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Les enquêtes de l'inspecteur Higgins tome 20 sur 52
EAN : 9782940544158
211 pages
J Editions (08/01/2016)
3.94/5   25 notes
Résumé :
Pour un juge londonien de premier plan, un assassin est un homme comme les autres et, quelque soit l’atrocité de ses crimes, il faut songer à le réinsérer dans la société. Malheureusement pour lui, quelqu’un n’est pas de son avis et considère qu’il est temps de mettre un terme à la carrière de ce magistrat.
Sa brutale disparition risquant de provoquer de sérieuses perturbations, qui d’autre que l’inspecteur Higgins pourrait éteindre l’incendie ?
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un juge a été assassiné chez lui. L'ex-inspecteur Higgins va donc enquêter pour découvrir qui a pu tuer cet homme.
Les suspects ne manquent pas, car le juge était connu pour faire libérer de prison les pires criminels, violeurs, assassins d'enfants et autres gibiers de potence du même acabit, car il pensait que chacun avait droit à une seconde chance.
Le dernier criminel qu'il venait de faire libérer venait d'ailleurs de tuer plusieurs petites filles.
Mais qu'importe, pour Higgins, tout crime se doit d'être élucidé.
Cette enquête est un peu particulière car d'ordinaire, il n'y a pas beaucoup de violence dans cette série, mais là, on parle de crimes odieux, de récidives et de châtiments.
Les suspects sont nombreux mais le nom du coupable n'est pas une grosse surprise.

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Cela faisait un moment que je voulais découvrir un des romans policiers de Christian Jacq. C'est une lecture qui fut rapide, sympathique mais qui ne restera pas, cependant, gravé des années dans ma mémoire.

Le juge Fichter est un juge convaincu que chaque homme qu'il soit voleur ou assassin, a le droit à une seconde chance et il plaide en faveur de soins médiaux et de réinsertion rapide dans la société. C'est ainsi que ce juge parvient à remettre rapidement en liberté un tueur de fillettes. Quelques temps plus tard, quelqu'un se présente au domicile du juge alors qu'aucun domestique ne s'y trouve. Cette personne a quelque chose à confier au juge. Ce dernier bien que fatigué et d'humeur peu cordiale accueille cette personne. le juge meurt peu de temps après. le coupable le quitte sur ces mots " Justice est faite".

Le superintendant Marlow est chargé de l'enquête. Il décide de contacter l'ex inspecteur Higgins, qui a à son actif de nombreuses enquêtes résolues, pour le seconder. L'inspecteur qui avait déjà décidé de prêter main forte au Yard accepte d'enquêter avec Marlow. Qui a bien pu s'en prendre au juge ? de nombreux suspects viennent allonger la liste des inspecteurs. Un journaliste qui tente par tous les moyens de discréditer le juge , les parents des pauvres victimes du tueur en série. A moins que ce ne soit le tueur de fillettes lui même ?

L'inspecteur Higgins est un mélange de Colombo et d'Hercule Poirot. Raffiné, patient, préférant la déduction et l'intuition, aux interrogatoires musclés et aux courses poursuites. Ce style que ne renierait pas Agatha Christie, charme anglais fait de cottage, thé et vielles dentelles est agréable. Cependant, on est quand même loin de la grande dame qui en général, fait se torturer beaucoup plus et plus longtemps les méninges de son lectorat ^^

Pendant une partie du livre ont est balloté d'une hypothèse et d'un coupable à l'autre mais j'ai trouvé que les allusions sur le vrai coupable sont trop tôt distillées, les alibis trop vites confirmés, tout cela oriente trop rapidement le lecteur vers la solution de l'énigme. La lecture, bien qu'agréable, n'est pas franchement surprenante. L'intrigue est bien ficelée mais reste classique. le livre est court, les chapitres aussi, ce qui donne du rythme, c'est vraiment vite lu. C'est parfois agréable mais c'est aussi un peu dommage, moi j'aurai préféré plus de détails sur les affaires du juge, sur celle du tueur en série, sur les fausses pistes, ... que ça soit plus dense, les personnages plus creusés et que cela dur plus longtemps.

