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EAN : 9782368900307
480 pages
Le Passeur (29/08/2013)
3.1/5   5 notes
Résumé :
Paul, jeune garçon solitaire, ne comprend pas pourquoi sa mère ne l'aime pas et pourquoi elle va jeter de la boue sur une tombe. Son père, toujours absent, garde un lourd secret dans son coeur. Un mystère rôde dans la maison où l'enfant ne trouve d'évasion que dans le misérable cinéma du village. Les vieux films sont-ils plus réels que la vie ?
À Lyon où il fait de précaires études, Paul croit se sauver de son désarroi grâce à l'amour, mais il tombe entre les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je pensais naivement connaitre au moins de nom tous les écrivains vivants ayant été lauréat du Prix Goncourt. Or, lorsque les éditions le passeur m'ont proposé, bien avant que ne soit lancée la rentrée littéraire, de découvrir le roman d'un ancien lauréat du plus prestigieux de ces prix,le Goncourt, en la personne de Frédérick Tristan, je vous avoue que ce nom m'était totalement inconnu. Or, en faisant mes recherches j'ai appris que ce membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction avait obtenu en 1983 ce prix Goncourt avec «les Égarés» et a écrit quantités d'autres romans, tels que «le Dernier des hommes» (1993), «l'Énigme du Vatican» (1995),

Ma première expérience avec l'univers de Frédérick Tristan fut donc pleinement convaincante car ce roman , que le romancier a avoué avoir commencé à l'âge de 15 ans et avoir attendu plus de 60 ans pour le mettre à l'écrit, est très riche et traite de pas mal de thèmes divers et variés.
En suivant les errances de Paul, un adolescent mal aimé en quête de sa véritable identité, ce roman foisonnant et d'une ampleur indéniable nous plonge dans l'univers des grandes fortunes où tout n'est qu'arrangement sordides avec un seul impératif: augmenter encore le patrimoine sans que soit pris en compte les dégats engendrés sur l'être humain .

Mais les incertitudes du réel ( beau titre!) embrase également d'autres thématiques tout aussi passionnantes tels que :le monde du théâtre et de la littérature ou bien encore le pouvoir vénéneux des femmes ( toutes celles du roman sont fragiles psychologiquement) qui peuvent faire tourner la tête au plus solide des hommes.
Le livre, certainement un poil trop long, souffre de quelques disgressions inutiles et des passages plus inégaux, mais l'ensemble est quand même d'une vraie et belle tenue et on suit ces personnages jusqu'au bout du roman ( et accessoirement jusqu'au bout du roman) avec le plus vif intéret.
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Que ce livre est ennuyeux, qu'il est long à lire ...Le style est très lourd et un peu pompeux. Dommage l'histoire en elle-même était intéressante : Un garçon très riche à qui tous les malheurs arrivent !!!!
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais, tout de même, dès que l'heure approchait, je me faufilais hors de la maison, je me rendais jusqu'à la salle obscure où le spectacle était donné, avec le même désir de pénétrer dans l'obscurité de ce mystère et la même crainte de devoir constater que jamais, jamais aucun des personnages ne parviendrait à sortir du film, à venir me rejoindre et s'asseoir à mon côté dans la salle.
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Ainsi les fantasmes qui rôdent autour de notre esprit, s’il nous arrive de les alimenter ne fût-ce que pour apaiser leur redoutable faim, se prennent à sauter au-dessus des murs de protection, à envahir les rues, à sauter sur les toitures, à pénétrer dans les maisons, pillant et saccageant, à voler les fruits et légumes sur les étalages, et même à agresser les passants, leur chapardant lunettes et turbans, mordant leurs mollets jusqu’au sang, plus terrible encore, à se saisir d’enfants au berceau et à les emporter pour les joindre à leurs propres petits dans l’espoir qu’une fois grandis ils pourront les servir dans la conquête définitive de la ville.
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C’était mon premier amour, après tout. Il s’était envolé. Et bien que j’aie espéré le prompt retour de la jeune fille, une rumeur sans fondement m’annonçait que je ne la reverrais plus. Mais en quelle matière impalpable est fait un premier amour lorsqu’on a dix-sept ans ? Il avait suffi d’une main qui s’avance, de deux regards qui s’attardent, croient-ils, durant un bref instant qui, pour longtemps, s’inscrira en un tremblement d’émotion dans la mémoire, se répétera en refrain têtu, approfondissant son sillon dans une joie naïve mâtinée d’une sourde douleur.
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Si je savais où je vais, je n'irais pas.
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Combien j’eusse aimé que les films projetés dans cette salle puissent revenir en arrière comme, pour nous faire rire, on nous l’avait montré un après-midi de patronage, tout en sachant que le subterfuge n’était qu’un leurre, que les comédiens demeuraient fixés dans la bobine avec leurs gesticulations à l’envers et leurs mots transformés en gargouillis, sans qu’ils s’échappent pour autant d’un destin dans lequel ils étaient épinglés comme papillons dans une boîte.
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Videos de Frédérick Tristan (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédérick Tristan
Né en 1931 dans les Ardennes, sous le nom de Jean-Paul Baron, Frédérick Tristan, auteur de plus de trente livres en soixante ans d'écriture, aime brouiller les pistes. Comme Fernando Pessoa, il a créé des hétéronymes qui écrivent à sa place, dont celui de Danielle Serréra, jeune poétesse suicidée à 17 ans. En 1983 il obtient le prix Goncourt avec « Les Égarés ». Membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction identifié par Jean-Luc Moreau, il a notamment publié « le Dernier des hommes » (1993), « L'Énigme du Vatican » (1995), « Stéphanie Phanistée » (1997), ainsi que des romans policiers sous le nom de Mary London. En 2000, il reçoit le Grand Prix de littérature de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre, rééditée par Fayard depuis 1997. Il a publié ses mémoires en 2010 : « Réfugié de nulle part » (Fayard, 470 p.).
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