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EAN : 9782909403298
128 pages
Monte-Cristo (01/02/2003)
4.07/5   7 notes
Résumé :

Pari insensé ou sentimentalisme excessif ? François Garagnon voit dans le geste infime de la mère qui veille, quelque chose de plus conséquent, pour l'avenir de l'humanité, que les décisions des puissants qui gouvernent la marche du monde.

Car c'est à partir de cette inclination infiniment tendre et protectrice enfouie dans un instinct millénaire, qu'un petit d'homme trouvera, plus tard, assez de points d'appui et d'envol pour laisser au ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Magnifique petit livre!

Une série de textes très émouvants, sur la relation mère-enfant, où le divin n'est jamais très loin.....

En plus, je l'ai lu pendant mes "pauses allaitement" avec mon bébé au sein, c'était magique!
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
"François Garagnon voit dans le geste infime de la mère qui veille, quelque chose de plus conséquent, pour l'avenir de l'humanité, que les décisions des puissants qui gouvernent la marche du monde. Car c'est à partir de cette inclination infiniment tendre et protectrice enfouie dans un instinct millénaire, qu'un petit d'homme trouvera, plus tard, assez de points d'appui et d’envol pour laisser au monde son empreinte et transformer le hasard en destin".
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Les lendemains qui chantent, c'est au mères qu'on les doit. Leur amour si humble, qui se croit impuissant ou du moins incapable de changer le cours des événements, c'est ce souffle chargé de tant d'heures de patience, de larmes et de sourires, qui pousse la frêle embarcation vers la terre promise et rend la traversée possible. p.11
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Le cœur d'une mère est toujours ouvert, comme le sont ses bras, comme sait l'être aussi son regard lorsqu'il s'écarquille à force de se donner dans les profondeurs de l'âme, tout au fond des yeux de l'enfant qui boit. Sa voix est notre première musique, la première harmonie qui ait fait vibrer notre vie. Nous la connaissions déjà quand nous étions au fin fond, dans la clairière de l'être, au plus intime de la vie. Juste avant la trouée de lumière. Avant la mise au monde, la mise à vie. Vie-à-vie de deux regards qui s'échangent des connivences belles et folles comme des serments. Et ce chant inaugural est, pour chaque petit d'homme, comme le premier matin du monde. La mère ponctue de sa présence une sorte d'unité primordiale. Intouchable. Préservée depuis la nuit des temps comme un secret immémorial.
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Elle est le premier visage du monde. Celui que l’on découvre en arrivant au monde. La tendresse y coule à flot comme une source de lumière dont la prodigalité jaillit derrière le rideau des cils. Quand le visage s’approche, on reçoit l’ensoleillement du regard tout rayonnant d’une joie secrètement butinée dans la grande ruche de l’invisible et qui est comme un nectar de vie. Dans ce regard qui s’ouvre telle une clarté d’aurore, la femme se fait haute mère, déesse des larges horizons, de l’amour de la vie, et d’une espérance grande, pure et bien droite comme le silence. Elle est le premier “je t’aime” murmuré à notre oreille, ce serment de l’âme qui est aussi serrement du cœur, tant s’y résume de manière radicale l’universel élan de la condition humaine : aimer et être

aimé. Toute notre vie est contenue dans cette quête éperdue aux élans parfois perdus. Mais pour une mère, tout est miel. Rien n’est perdu. Et c’est pourquoi jamais elle ne se lasse de répéter ce “je t’aime” à la chair de sa chair, d’abord de la bouche à l’oreille, puis au fil du regard, puis d’âme à âme. La vie, dans son tout début ? Peut-être une manière de remplir le vide, de sculpter le silence, l’art de donner forme à ce qui, sans nous, serait resté dans l’informulé, la matière inanimée, le néant...

Qui sait ?

Dieu seul sait !

Et les mères veilleuses, qui ont le pouvoir de donner la vie, partagent naturellement ce secret.
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Les lendemains qui chantent, c’est aux mères qu’on les doit. Leur amour si humble, qui se croit impuissant ou moins incapables de changer le cours des évènements, c’est ce souffle chargé de tant d’heures de patience, de larmes et de sourires, qui pousse la frêle embarcation vers la terre promise et rend la traversée possible.
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Video de François Garagnon (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Garagnon
"Rêve, Jade, rêve ! Pas pour le plaisir de rêver, mais pour aller jusqu'au bout de tes rêves ! Chacun de nous a un bout de ficelle avec lequel il peut réaliser un noeud qui est celui de la vérité". Auteur d'une quarantaine d'ouvrages, dont le célèbre "Jade et les sacrés mystères de la vie", l'éditeur François Garagnon est venu de la Haute-Savoie pour nous partager la Foi qui l'habite, sa quête de l'esprit d'enfance, sa défense du droit de rêver et son souci de vivre l'abandon. Lui qui est plutôt habitué à parler de ses livres aux media vient nous parler de lui sur le plateau d'Un Coeur qui écoute avec toute sa verve d'auteur et de croyant.
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