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EAN : 9782290097991
603 pages
J'ai lu (12/10/2016)
3.3/5   40 notes
Résumé :
Propulsé en 1940 à Londres par le professeur Dunworthy sans la moindre préparation, John Bartholomew intègre la brigade des veilleurs du feu, ces héros qui ont sauvé la cathédrale Saint-Paul des bombes allemandes… À cette époque, de nombreux Londoniens se réfugiaient dans le métro, dont plusieurs stations portent aujourd’hui encore de bien curieux stigmates… Et tandis que d’autres vont chercher la mort beaucoup plus loin, sur les rives antiques du Nil, certains accu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Flouée et déçue.
J'ai acheté ce recueil, après avoir lu Blitz, en pensant qu'il s'agissait d'un roman un peu spin-off, centré sur les Veilleurs de feu durant le Blitz. J'ai rapidement découvert qu'il s'agissait, première déception, d'un recueil de nouvelles. Résolue à voir le bon côté des choses, je me suis dit qu'un ensemble de nouvelles sur les voyages temporels pouvait être sympa. Deuxième déception, il s'agit d'un "best off" de nouvelles et de courts récits de Connie Willis, mais sur des sujets variés. Post-apo, médium, angoisse, tout autant de thèmes différents. Résultat, je suis passée à côté. Je n'ai que peu adhéré à ces récits, certains complètement barrés, il faut l'avouer. Assez peu motivée, j'ai fini péniblement la lecture de ce pavé - plus de 500 p. - par la nouvelle qui m'enthousiasmait le plus : Les Veilleurs. Et là... dernière déception : un goût de trop peu, un personnage principal geignard, un survol, etc.
Il y a tout de même quelques points positifs, notamment les explications de Connie Willis après chaque nouvelle, un petit plus pour éclairer une lecture que l'on vient d'acheter.

LC Thématique Février 2021
Challenge Multi-auteures SFFF
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Plumes féminines 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Pavés 2021
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Datant d'il y a seulement quelques mois, ma découverte des romans de Connie Willis m'apparaît aujourd'hui comme l'une des plus belles expériences de lecture qu'il m'ait été donnée de vivre. le problème, c'est qu'après avoir littéralement dévorée chacun des volumes de sa série mettant en scène des historiens capables de voyager dans le temps (« Le grand livre », « Sans parler du chien » et le diptyque « Blitz »), je n'avais plus rien à me mettre sous la dent...

Les éditions « J'ai lu » sont fort heureusement venues à mon secours puisqu'on leur doit depuis peu la publication des « Veilleurs », un recueil constitué de certaines des plus célèbres nouvelles de cette grande dame de la science-fiction. Mais l'auteur se montre-t-elle aussi douée pour les histoires courtes que pour les grandes fresques historiques ? Incontestablement oui et chacune des neuf nouvelles présentes au sommaire est là pour le prouver. Au programme : des tombeaux égyptiens, Hollywood et ses charlatans, Londres à l'heure du Blitz, mais aussi des extraterrestres pacifistes au regard perturbant, des vents étranges soufflant dans les couloirs du métro, sans oublier une Amérique futuriste où les femmes ont réussi à se débarrasser de leurs règles ou bien dans laquelle les chiens ont totalement disparu. Tentant, non ? Chaque nouvelle est suivie de commentaires dans lesquels l'auteur nous en dit un peu plus sur la rédaction de ses différents textes : le contexte dans lequel ils ont été rédigés, la façon dont elle en a eu l'idée, le message qu'elle voulait faire passer... On trouve également à la fin de l'ouvrage la retranscription de trois discours récemment prononcés par Connie Willis à l'occasion de différentes remises de prix. « Je me suis encore retrouvée à sourire, les larmes aux yeux, chaque fois que je finissais d'en lire un », nous explique l'éditrice qui a choisi de les publier. Et c'est effectivement ce qui se passe tant l'amour que l'auteur porte aux livres, à leurs personnages et à leurs auteurs ne manquera pas de résonner chez tous les passionnés de littérature.

