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EAN : 9782290011942
285 pages
J'ai lu (24/06/1999)
3.61/5   59 notes
Résumé :
Traversant le ciel de Lone Pine (Minnesota), une caisse noire, gigantesque, est venue atterrir près de la rivière, écrasant au passage la voiture d'un pêcheur de truites.
Surprise et effroi chez les gens de Lone Pine. Une météorite ? La NASA ? Journaux, TV, le Président lui-même à Washington, tout le monde est en alerte...
Et l'émotion croit : la caisse s'élève et se pose à nouveau. Elle avance maintenant dans la forêt, dévorant les arbres. Le mystèr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Les Visiteurs (The Visitors) est un roman de Clifford D. Simak d'abord paru en feuilleton en 1979 dans la revue Analog. Il nous offre ici un roman captivant d'invasion extra-terrestre.

L'histoire en quelques mots : des caisses noires géantes arrivent sur Terre pour manger des arbres. Totalement ignorés, les humains se demandent s'il s'agit d'une invasion ou de quelque chose d'autre.

Ce que j'ai aimé c'est avant tout l'absence de tout « artifice hollywoodien ». L'intrigue avance tranquillement avec d'un côté les journalistes et de l'autre la Maison blanche et sa clique (j'ai trouvé qu'ils étaient tous un peu trop honnêtes). Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Beaucoup de questions, beaucoup d'hypothèses mais comment communiquer avec les Visiteurs pour obtenir des réponses ?

Tout le monde aimerait bien se convaincre qu'ils sont venus en paix…

A la fin J'ai beaucoup aimé cela ainsi que le parallèle entre

Très bon moment de lecture.




Challenge SFFF 2022
Challenge XXe siècle 2022
Challenge multi-défis 2022
Challenge mauvais genres 2022
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> Lone Pine, Minnesota, dans les années 80. Soudainement, une mystérieuse et immense “caisse” noire apparaît. Totalement dépourvue d'antennes, d'appendices ou d'ouvertures, elle est un parallélépipède parfaitement noir. Elle se dirige vers la forêt et commence à “manger” les arbres.

J'avais envie de me replonger dans la Science-Fiction de l'“âge d'or”.
J'ai relu quelques romans de Clifford D. Simak, tels que “Au carrefour des étoiles” et “Dans le torrent des siècles”, ainsi que des oeuvres de Théodore Sturgeon, comme “Cristal qui songe”.

Le décor, typique de Simak, se situe dans un paisible village au coeur de la plaine américaine, peuplé de gens ordinaires.

Le roman se développe tel une colline en pente douce.
Petit à petit, l'étrangeté s'accumule.
La montée est tranquille, mais la tension grandit progressivement, jusqu'à ce que l'on réalise soudain à quelle hauteur on s'est élevé.

L'intrigue nous fait suivre divers groupes de personnages : des journalistes, l'entourage du président à la Maison Blanche.
Le rythme du récit est marqué par le passage d'un groupe à l'autre.

Les “choses”, au sens propre comme au figuré, sont hermétiques.
Pourquoi sont-elles là ? Est-il possible de communiquer avec elles ? Représentent-elles une menace ?

Elles ne parlent pas, mais leurs actions nous entraînent toujours plus loin dans l'inconnu.
Ce qu'elles font déroute tout le monde.
Comme un sauteur à ski propulsé brusquement plus haut et plus loin par une ultime poussée, Clifford D. Simak nous emmène vers un dénouement à la fois abrupt et vertigineux.

Tout au long du livre, règne une sorte d'optimisme bienveillant.
Les politiciens ne sont pas aussi cyniques qu'on pourrait le craindre.
Malgré l'étrangeté, un contact bienveillant semble possible.

En conclusion

Ce roman dégage un charme suranné, mais offre une intrigue qui se développe de manière habile, avec une fin qui laisse le lecteur imaginer de nombreuses possibilités captivantes.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Lu au début des années 80, je garde le souvenir d'un roman passionnant reposant sur une inventivité jubilatoire et un scénario, d'abord bon-enfant, puis devenant progressivement angoissant au fil des pages.

L'impact de ce type de lecture est forcément bien moindre de nos jours auprès d'un public élevé chez Star Wars, gavé de séries Netflix et de films Marvel.

Je ne vais pas faire le coup de "c'était mieux avant", mais je suis parfois nostalgique du temps où le lecteur, par un travail d'élaboration intérieure, participait à l'oeuvre qu'il lisait, comme un acteur ou un metteur en scène apporte sa contribution à l'interprétation d'une pièce.
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Simak me plaît depuis toujours, mais il a tellement écrit qu'on ne sait plus quel livre choisir, une fois passé "Demain les chiens".
Celui-ci est vite lu, agréable, sans pour autant être simplet. On a l'impression de se retrouver devant sa télé, à l'époque de la "Dernière séance", pour un vrai bon film d'autrefois.

