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EAN : 9782748500301
106 pages
Syros (18/04/2002)
3.95/5   11 notes
Résumé :
Meriem a quatre ans lorsque sa famille est massacrée, ainsi que tout son village, par l'armée coloniale française.

Elle est miraculeusement sauvée par Slimane le nomade, un "roi de l'horizon"qui guérit les chevaux et connaît les poèmes du désert.

Avec lui, elle suivra Abd el-Kader, chef légendaire et charismatique de la résistance contre les Français.
La vie de Slimane et de Meriem ne sera qu'une longue chevauchée, jusqu'au 16... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce petit livre est le récit par une grand mère à son petit fils de sa vie au milieu du 19ème siècle en Algérie puis en France notamment durant la période de colonisation. Mais outre ce côté historique intéressant, c'est aussi l'histoire d'amour de plusieurs personnes pour une petite fille que la guerre ne va pas épargner.

Meriem a quatre ans lorsque sa famille est masacrée dans un petit village algérien par l'armée coloniale française.
Sauvée par un nomade et guérisseur, Slimane, ce dernier va lui faire découvrir les beautés du désert, les joies d'une vie libre, l'amour des chevaux. Avec lui elle rencontrera également Abd el-Kader, chef légendaire courageux, qui mettra tout en oeuvre pour résister aux troupes françaises.
C'est à l'âge de 9 ans que sa vie va une nouvelle fois basculer à l'occasion d'une des nombreuses attaques des troupes françaises. Slimane mort en tentant de la protéger, elle s'enfuit dans les broussailles et va être recueillie par un roumi : un français...
Il ne porte pas les armes mais est peintre aux armées. Il leur faudra des mois pour s'apprivoiser mais cette rencontre sera celle de son troisième père. La guerre terminée, elle va le suivre en France et débutera une nouvelle vie.

La première partie du roman est magnifique et nous permet de découvrir à la fois le désert et un chef incontournable pour l'Algérie, Abd el-Kader. L'écriture est simple, fluide et nous transporte aux côtés des personnages. La seconde partie, concernant l'arrivée en France de Meriem présente moins d'intérêts . Dommage
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j'ai dévoré ce petit livre trouvé au rayon enfance de la médiathèque..enfin...disons plutôt qu'on l'a sorti du placard pour moi...car il était stocké à part avant de ne plus faire partie de la médiathèque...Franchement..ça sera une grande perte mais c'est ainsi que ça se passe avec un roman très peu emprunté...
Je pensais lire, désert, oasis, touareg...et je me suis retrouvée à Paris en 1900...avec une grand-mère...puis le livre nous raconte l'enfance/adolescence de cette grande mère.
Ce fut une véritable découverte de cette histoire là. Je ne me suis jamais vraiment intéressée à ce sujet et j'ai découvert , non pas la guerre de colonisation, mais le côté Abdel kader...j'ai donc découvert la vie, les grands traits de cette histoire à travers le récit d'une très jeune fille. j'ai trouvé ce livre magnifique, je l'ai dévoré et j'ai été captivé. très bien écrit, simple, très compréhensible, pas de superflus, pas de pages entières de descriptions qui alourdissent un roman..non..un livre qui va à l'essentiel, une histoire facile à suivre, à comprendre..
est ce que je l'ai tant aimé parce que j'ai découvert la colonisation de l'Algérie et l'émir Abel kader qui a tant lutté pour l'indépendance de son pays?...c'est très possible.
j'ai découvert un nouveau sujet passionnant et j'ai aimé le découvrir d'une façon somme toute, assez simple, directe, à travers la vie d'une enfant..
je n'ai pas trop aimé la suite de l'histoire (son adolescence à Paris) mais je crois que c'était pour "re-parler" d'Abdel Kader et ne pas terminer sur son emprisonnement/captivité en France...
un résumé d'histoire qui se lit très facilement et rapidement...il est super ce petit livre !
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lu en 2002; ma petite fille de 12 ans vient de le choisir pour le présenter en classe; j'en suis ravie car je garde un excellent souvenir de ce livre qui nous parle de l'Algérie, de la colonisation et d'Abd el-Kader (j'ai le souvenir d'avoir été très émue)
Cela parle aussi de la vie tourmentée de Meriem et de ceux qui l'ont aidée.


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Ce roman court est merveilleux. Certaines scènes, comme celle où l'homme du désert aide à la mise bas d'une jument grâce à sa connaissance des herbes et son savoir guérir ancestral est unique. La toile de fond historique (le début de la colonisation de l'Algérie d'Abdel Kader, au milieu du 19ème siècle, est très intéressante. A recommander, à tout public, jeune et adulte, y compris lecteur débutant, tant l'écriture est belle et motivante.
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Un court roman qui relate le destin incroyable d'une enfant entre la conquête de l'Algérie et son départ vers la France. Mêlant avec brio l'expo de 1900, la photographie, la première guerre mondiale, le galop des purs-sangs arabes, la peinture, la poésie et la figure d'Abd el-Kader. Un autre regard sur la colonisation, les beautés de l'Algérie, lecture à poursuivre avec Leïla, les jours de Pierre-Marie Beaude et pour les plus grands, Gens des nuages de J.M.G le Clézio. A partir de 13 ans.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mon sauveur s'appelait Slimane. Avant de m'emporter loin du douar fumant, il m'emmena reconnaitre les miens.Je les vis dans le long alignement des corps posés sur le sol.
-Pourquoi t'a-t-il imposé cela?
-Il me l'expliqua plus tard. Il le fit pour moi et pour lui. Je devais voir mes morts. Il faut les voir , tu sais, Felix, car sinon un espoir fou subsiste et l'on peut perdre sa vie à la recherche de ceux dont dont n'admet pas la mort. Tu comprends? Pour Slimane aussi, c'était important. Pour qu'il remplisse son pleinement son rôle de protecteur, il fallait qu'il me sache , que je me sache seule au monde. C'est une certitude terrible lorsqu'on a 4 ans.
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Plus tard, il essaya de peindre la vision qui fut la sienne quand il se retourna ce jour-là. Une enfant echevelée, couverte de sang de la tête aux pieds. Mais comment peindre le bond d'animal sauvage qu'elle avait fait en le voyant, et cet effroi dans ses yeux?
Tu l'as compris, je rencontrais là mon troisième père.
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-Quelles choses arrivent ? demanda Slimane.
-Qu'une jument meure en mettant bas.
-Où est-elle?
-Là bas, sous la tente rayée de brun.
-Tu crois pouvoir faire quelque chose, toi? demanda le grand homme noir.
-Je vais essayer, dit Slimane, et l'homme le prit par le bras et l'entraina rapidement avec lui. La nuit tombait.
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-Voici l'homme qui a sauvé ta jument et son poulain.
C'était Kara Muhammad qui parlait, le serviteur fidèle d'Abd el-Kader, celui qui le suivrait jusqu'à sa mort.
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Quiconque imite un peuple lui appartient
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