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Jean-Louis Chevalier (Traducteur)
EAN : 9782081214576
320 pages
Flammarion (08/04/2009)
3.12/5   8 notes
Résumé :
Eté 1953. Fille d'un célèbre écrivain, Anna Severell souffre de vivre dans l'ombre de son père. Adolescente sensible renvoyée du lycée après avoir fugué, elle cherche soutien et affection auprès d'un ami de la famille, Oliver Canning, qui devient au cours de l'été son mentor et passe beaucoup de temps avec elle. Il la met en garde: si elle continue à respirer " l'air raréfié " distillé par son père, elle ne sera plus qu' " un fantôme, une ombre ". Automne 1953. Anna... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une histoire de lâcheté et d'hypocrisie. Ca se passe dans la bonne société – des gens cultivées et aisées, dans les années 50. le désarroi d'une adolescente aux parents incapables d'affection. Des portraits physiques réussis, mais une profusion de dialogues qui me semblent fabriqués.

J'avais choisi ce livre parce que j'ai aimé la nouvelle Sucre.
Dans l'introduction, Byatt évoque la genèse de ce roman. Elle avoue avoir eu comme modèles Elizabeth Bowen et Rosamond Lehmann.
Extraits de l'introduction : « J'ai écrit un roman sur une fille dotée d'un idéal et d'un père inabordable. [Cette fille est une personne] qui porte le poids amorphe de sa vie future. »

Extrait du roman, le portrait de Lady Hughes-Winterton
« Elle était ni grande, ni boulotte, mais donnait l'impression d'une sveltesse uniquement due à l'impitoyable amincissement de ses hanches et à l'encore plus impitoyable enserrement dans un corset de son abondante poitrine. Dieu l'avait destinée à être une grosse dondon et elle avait déjoué ses desseins. [ ] Elle était certes vêtue de tailleurs de tweed, beige et d'un violet trompeusement discret, mais ses jupes n'étaient pas déformées. [Elle était] de ces femmes qui s'affalent avec désinvolture, genoux écartés, exposant à qui leur fait face sous le bon angle un bout de cuisse ferme, la jonction d'une jarretelle et d'un bas, le bord festonné d'une épaisse culotte en soie violette. Elle avait la peau claire et douce de la femme qui est naturellement une grosse dondon, et se maquillait peu, à part un trait incongru de rouge à lèvres rouge vif. » p363
C'est ce que je préfère dans ce roman, les portraits. Malheureusement, un portrait réussi ne suffit pas pour donner vie à un personnage, fut-elle Lady Hughes-Winterton.
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Un roman lent, très lent. J'ai mis beaucoup de temps à le lire. C'est pourtant un sujet intéressant, l'emprise de son parent. Que peut faire Anna pour couper avec ce père qui l'a regarde à peine ? Fuir, se conformer, se rebeller, coucher avec l'ami de son père ? Trop lent pour moi.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On doit être le soleil ou rien. Car le soleil n'a pas d'ombre, et c'est là le point.
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