Oui, une histoire toute simple. Avec des gens comme on en connaît tous: la fille qui attend son copain pour le traîner à un concert, l'ivrogne du coin qui cuve, le rédac-chef du journal qui veut boucler son édition, le type qui cherche un coin de pêche ...
Et d'un coup, d'un seul, PLAF ! Une chose de l'espace entre dans ce petit monde tranquille. Pas un vaisseau rutilant, pas une soucoupe qui clignote, non: une caisse . Un colis. Une boîte. Un truc noir et vaguement cubique, quoi.

Vous l'aurez compris, pas d'effets spéciaux superflus , pas de grands dispositifs technologiques dans cette histoire; mais en revanche, et sans jamais sortir du quotidien, une vraie réflexion sur la rencontre avec l'Autre. Sur ce qu'elle provoque dans notre monde.

Et sur ce qu'on a vraiment envie de vivre, d'être, de changer.
Une réflexion bien à propos, je crois ...
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Je viens à peine de terminer ce roman et je dois dire que je suis un peu perplexe.

J'ai trouvé l'histoire très bien contruite , nous offrant une vision des péripéties de divers points de vue. L'écriture est très facile à comprendre, la lecture est fluide .
L'auteur nous donne une pléthore de détails sans pour autant ralentir la cadence du récit.
Bref jusque là tout va bien. Ce qui me chagrine, du moins quelques minutes après avoir refermé ce livre, c'est la fin.
Je n'arrive pas à savoir si je l'aime ou non, si ça sent la fin bâclée ou le coup de génie.
Si elle est abrupte, elle laisse en revanche au lecteur un sacré sujet de réflexion, de quoi se triturer les méninges une bonne semaine. Non pas pour la comprendre, mais pour en imaginer la suite, l'étirer, la compléter.

Je reviendrai peut être modifier cette critique dans une petite semaine, quand j'aurai fini de terminer ma propre fin de ce roman.
Il restera pour moi une expérience assez inédite de lecture. A tester!
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Foutus Peaux-Rouges. Toujours à râler pour leurs droits. A prendre des grands airs. A s'appeler des Américains d'origine. Plus des Indiens. Dieu de Dieu, non, maintenant ils sont des natifs américains! Et ils disent que nous leur avons pris leur terre.
Norton rit tout bas.
- Ma foi, si on réfléchit, nous leur avons bien pris leur territoire. Et quoi que vous en pensiez, George, ce sont des Américains d'origine. S'ils veulent s'appeler comme ça, il me semble qu'ils en ont le droit. Ils étaient là avant nous et nous leur avons bien pris leur terre.
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A la station service du coin, le pompiste qui glissait l'embout de son tuyau dans le réservoir de la voiture du banquier, leva la tête et regarda par-dessus son épaule.
- Bon Dieux, Kermit, regardez-moi ça!
Le banquier leva les yeux.
La chose dans le ciel était énorme, noire, et passait très bas. Elle ne faisait aucun bruit. Elle flottait là, en descendant lentement vers le sol. Elle remplissait la moitié du ciel.
- Un de ces OVNI, dit le pompiste. Le premier que je vois. Dieu qu'il est gros! J'aurais jamais cru qu'ils étaient si gros!
Le banquier ne répondit pas. Il était trop pétrifié pour parler. Il ne pouvait bouger un muscle.
Dans la rue, Sally la serveuse hurla. Elle lâcha son balai et se mit à courir droit devant elle, sans cesser de hurler.
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— Nous mettrions fin à la course au dollar. A la course folle, économique et sociale. Nous travaillerions ensemble en visant des buts solidaires. Nous mettrions fin à l’intense concurrence personnelle qui nous tue. Sans cette préoccupation égoïste que notre technologie et le système économique fondé sur elle encouragent, nous n’aurions guère de raisons de trancher la gorge du voisin pour notre avancement personnel
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Quand les gens ne savent pas quoi faire, ils se tournent brusquement vers la religion, ou ce qui passe à leurs yeux pour de la religion. C’est en somme une retraite mystique dans l’irréalité. C’est une quête de compréhension de forces qui dépassent notre entendement, la recherche d’un symbole qui comblera le fossé d’incompréhension.
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- Et si ça nous transformait, interrompit le sénateur, si ça nous délivrait de ce que tu aimes appeler la tyrannie de la technologie, si nous avions l'occasion d'un renouveau, qu'en ferions-nous?
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Video de Clifford D. Simak (1) Voir plusAjouter une vidéo
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