C'est un peu bête de lire en espagnol les livres d'auteurs français, mais bon, c'est mon excuse du moment pour lire des livres d'enfants en disant que c'est pour améliorer ma pratique de la langue ! Et ça marche puisque maintenant je connais un peu plus de vocabulaire marin qu'hier. C'est toujours utile de savoir qu'un sextant se dit « sextante », non ?
J'ai été attirée par ce livre grâce aux dessins, un mélange de jolies aquarelles au style léché et des esquisses de dessins scientifiques, faits au fur et à mesure des découvertes par le jeune apprenti Pablo, qui est aussi le narrateur de l'histoire. Avec son maître Azarías et l'homme à tout faire et aux cerveaux interchangeables Turpino, ils partent explorer le pays des mages et ce tome relate leur première rencontre, avec des magiciens chacun roi de leur petit îlot sur lequel ils ont tout juste la place de construire leur longue tour qui ressemble à un phare. On est roi de ce qu'on peut…
Et bien que chacun ait son petit bout de royaume, la guerre est incessante. Et, après quelques péripéties, c'est finalement grâce au jeu, le coco-hockey (dont le terrain ressemble furieusement à un terrain de football), que les guerres finiront. Morale un peu triste me semble-t-il : des jeux pour canaliser les énergies et faire oublier les conflits de petits chefs ? Mais Monsieur Raton a eu une interprétation plus positive : redevenir enfant pour régler les problèmes d'adultes ?
En définitive, l'histoire m'a parue sans grand intérêt, mais les dessins sont vraiment beaux. Un livre à regarder, plus qu'à lire, et à regarder avec des yeux d'enfant…
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Turpin, Azarias et Paul sont en route dans leur roulotte scientifique pour découvrir de nouveaux mondes. Paul, le jeune apprenti, note toutes ses découvertes. Ils arrivent devant des tours, plantées dans la mer où dans chacune d'elles un roi préside. Seul dans sa tour. Mais soudain c'est la guerre, tous se lancent des projectiles fantastiques et n'arrivent plus à se calmer. Comment les faire revenir à la raison ? Avec Turpin et son cerveau interchangeable ?
J'ai trouvé ce livre très beau car les dessins sont juste magiques avec une ambiance un peu rétro et des croquis comme un carnet de voyage. Des couleurs aux tons passés et aux formes oniriques nous font véritablement voyager.
Néanmoins ... J'ai trouvé l'histoire tellement tirée par les cheveux ! Dans le résumé que j'ai fait je n'en ai raconté que la moitié. Après ça part dans tous les sens.
Je me suis amusée à raconter l'histoire à un collègue de travail et j'avais l'impression d'être dans un délire complètement psychédélique puisqu'il me regardait avec des yeux vraiment interrogateurs...
Ça aurait pu être un coup de coeur si l'histoire avait tenu le coup.
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Por cien astrolabios! ¡Qué fenómeno tan extraño!* (p. 28).
Tentative de retour à la langue originelle : « Par les cent astrolabes ! Quel phénomène étrange ! »