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Les frères Malory tome 9 sur 10
EAN : 9782290040034
369 pages
J'ai lu (04/01/2012)
3.76/5   19 notes
Résumé :
Une nuit, alors qu'elle séjourne à l'auberge, Katie Tyler est
alertée par un bruit. Pas de doute, cela provient de la chambre
voisine. Mais au lieu de trouver un chaton en détresse comme
elle le pensait, elle découvre une gamine bâillonnée! Fille du
célèbre Anthony Malory, Judith a été kidnappée par un couple
de gredins. Indignée, Katie la délivre et fuit en compagnie de
sa petite protégée. Survient alors le beau-frère d'Ant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
A un moment donné, il faut arrêté avec les héros plus beaux que beaux. Qu'on nous décrive une fois les héros pour qu'on puisse se les imaginer, je veux bien, mais à force ça devient lourd.
Johanna Lindsey arrive quand même à nous mettre dans le même tome toutes les personnes les plus belles de la terre dans la même famille et dans la même pièce !
En plus, ils sont tous intelligents et leurs rejetons sont encore plus beaux qu'eux (comment cela peut être possible, cela nous est pas expliqué !).

Bref, comme vous l'aurez deviné, ce livre m'a assommé car l'histoire était impossible à concevoir avec tant de perfection réuni. Je dirai que ce tome met en valeur tous les travers de l'auteure.
Lien : http://patacaisse.wordpress...
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Contente de retrouver les Malory & les Anderson, et puis il faut dire que Boyd est bien syympathique. Une histoire drôle et enjouée avec une révélation à laquelle je ne m'attendais pas. Katie est la digne fille de son père et les petites cousines toujours aussi tordantes.Vivement les prochains tomes !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Après l’arrivée de Katie sur la Georgina, James avait laissé l’Oceanus les rattraper une première fois, et il s’était ensuivi une joute verbale qui avait rendu Anthony d’autant plus furieux que Boyd était hors de portée de ses poings. Katie ne s’était pas montrée sur le pont, ce qui était préférable. Les femmes avaient une fâcheuse tendance à s’apitoyer sur un visage tuméfié, et celui du jeune homme l’était bel et bien.
C’était peut-être ce qu’espérait Boyd, puisqu’il avait réclamé à cor et à cri de parler à la jeune fille. Celle-ci ignorait dans quel état il était, car il avait déjà dans sa cabine, passablement groggy, quand elle avait quitté l’Oceanus avec domestiques et bagages.
— Eh bien ? insista James.
— Je préfère attendre de ne plus avoir l’air d’un panda, grommela Anthony.
— Il ne t’a mis qu’un œil au beurre noir, pas les deux. Mais je dois reconnaître qu’il m’a surpris. C’est un boxeur de talent. Tu ne t’y attendais pas non plus, pas vrai ?
— Je ne l’ai jamais affronté sur le ring. À l’entendre, il ne demandait qu’à se mesurer à moi. Je regrette qu’il ne me l’ait pas dit plus tôt, au moins j’aurais su que l’expédier au tapis prendrait plus des deux minutes prévues.
— Tout bien réfléchi, cela n’aurait pas dû m’étonner, remarqua pensivement James. Au cours de ce combat mémorable avec ses frères, il a passé plus de temps à étudier mon style et ma technique qu’à me frapper. Tous les cinq étaient de très bons pugilistes, du reste. Ils m’ont infligé la troisième pire raclée de ma vie.
— C’est compréhensible, mon vieux, ils étaient cinq contre toi, et les Anderson ne sont pas des gringalets. Qui t’a flanqué les deux autres ?
— Toi, avec les grands frères, quand j’ai ramené notre nièce à la maison après m’être enfui avec elle.
— Tu te sentais tellement coupable que tu ne t’es pas vraiment défendu. Et la troisième ?
— C’était aux Antilles. Je m’étais mis à dos toute une taverne pleine de flibustiers.
— Tu avais encore perdu une bonne occasion de te taire, c’est ça ?
— Ils m’ont laissé pour mort et jeté dans le port. C’est le père de Gabrielle qui m’a repêché, avec son second. Je lui dois la vie. Une dette qu’il m’a rappelée cet été en venant me demander de parrainer les débuts de sa fille dans le monde.
— Je m’en souviens, maintenant, s’esclaffa Anthony. Tu me l’as raconté quand tu m’as expliqué pourquoi tu hébergeais la fille d’un pirate. Enfin, chaque fois, tu avais au moins trois adversaires contre toi. Tu ne t’es jamais trouvé dans un combat d’égal à égal. Nos joutes amicales ne comptent pas.
