Les oreilles de Sigismond

Toujours dans le cadre de mon travail et afin de me familiariser avec les écrits de Patrice Favaro que je devrais recevoir dans "ma" médiathèque, je découvre cet petit ouvrage destiné à la jeunesse mais qui pourrait bien vous surprendre.

Ici,nous faisons la connaissance de Sigismond, un jeune garçon dont tout le monde se monde en raison de ses grandes oreilles, ses oreilles "en forme de chou". Sigismond n'a pas d'amis et même ses frères et soeurs adoptent une certaine distance avec lui sur le chemin de l'école. Cependant, avoir de grandes oreilles, c'est parfois bien : on entend mieux certains bruits dont les autres ignorent tout, comme celui que fait la nature par exemple. Cela n'est certes qu'une magnifique métaphore mais Patrice Favaro démontre avec brio que l'on peut parfois tirer certains profits de notre différence. Des oreilles comme celles de Sigismond : personne n'en n'a jamais vu et n'en verra jamais et c'est tant mieux : c'est ce qui fait de lui un être unique.

Je ne vais pas vous révéler la fin de l'histoire ni même la véritable identité de ce fameux Sigismond car cela gâcherait la surprise mais sachez que cet ouvrage ne s'adresse pas seulement aux plus jeunes et que vous pourrie bien être surpris en le découvrant !

Spoilers.

Pas mal mais s'oublie très vite. de la poésie avec ce petit héros qui entend les bruissements de la nature, les sanglots étouffés. J'ai moins aimé la fin qui se raccroche de façon inattendue à l'histoire, avec ce Sigismond qui devient Freud. On perd le charme !

Une petite histoire sans prétention où un enfant apprend à accepter sa différence. On apprendra plus tard que ce garçon révolutionnera la psychologie humaine.