On retrouve évidemment dans les nouvelles qui peuplent ce recueil quelques unes des thématiques chères à l'auteur, à commencer par la période du Blitz, déjà mise en scène dans les deux tomes d'un diptyque consacré à cette période : « Black out » et « All clear ». La nouvelle « Les veilleurs du feu » s'inscrit d'ailleurs dans le même univers que ces romans puisqu'on y a à nouveau affaire à un historien envoyé dans le temps pour en apprendre davantage sur ces volontaires chargés de protéger chaque nuit la cathédrale Saint Paul des bombes envoyées par les Allemands. Un texte minutieusement documenté et redoutablement immersif. Il est aussi question du Blitz dans « Les vents de Marble Arch », nouvelle poignante dans laquelle un homme en visite à Londres se trouve à plusieurs reprises frappé dans les couloirs du métro par des vents violents, porteurs d'odeurs et d'impressions atroces. Et si ces vents n'étaient justement que des échos de la Seconde Guerre mondiale et portaient le désespoir et la terreur des Londoniens réfugiés dans les stations de métro ayant été touchées par les bombardements ? On retrouve cette même ambiance un peu oppressante dans « Morts sur le Nil » où Connie Willis fait appel à l'un de ses auteurs fétiches, Agatha Christie. Avec la nouvelle « Infiltration », c'est à H. L. Mencken que l'auteur rend cette fois hommage tout en proposant une critique acerbe de la crédulité des membres du show-business, si aisément escroqués par tous ces voyants, canalisateurs ou autres charlatans qui pullulent dans leur sillage.

Autre thème cher à l'auteur abordé dans le recueil : la disparition d'un monde. Dans « Une lettre des Cleary » Connie Willis met ainsi en scène le quotidien d'une famille vivant complètement isolée pour des raisons assez floues. du moins jusqu'à ce que l'arrivée d'un courrier inattendu ne nous fasse réaliser ce dont il est réellement question. Une nouvelle habillement tournée et teintée de nostalgie. Il en va de même de celle chargée de clore le recueil, « Le dernier des Winnebago », dans laquelle on découvre un monde où les chiens ont totalement disparu, victimes d'une redoutable épidémie. Certains textes sont fort heureusement là pour donner un peu plus de légèreté au recueil, à commencer par « Même sa Majesté », une nouvelle hilarante dans laquelle l'auteur se moque gentillement de la théorie apparemment en vogue selon laquelle les règles seraient vécues aussi mal par les femmes à cause de notre société patriarcale qui nous pousserait à les considérer comme une malédiction alors qu'on devrait plutôt les accueillir avec joie. Enfin, « Tous assis par terre » aborde de façon singulière la question de la présence sur terre d'extraterrestres et surtout celle de la façon dont il conviendrait d'entrer en contact avec eux... Et si la réponse se trouvait dans les chants de Noëls... ? Un texte amusant mais porteur d'un noble message.

Un recueil idéal pour découvrir Connie Willis qui signent avec ces neuf nouvelles des textes tour à tour comiques, tragiques, angoissants ou perturbants mais qui sonnent toujours justes et vrais, quand bien même le propos concernerait des extraterrestres, des voyages temporels ou encore des revenants. Mais n'est-ce pas justement à cela qu'on reconnaît un grand auteur ? Alors un seul conseil si vous n'avez encore rien lu de Connie Willis : courrez-y, vite !
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Ces nouvelles de Connie Willis sont toutes réussies, l'avant-propos est plein d'humour, l'autrice ne se prend pas au sérieux et les discours finaux (prononcés ou pas), en particulier le premier, m'ont séduite et ont grandement contribué au nombre d'étoiles que j'ai attribué à ce recueil.
Les notes à la fin de chaque nouvelles sont très pertinentes et éclairent le récit en découvrant en même temps quelques fragments de la vie de l'autrice qui nous explique dans quelles circonstances elle a eu l'idée de chaque histoire.
- La lettre des Cleary : écrit en 1982 mais prémonitoire comme la plupart de ces écrits. On comprend mieux l'attitude des adultes à la fin du récit.
- Au Rialto : la situation est cocasse et là encore on pige à la fin.
- Morts sur le Nil : parodie d'Agatha Christie, une des multiples auteur(e)s que C. W. admire. Au début, jJ'ai pensé à Lost, la série qui m'a fait aimer les séries. Tout est suggéré.
- Les veilleurs de feu : titre qui a donné son nom à l'ouvrage et qui préfigure Blitz, un grand roman.