J'ai apprécié la réflexion sur la Justice et sur les hommes qu'amènent la lecture et le sujet. Il faut défendre les criminels mais jusqu'où aller? Parce que le juge représente quand-même un extrême, surtout quand on obtient des informations sur le tueur en série. Qui rend la justice finalement ? Peut-on lui faire confiance ? Peut-on comprendre et accepter le geste du meurtrier du juge ? Qui est le véritable assassin ? Etc. etc.

En tout cas, pas besoin de lire les 19 premiers pour comprendre, on ne creuse pas la vie du personnage suffisamment pour qu'il manque des clés de lecture ni pour s'y attacher en fait. J'ai trouvé d'autres personnages plus attachants notamment du côté de la famille des victimes que cet inspecteur. Mais son style m'a bien plu.

Je reste intriguée par les premières enquêtes de l'inspecteur. Peut être qu'à l'occasion, je relirai un autre titre pour voir si toutes les enquêtes d'Higgins sont construites ou non de la même façon.
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La moustache poivre et sel amoureusement taillée, une élégance vestimentaire hors du commun, une rigueur morale et professionnelle qui lui ont valu de prendre une retraite anticipée à la suite de désaccords avec sa hiérarchie, et pour simples accessoires de travail un crayon Stadler B finement affûté et un carnet de moleskine noire… Si l'on y ajoute un regard malicieux et pénétrant et une impassibilité désarmante, vous aurez le portrait authentique d'un expert en criminologie nommé Higgins, ancien inspecteur-chef de Scotland Yard, à qui l'on doit respect et que rien n'ébranle.
Les lecteurs de Christian Jacq l'auront reconnu dès les premières lignes, les autres auront peut-être envie de faire plus ample connaissance.
Depuis maintenant plus de 20 enquêtes, quasiment toujours au Royaume-Uni, Higgins n'a qu'une ambition : aider son vieil ami le Superintendant Marlow à résoudre les intrigues les plus délicates, mettant souvent en cause des personnages importants du Gotha politique, mondain ou scientifique, mêlés de près ou de loin à un ou plusieurs crimes, et que l'évidence désigne comme coupables ; mais comme il ne faut jamais se fier aux évidences…

Cette fois encore, Higgins rejoint Marlow pour une affaire bien sordide. le meurtrier d'une enfant a été acquitté à la surprise générale et au grand dam des parents, le juge considérant que tout homme a droit à une seconde chance et que c'est à la société de prendre en charge la réinsertion voire la rémission du coupable. Très vite, la menace plane sur le juge qui fait l'unanimité contre lui et c'est une autre justice qui risque de s'abattre sur lui.

Multipliant les références à ses maîtres en écriture comme A. Christie ou A.-C. Doyle, Ch. Jacq offre aux lecteurs fausses pistes, chausse-trappes et coupables bon teint. Mais c'est mal le connaître de penser qu'il va nous servir la solution sur un plateau. Comme à son habitude c'est au bout d'un raisonnement bien étayé que Higgins, comme ses alter-ego, Poirot ou Holmes, va confondre à la toute fin le vrai coupable.
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L'enquête que l'on suit est digne de celles menées par Hercule Poirot : un meurtrier mystérieux, des suspects remplis d'alibis pour le crime. L'intrigue est un réel plaisir à découvrir et relativement facile à suivre malgré la multiplicité des suspects.. L'auteur a relevé le défi de faire monter doucement la tension et a soigneusement mené le récit à son terme sans que celui-ci ne s'essouffle. C'est assurément une histoire de qualité que nous propose Christian Jacq, un récit bien mené.

Au-delà de l'affaire criminelle, l'auteur nous propose également une petite réflexion au final très intéressante sur la nature humaine. L'Homme peut-il perdre son humanité ? Je vous rassure : les personnages ne passent pas leur temps à se poser cette question, mais celle-ci est sous-entendue dans l'ensemble du texte et donne vraiment à réfléchir. Il serait même très intéressant de relire le texte à la lumière de cette interprétation.

