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EAN : 9782700304718
539 pages
Editions Arthaud (07/01/1993)
3.5/5   10 notes
Résumé :
Il n'y a pas, contrairement à une opinion longtemps accréditée, de coupure brutale entre la Rennaissance et le Moyen Age. Sa jeunesse, son dynamisme, sa volonté de renouveau ne l'opposent pas plus au monde médiéval qu'ils ne la relient à celui de l'Antiquité retrouvée. Déjà Burckhardt, qui négligeait l'économie, l'essentiel, une rennaissance de l'Antiquité. On mesure mieux la vérité de ce jugement aujourd'hui où l'histoire restitue aux faits économiques la place qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Mine de renseignements sur une époque aussi complexe que foisonnante, ce bouquin explore cette période De La Renaissance qui, bizarrement, n'intéresse plus grand monde aujourd'hui. Les points d'accroche avec aujourd'hui sont pourtant nombreux, parce que la Renaissance, comme notre époque, est une transition, un passé qui n'est pas encore mort et un avenir qui est déjà né. On croit revenir à l'antiquité, qu'on révère, et on la dépasse; on pense retourner au christianisme des origines, et on révolutionne la pensée religieuse; on cherche une voie nouvelle vers un monde connu, et on découvre un nouveau monde. La richesse de ce livre et de l'époque qu'il traîte est dans sa diversité. Tout s'y transforme, la technique, l'économie, la religion, l'art, la science, l'école, l'urbanisme, mais tout garde en mémoire la forme ancienne. La Renaissance porte sans doute mal son nom. Elle est une adolescence, fougeuse et conservatrice, idéaliste et opportuniste, cruelle et amoureuse.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Plus que jamais les chrétiens semblaient croire à la force pour résoudre les problèmes religieux. Ils détruisaient les temples aztèques et incas, expulsaient les Morisques d'Espagne, enfermaient les Juifs dans des ghettos. Entre fidèles du christ la haine était à son comble. François 1er laissa massacrer 3 000 Vaudois du Midi. Philippe II liquida les protestants d'Espagne en cinq grands autodafés. Quelque 30 000 réformés furent victimes en France de la Saint-Barthélémy et de ses séquelles. Aux Pays-bas, à l'automne 1572, le sinistre duc d'Albe fit passer par les armes les protestants de Zutphen et mettre à sac Malines, qui avait auparavant ouvert ses portes à Guillaume Le Taciturne.

1913 - [p. 151]
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L'imprimerie - suscitant par contrecoup un essor considérable de la papeterie - fut considérée, au temps de son invention (vers 11445-1455), comme un « art divin » et le symbole d'un nouvel « âge d'or ». C'est qu'elle répondait à un puissant appel de connaissance qui venait des profondeurs de la civilisation occidentale. Au « livre-joyau » d'autrefois, richement enluminé mais réservé à une étroite élite, succéda le « livre-utilité », moins noble dans sa matière première et sa présentation, mais infiniment moins cher et qui devint un moyen puissant - et véritablement révolutionnaire - de diffusion de la culture. L. Febvre et H. J. Martin ont estimé que, dès la fin du XVe siècle, 35 0000 éditions au moins étaient sorties des presses d'Europe, soit 15 à 20 millions d'exemplaires. Pour l'ensemble du XVIe siècle on atteindrait plus de 150 000 éditions différentes, peut-être 200 000. 150 à 200 millions d'exemplaires auraient été ainsi jetés sur le marché durant cent années, compte non tenu des placards, plaquettes et feuilles volantes.

1014 - [p. 222]
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Les financiers de Gênes s'étaient d'abord fait les créanciers des rois de France. A partir de 1527 ils se rangèrent au côté des Habsbourg. La première banqueroute espagnole (1557) leur permis de profiter de l'affaiblissement des hommes d'affaires allemands. En outre, le déclin d'Anvers et celui des foires de Medina del Campo après 1570 favorisèrent l'ascension des foires génoises, dites de « Besançon ». L'origine des ces foires remontent à 1534. Charles-Quint les avait alors créées dans la (...) Franche-Comté pour affranchir le commerce génois des foires lyonnaises. Mais elles ne restèrent pas à Besançon et se tinrent successivement à Poligny, à Chambéry et enfin à Plaisance de 1579 à 1621, gardant toujours leur appellation de « foires de Besançon ».

1914 - [p. 262]
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