- Infiltration : le monde des médiums dévoilé par un journaliste et une fille de riche avec de l'humour et du suspense là où l'on ne l'attendait pas (et une histoire d'amour en prime).
- Même sa Majesté : de la SF féministe avant l'heure de #metoo.
- Les vents de Marble Arch : "nous vieillirons ensemble" dans le tube londonien.
-- Tous assis par terre : un beau message d'union et de pacifisme transmis par des extraterrestres presque désespérés.
- le dernier des Winnebago : une référence à la disparition de toutes choses (je vous recommande d'ailleurs de souscrire à la lettre "La disparition" qui évoque cette perte).
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Recueil de nouvelles
Une lettre des Cleary, 1988 Prix Nebula de la meilleure nouvelle courte 1982 Là les bras m'en tombent un Prix Nebula pour ça! Sans rire ? Pour cette nouvelle Willis explique : l'inspiration lui est venue à une époque ou elle attendait avec beaucoup d'impatience les réponses à ces envois de manuscrits qui n'intéressaient, mais alors vraiment pas (hum ! Hum !), les éditeurs. En lisant cette nouvelle primée Nebula je me pose la question: Pourquoi un tel revirement de la part des éditeurs?
Au Rialto, 1995 Prix Nebula de la meilleure nouvelle longue 1989
Style très très bavard comme celui de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows:
Nouvelle pourtant très « Willis » c'est à dire avec un humour primesautier et de première fraîcheur (j'en ris encore) à laquelle on ajoute de vraies théories scientifiques tout ce qu'il y a de plus vraies du Schrödinger, Heisenberg, Mandelbrot, Lorenz... du lourd la caution scientifique quoi ! auxquelles se mêlent un chassé- croisé amoureux très cucul, des extravagances hollywoodiennes mais vraies et quelques situations absurdes presque drôles tout ça pour faire le parallèle avec les ondes particules/ l'entropie ou la théorie du chaos: le bordel! Une nouvelle qui auraient pu être écrite par Igor et Grichka
Voilà voilà voilà
Ayant lus ces deux premières nouvelles ( primées) qui m'ont laissé sur le C… j'ai préféré m'en tenir qu'aux nouvelles primées juste pour voir si les autres étaient de la même eau!
Elles le sont!
Morts sur le Nil, 1995 Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1994 -
Toujours la même sauce Willis: un point de référence ou deux où s'immerger dans un contexte SF (?) ici Agatha Christie et «mort sur le Nil» et un tombeau égyptien lieu hautement anxiogène le reste blablabla le mari volage, l'épouse qui zieute etc. Qualifié pompeusement par Willis d'«horreur» mais qui serait plutôt tout au plus un mauvais rêve et en tous cas un mauvais écrit!
Les Veilleurs du feu, 1984 Prix Hugo de la meilleure nouvelle longue 1983 et prix Nebula de la meilleure nouvelle longue 1982 – J'ai eu l'impression (et pas que) de relire «Black out» et «All clear» et donc de retomber sur l' obsession de Willis pour la cathédrale saint Paul et le blitz Hormis le saut dans le temps qui n'est même formulé ou est la SF?
Infiltration, 2015 Prix Hugo du meilleur roman court 2006 idem Cette fois du spiritisme mâtiné d'horreur , ici toujours la référence à l'Égypte anxiogène avec une spirite appelée Isus (pas Isis non Isus) et un quiproquo à peine vaudevillesque entre des dames, une enquête et une idylle entre deux des dames. Très bavard! La SF?
Même Sa Majesté, 1995 Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1993, prix Nebula de la meilleure nouvelle courte 1992 et prix Locus de la meilleure nouvelle courte 1993 -
Une petite nouvelle hautement éducative sur les menstrues féministes des femmes menée au pas de charge par six personnages féminins auxquelles Willis a ajouter un pauvre faire-valoir masculin, énamouré bien entendu le mâle. Une conversation féminine plein d'esprit et reconnaissons-le assez drôle mais de SF point Ah si une jeune péronnelle s'est fait greffer des «cils clignotants»! Voilà où on en est avec le second degré en SF
Les Vents de Marble Arch, 2001 Prix Hugo du meilleur roman court 2000 -
Nouvelle très mondaine où plutôt bobo à London: Beaucoup de papotages
sur les spectacles londoniens du théâtre bien entendu haut de gamme et un voyage underground in ze tube
Tous assis par terre, 2015 Prix Hugo du meilleur roman court 2008
6 aliens maussades et une comédie bien agencée tout autour acabi acaba et voilà
Là je n'en peux plus de l'humour primesautier de Willis à chaque page jeux de mots , situations comiques, petites phrases pleines d'humour, bons mots, traits d'esprit et j'en passe on se noie dans une diarrhée fofolle de comique troupier. SF?
