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Hubert Tézenas (Traducteur)
EAN : 9782266168816
416 pages
Pocket (07/03/2007)
3.63/5   108 notes
Résumé :
A Los Angeles, un homme agonise dans une ruelle. Aux policiers dépêchés sur place, il murmure quelques mots : il cherche son fils... Elvis Cole. Quand le célèbre détective arrive sur les lieux, il est trop tard, l'inconnu vient de rendre son dernier souffle. Cet homme mystérieux serait donc son père ? Les souvenirs affluent alors : sa mère, mentalement fragile; lui, enfant livré à lui-même ; et ce père, désespérément inconnu. Accompagné de ses fidèles acolytes, Elvi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai pris grand plaisir à lire ce très bon Crais, dans la droite ligne de moult autres opus des aventures d'Elvis Cole et Joe Pike, duo riche en couleurs.

Intrigue intéressante, rebondissements, action, humour, tout y est, j'ai passé un très bon moment avec ce livre :-).
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Et voilà un Cole/Pike ma foi bien réussi. Scénario solide : un inconnu, abattu dans une rue sombre de Los Angeles en pleine nuit, aurait dit juste avant de mourir qu'il était le père d'Elvis. Cole, pas Presley. Voilà donc le "meilleur détective du monde", célébré ainsi par les médias, sur la piste de cet homme, associé ou presque à l'équipe policière. Car oui, Elvis Cole n'a pas connu son père, et n'a jamais pu savoir qui il était.

Pas mal de rebondissements, l'histoire est bien léchée. le dénouement n'apparaît que dans les dernières pages. Je ne mets que 4 étoiles et pas 5, même si je note assez large, parce qu'il y a une histoire de cendres qu'on fait disparaître, on ne sait même pas pourquoi. Si quelqu'un a compris, qu'il le fasse savoir. Possible que quelques pages aient sauté à la traduction, ou que je me sois endormi pendant la lecture.

Un bon "Crais", réussi. Plus j'avance, plus je trouve des similitudes avec Coben. Ces deux auteurs ont leur héros récurrent (Cole/Pike pour Crais, Bolitar pour Coben) et ils font aussi en parallèle des livres "one shot". Une richesse d'écriture, des histoires bien charpentées. Les héros récurrents vivent leur vie, peuplée de sentiments qui évoluent. Dans celui-ci, Elvis se sépare progressivement de la belle Lucy, et de son fils, car Elvis est trop dangereux pour son entourage. Alors que Starkey, déjà morte une fois, montre doucement le bout de son nez.

A lire avec plaisir !
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Elvis Cole n'a jamais connu son père. Sa mère était mentalement malade. de temps à autre, elle disparaissait sans crier gare et Elvis se retrouvait seul. C'était alors son grand père qui s'occupait de lui. Il avait survécu à cette enfance malheureuse été était devenu d'abord policier puis détective.
En 1969, une famille est assassinée sauf une petite fille de 4 ans. On se retrouve quelques décennies plus tard. Une inspectrice, Kelly Diaz retrouve un homme mourant. D'après elle, le mourant a eu le temps de lui dire qu'il était venu pour retrouver son fils, Elvis Cole. de plus, le mort a sur lui des coupures de journaux le concernant.

L'homme assassiné n'a aucune identification sur lui. Elvis Cole, même s'il rêve que ce soit son père n'y croit absolument pas. Ce rêve est d'autant plus pressant qu'il a désespérément cherché cet homme pendant toute sa jeunesse. Croyant qu'il était un homme obus, il s'est enfui de chez lui à plusieurs reprises pour rejoindre un cirque qui avait un numéro d'homme obus.

Avec la permission de l'inspectrice Kelly Diaz, Elvis Cole mène une enquête minutieuse, vérifiant chaque piste et en cherchant d'autres. Pendant cette enquête, il y a quelques actions d'éclat, et Joe Pike est mis à contribution mais sans plus. Rien de comparable avec les autres romans de Robert Crais.

Carol Starkey qui est l'héroïne d'Un ange sans pitié et qui l'a déjà aidé dans le Dernier détective est follement amoureuse de lui et fait des mains et des pieds pour l'aider dans son enquête, mais Elvis Cole n'a d'yeux que pour Lucie Chénier qui l'a quitté pour retourner vivre à la Nouvelle Orléans.

Ce n'est que vers la fin, alors qu'on connait l'identité que le rythme s'accélère et que le danger s'accroit.