Que serait une histoire sans ses personnages ? Commençons avec le protagoniste, l'ex-inspecteur Higgins. Il a tout d'un héros littéraire récurrent : l'esprit d'analyse, d'observation et de déduction, un je-ne-sais-quoi de magie dans sa personnalité qui lui fait entrevoir la Vérité sur l'affaire et sur la nature humaine. Et surtout, ce calme olympien qui cache une volonté de fer et une intelligence acérée. Les autres personnages sont eux aussi très bien construits et témoignent d'une attention particulière concernant l'aspect de leur culpabilité. Ils possèdent au final un caractère très crédible car vraiment humain. Et la capacité d'énerver à travers les pages. Il y a toujours un personnage qu'on ne peut pas supporter. Pour moi, ça a été Junior, un journaliste freelance. C'est d'ailleurs le seul qui m'a paru superficiel dans sa construction. On ne peut pas être parfait !

La suite de mon avis est sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Bonsoir, j'en suis déjà à pas mal d'enquêtes de Higgins mais j'avoue que celle-là je l'a place dans mon top 3. Un juge jugé comme il devrait juger lui-même (ouf fallait la sorti cette phrase hihi), c'est top. Même si la sentence est sévère pour ce dernier. Ce livre nous montre que la puissance dans les mains d'un seul homme peut être positive ou négative. Il nous montre également que chaque "humain/personnage" est d'une nature différente. La folie, la peur, la rage, la haine, l'amour, la vérité, ...un cocktail détonnant pour une histoire étonnante. Bonne lecture à vous.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un casque de réalité virtuelle, expliqua le militaire ; il garantit une immersion totale durant des heures. On en oublie de boire et de manger, et si l’environnement flambe ou s’écroule, on ne s’aperçoit de rien. Fabuleux, non ? Vous recréez n’importe quel univers, le cerveau estime que c’est du vrai et du concret. Un bel avenir en perspective ! On se livrera des conflits virtuels, on se déplacera dans des villes qui n’existent pas et on apprendra en jouant.
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Lutter contre l’injustice, quelle crétinerie ! Magistrature rime avec pourriture, et je ne parviens pas à l’admettre. En niant la réalité, je continue à rêver d’un monde idéal. Fichter, c’était l’incarnation du diable : adieu les victimes, bravo les assassins ! Et ce démon atteignait le sommet de la hiérarchie, que je ne cessais d’alerter. Ultime chef-d’œuvre : libérer un effroyable prédateur, Delaney Mortgensen !
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— Personne ne change. La nature profonde d’un être ne se modifie pas au gré des circonstances, un prédateur reste un prédateur.
— Vos propos sont insupportables ! La nature humaine est perfectible, un criminel ne saurait être enfermé à perpétuité.
— L’une des pires erreurs de la justice, qui n’est, en réalité, que l’application d’une technique juridique variant selon l’air du temps, est de se soumettre aux psychiatres. En vous réclamant de leur fausse science, n’êtes-vous pas devenu l’un des champions de l’irresponsabilité des assassins ? Quand ils tuent, ces malheureux ne sont pas conscients de la portée de leur acte.
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Des chercheurs de l’université de Tokyo avaient établi que les félins reconnaissaient parfaitement la voix de leurs proches et comprenaient leurs ordres, mais n’obéissaient pas pour autant ; indifférents à ces autorités extérieures, ils ne se conformaient qu’à leurs propres intentions.
Quant aux chiens, selon des biologistes britanniques, ils possédaient, dans leur cerveau, une zone réservée à la parole ; leurs aboiements étaient donc un langage digne d’estime.
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— Après vos aveux, madame, vous comprendrez que je suis obligé de vous arrêter.
— Vous faites votre travail, inspecteur, et ce qui doit être fait doit être bien fait. À mon âge, quelle importance de s’éteindre en prison, pourvu que justice soit faite ?
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Vidéo de Christian Jacq
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne. En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII
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