le Dernier des Winnebagos, 1992 Prix Hugo du meilleur roman court 1989 et prix Nebula du meilleur roman court 1988 Étrangement cette nouvelle est la plus intéressante. le ton n'est pas à la rigolade et on ne s'en plaint pas car il y a un suspens assez consistant le contexte: un monde apocalyptique sans canidés décimés par un virus, un monde sous surveillance permanent, des restrictions de circulation (merci les verts), une société supra étatique omniprésente et omnisciente (merci Zuckerberg, Page,Sergey, Musk et consorts) rien de nouveau et donc même pas de l'anticipation mais une bonne intrigue policière. Ce qui vaudra à Willis sa seconde étoile dans ma critique ouf!
Résumons
Une nouvelle post-apocalyptique d'une épaisseur SF fantomatique, une nouvelle avec caution scientifique un peu prétentieuse, une nouvelle d'horreur pour amateur de conte de fées sans SF une nouvelle de fantastique, une nouvelle féministe mondaine, une nouvelle sur les chants de noël avec 6 aliens mal embouchés, etc.
Mais Où t'es, SF, où t'es ? Où? Ah là! là!Les jurys sont-ils tombés sur la tête? Ou alors le business!
Certes c'est bien écrit, un petit second degré permanent et inébranlable qui a la longue irrite surtout quand on attend de la SF et qu'elle n'arrive pas mais même cette prose vaut-elle un quelconque prix?
Une imposture :Willis cache l'indigence de ses textes sous un rythme de mitraillette procédé très intelligent qui fait mouche ( la preuve les prix) le problème c'est que le lecteur est pris pour un couillon car lorsqu'il est pris sous le feu de ces tirades humoristiques à rallonges il reste scotché devant son livre par politesse pour voir...
Très déçu je vais regarder Willis d'un autre oeil!
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Avant-proposUne lettre des ClearyCe texte est une vision très fine de la classique fin du monde, vue toutefois avec l'espoir des yeux d'un enfant. C'est rempli d'éléments non dits, mais pourtant visibles.Au RialtoCe congrès scientifique à Hollywood, avec ses quiproquos, ses portes qui claquent, a en lui un indéniable potentiel de vaudeville, mais aussi une vraie galerie de personnages.Morts sur le NilIl y a là-dedans un hommage évident et appuyé au roman policier façon Agatha Christie. Mais il y a aussi cet déstabilisation progressive qui fait le coeur de [book:Passage]. Et du coup, évidement, je n'ai pas pu m'empêcher de voir dans le voyage de ces couples une espèce de métaphore de la mort.Les Veilleurs du feuLa première nouvelle des historiens voyageurs du temps. Et John Bartolomew, ce personnage qui émaille les autres textes, apparaît (comme la plupart de ses condisciples), complètement perdu dans cette cathédrale menacée par le Blitz. Et ce sans parler du "caméo" de Krivin, qui explique presque timidement que le voyage dans le temps n'est pas forcément si facile à vivre (lisez [book:Le Grand Livre]).InfiltrationDes enquêteurs sceptiques chez les escrocs surnaturels, une star d'hollywood et un journaliste intelligent, observateur, mais qui ne voit pas ce qui lui saute aux yeux. C'était vraiment génial.Même sa MajestéUne nouvelle réjouissante sur les règles féminines. J'ai gloussé à sa lecture, et apprécié l'art du dialogue de Connie Willis.Les Vents de Marble ArchEvidement que Connie Willis aime Londres et son métro. Mais m'infliger cet ascenceur émotionnel, où j'ai authentiquement cru que le couple central de cette histoire allait se séparer. Ca n'est pas si charitable avec le pauvre lecteur.Tous assis par terreUne vraie nouvelle de premier contact, réjouissante parce que c'est une oeuvre de cette auteure. La manière dont elle a su partir de son hobby de choriste pour construire un récit fin et habile, rempli de personnages aussi divers que bien décrits, est certes typique, mais aussi particulièrement réussie.Le Dernier des WinnebagosPeut-être le moins bon texte du récit : il part dans une espèce d'anticipation façon années 50, qui n'est pas vraiment dans le ton, ni dans le style de l'auteure.Anne Lesley GROELL, Note de l'éditriceL'éditrice nous explique gentiment pourquoi ces discours ont été inclus.Discours de l'invitée