Comme d'habitude, le dénouement rend toute la situation plausible. Ce n'est pas son meilleur roman. Robert Crais est meilleur dans les romans où il y a beaucoup d'action et dans lesquels le rythme est endiablé.
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Elvis Cole est un détective privé très renommé à Los Angeles depuis qu'il a résolu une délicate affaire de kidnapping quelques mois auparavant. Vêtu de chemises hawaïennes et conduisant un cabriolet Sting Ray 66 jaune, il pourrait même être le meilleur détective du monde. Et c'est vrai qu'il est assez fort pour mener des enquêtes, aidé de son fidèle ami Joe Pike et de Carol Starkey, ex-flic de la Brigade de Déminage, très gravement blessée lors d'une explosion, aujourd'hui versée à la Brigade des Mineurs et surtout amoureuse du privé.
Appelé sur les lieux d'un crime par une inspectrice du LAPD, Cole se retrouve face à son passé lorsque l'inspectrice lui annonce que la victime lui a avoué, juste avant de mourir, qu'il était son père, ce père que Cole n'a jamais connu et qu'il a cherché en vain durant toute sa jeunesse fugueuse. Avec l'assentiment de l'inspectrice, Cole va enquêter sur le mystérieux individu dont on ignore tout.
Débutent alors une recherche minutieuse d'indices et une série d'interrogatoires parfois musclés pour faire la lumière sur le passé du mort et résoudre l'affaire en suivant des pistes parfois friables mais toujours plausibles dans un scénario bien ficelé même si le dénouement se laisse entrevoir bien avant la fin. Petit bémol pour aller dans le sens de Cormorobin : les crânes déterrés et réduits en cendre dont on ne sait pas à qui ils appartiennent.
Cole mène ses investigations un peu à la manière d'un Mike Hammer ou d'un Lew Archer (il y a pire comme références), c'est classique, pas très original mais diablement efficace et le lecteur se laisse embarquer dans l'histoire, ses rebondissements et la psychologie des personnages avec plaisir. J'ai découvert cet auteur avec ce bouquin. J'attaque immédiatement le suivant dans deux minutes chrono. C'est d'ailleurs le titre du bouquin !
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Elvis Cole est détective dans la Cité des Anges. Depuis sa brillante intervention dans le kidnapping d'un enfant et sa libération, il a les faveurs de la presse et de l'opinion publique. Mais lorsque l'Inspecteur Kelly Diaz l'appelle pour lui dire qu'un homme victime d'une agression l'a désigné, avant son décès, comme son fils, tout le passé d'Elvis lui saute au visage car il a été élevé par une mère souvent absente qui cachait bien des aspects de sa vie, et surtout ne lui avait jamais révélé le nom de son géniteur. D'abord incrédule puis perplexe, Elvis glane des informations sur ce mort mystérieux et anonyme et en compagnie de Joe Pike, tente d'exploiter de minuscules indices et de remonter de minces pistes.


Voilà un roman surprenant car il démarre classiquement, sans grande originalité, selon le modèle de la production de masse américaine, au point que j'ai failli en abandonner la lecture. Mais étonnamment, à mesure que l'enquête d'Elvis progresse, elle se densifie, des ramifications intéressantes se créent entre les divers personnages, des pistes s'ouvrent, le mystère s'épaissit, pour aboutir à une intrigue complexe et crédible dont le dénouement est inattendu, et imprévisible avant d'atteindre les dernières pages.


De plus, les personnages sont attachants, bien campés, sans faiblesse ni outrance, et Robert Crais  fait ressentir au lecteur toute la douleur d'Elvis, sur les traces de son passé. Mais que va-t-il trouver exactement ? Un père ? Qui sait ?
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il m'était arrivé dans ma jeunesse de fuguer pour courir les fêtes foraines. Je fuguais parce que ma mère m'avait raconté que mon père était un homme-obus. Çà paraît idiot, non ? Ma mère ne m'avait jamais dit comment s'appelait mon père, ne m'avait jamais montré une photo de lui, ne me l'avait jamais décrit. Mon grand-père et ma tante n'étaient pas mieux informés que moi. Avec le temps, que mon père ait été un homme-obus n'avait plus eu d'importance.
Ce qui comptait c'est que, dans mes rêves, parfois, il venait me chercher.
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Les mecs les plus dégénérés, les plus tordus, les plus tarés qu’on puisse imaginer. Vous savez ce qui les différencie de tous les autres ? Quand les gens normaux sont tentés de commettre une folie, ils se retiennent. Ces enfoirés-là, ils passent à l’acte.
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Ceux qui viennent de se faire massacrer là-dedans, peut-être qu’ils ont crié tous les trois de toutes leurs forces mais que personne n’a rien entendu parce qu’un avion passait, qu’un clebs aboyait ou qu’il y avait cette saloperie de Juste prix à la télé, ou peut-être simplement parce que c’est arrivé trop vite.
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Sa maladie était une chose triste, que personne n’avait le droit de juger. Son seul vrai crime avait été de me léguer un rêve, et je lui en avais voulu. Mes vrais crimes étaient plus graves. Comme cette douleur au côté, certaines choses doivent simplement être acceptées, et surmontées.
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Depuis son départ de Mar Vista, elle n'avait cessé de se répéter ce qu'elle ferait et comment elle le ferait : elle frapperait à sa porte, elle l'entraînerait jusqu'au canapé, et elle l'obligerait à poser son cul dessus. Elle lui dirait : "Bon, écoutez-moi, je suis sérieuxe; vous me plaisez et je crois que vous m'aimez bien aussi, alors arrêtons de faire comme si on n'était que des bons potes et comportons-nous en adultes, d'accord ?" après quoi elle l'embrasserait et n'aurait plus qu'à prier pour qu'il ne l'envoie pas bouler.
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