— Nous avons toujours eu la prudence d’arrêter avant d’être méconnaissables.
— Ça vaut mieux, si nous voulons vivre en paix avec nos épouses.
— Alors, quand vas-tu lui dire ? demanda de nouveau James, ravi de prendre son frère par surprise.
— N’insiste pas. Ce n’est pas un sujet qu’on peut aborder au débotté. Apprendre qu’elle n’est pas la fille de l’homme qu’elle a toujours considéré comme son père ne va pas lui faire plaisir.
— Il demeurera toujours celui qui l’a élevée, et elle n’aura aucune raison de moins l’aimer.
— Bien sûr, mais cela va tout de même lui faire un choc. Adeline et son mari lui ont menti, et comme ils sont morts tous les deux, elle n’aurait jamais su la vérité. Ce ne sont pas les Millard qui la lui auraient apprise.
— Lætitia Millard a admis qu’elle l’avait tout juste laissée entrer. Elle ne voulait pas de nous non plus, d’ailleurs.
Ils s’étaient rendus ensemble chez les Millard, mais la visite n’avait pas duré plus de dix minutes. Lætitia, qui était venue ouvrir elle-même, avait tenté de leur fermer la porte au nez, après quoi, elle avait catégoriquement refusé de les laisser voir sa mère.
Elle leur avait confirmé ce qu’elle avait écrit, que Katie était bien la fille naturelle d’Anthony, mais ils n’étaient pas disposés à croire sur parole cette harpie. Elle était devenue toute rouge en découvrant Anthony sur son perron, et n’avait même pas reconnu James.
— Qu’avez-vous donc contre ma famille ? s’était enquis ce dernier.
— Mais qui êtes-vous, monsieur ?
— Un Malory, un de ceux que vous semblez tant détester.
Elle avait alors appelé ses domestiques et leur avait ordonné de les jeter dehors. Cette tentative avait tourné court quand un valet de pied avait volé à l’autre bout du hall et que le majordome s’était enfui à toutes jambes.
Tandis qu’ils se dirigeaient vers l’escalier, elle les avait poursuivis en hurlant que sa mère était trop malade pour les recevoir. Sur ce point malheureusement, elle n’avait pas menti.
La chambre sentait le médicament, la chandelle et le renfermé. Les rideaux tirés ne laissaient filtrer aucune lumière, et la vieille dame allongée dans le lit paraissait plus morte que vive. Assise à son chevet, une femme de chambre tricotait, sans prêter plus d’attention à la malade qu’aux intrus.
— Ne la réveillez pas, siffla Lætitia. Ce refroidissement l’oblige à garder le lit depuis une semaine. Elle est trop faible pour lutter.
— Vous ne pensez pas qu’un peu d’air frais lui ferait du bien ? suggéra poliment James.
L’acariâtre vieille fille était sans doute très attachée à sa mère, mais elle était peu ouverte aux suggestions.
— L’air est trop frais à cette époque de l’année, trancha-t-elle.
— Mais pas la lumière, soupira la malade du fond de son lit.
— La pénombre vous aide à dormir, mère, plaida Lætitia, et vous avez besoin de repos.
— Je n’ai que trop dormi, et j’en ai assez de la fumée de ces bougies. S’il fait jour, ouvre les rideaux, j’aimerais bien voir mes visiteurs.
La vieille dame ne paraissait pas à l’article de la mort, même si elle était visiblement malade. Ils n’avaient de toute façon aucune intention de la fatiguer en la soumettant à un interrogatoire poussé. S’ils avaient pu se fier à la parole de Lætitia, il ne leur serait jamais venu à l’idée de la déranger, et obtenir confirmation ou non des allégations de sa fille ne serait pas bien long.
— Cela fait des années, lady Sophie, mais vous vous souvenez peut-être que j’étais le soupirant d’Adeline avant qu’elle quitte l’Angleterre, il y a plus de vingt ans, attaqua Anthony sans détour.
— Votre visage est de ceux qu’on n’oublie pas, sir Anthony. C’était donc cela que vous faisiez ?
— Je vous demande pardon ?
— Vous dites que vous courtisiez ma fille. Toute ma famille était pourtant persuadée que vos intentions n’avaient rien d’honorable, et que vous ne cherchiez qu’à vous amuser avec elle.
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