d'honneur Convention mondiale de science-fiction 2006 Sans mentir, j'avais les larmes aux yeux. Vraiment. Un texte beau et poignant sur l'intérêt de la lecture.Discours de secours pour la remise du Grand Master AwardUn autre discours, peut-être moins poignant que le premier, mais tout aussi beau, qui parle cette fois de l'intérêt des lecteurs pour la lecture.Discours de la lauréate du Grand Master AwardConclusionJ'adore cette auteure. Vraiment. Ces romans sont toujours incroyablement vivants. Et ces nouvelles confirment à la fois la variété et les qualités de son talent.Et quand je lis dans ses notes que ses manuscrits ont été refusés ... Je me dis qu'on a perdu tellement d'oeuvres de qualité.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'ai trouvé dans les livres ce que je cherchais, ce dont j'avais besoin, ce que je voulais, ce que j'aimais quand je n'avais plus rien d'autre à quoi m'accrocher. Les bibliothèques publiques m'ont sauvé la vie. Et elles m'ont appris la plus belle, la plus importante des leçons : « On a toujours tendance à croire que sa douleur, son chagrin, n'ont pas de précédent dans toute l'histoire du monde, a dit James Baldwin. Et puis on ouvre un bouquin. C'est grâce aux livres que j'ai compris une chose : ce qui me faisait souffrir le plus était précisément ce qui me rattachait à mes congénères, vivants ou disparus. » (Discours de l'invitée d'honneur Connie Willis à la Convention mondiale de science-fiction 2006)
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Les livres sont des choses merveilleuses. Ceux qui les voient comme une fuite de la réalité, comme quelque chose qu'on ferait mieux de lâcher pour aller jouer dehors, comme une simple distraction, ou un divertissement, ou une perte de temps ont complètement tort. Jamais les hommes n'ont créé chose plus puissante, plus belle, plus importante que les livres. Un livre peut s'affranchir de l'espace, du temps, des langues, des cultures, du sexe, de l'age, et même de la mort pour toucher des gens par delà toutes ces frontières, des gens qui n'étaient peut-être même pas nés au moment de son écriture, et leur donner aides, conseils, compagnie et consolation. (Discours de l'invitée d'honneur Connie Willis à la Convention mondiale de science-fiction 2006)
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Dans ce monde de péchés et de tristesse, il y a toujours certains motifs de satisfaction. Moi, par exemple, je me réjouis de ne pas être républicain. (H. L. Menchen, « Infiltration »)
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(...) les pyramides s'amenuisent dans le lointain, elles glissent lentement hors de ma vue pour disparaître derrière les roseaux qui bordent le rivage. Elles sont dénuées de toute profondeur - on dirait de simples triangles jaunes plantés à la verticale dans le sable.
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Les auteurs ne comprennent pas vraiment d’où leur viennent leurs idées, ou comment ils les transforment en mots. Sans compter qu’on se retrouve bien souvent avec un résultat qui a peu en commun avec ce qu’on voulait faire. Quand vous écrivez un texte, votre subconscient s’amuse souvent à penser à autre chose. Mais comme je n’ai nullement l’intention de vous parler ici de mes traumatismes d’enfance, les arcanes de mes nouvelles risquent fort de vous rester en grande partie inaccessibles…
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Vidéo de Connie Willis
Blitz : L'intégrale de Connie Willis aux éditions Bragelonne
Oxford, futur proche. L'université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement. Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d'enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein coeur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n'importe où, n'importe quand, pour Polly... Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que L Histoire elle-même est en train de dérailler. Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?
Vous pouvez commander Blitz : l?intégrale sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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