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Les Guerres de la Compagnie tome 4 sur 7

Michel Darroux (Autre)Bernadette Emerich (Autre)
EAN : 9782277215639
252 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.53/5   32 notes
Résumé :
Lui, c'est Sandor, l'aventurier solitaire qui sillonne l'espace à bord de son petit vaisseau, toujours entre deux trafics, toujours entre deux ratés de moteur…
Elle, c'est la belle et fière Allyson, une des navigantes du gigantesque Dublin Again, un des fleurons de la flotte de l'Union.
Et la nuit de plaisir qu'ils passent ensemble dans un port de l'étoile Viking devrait être sans lendemain…
C'est pourtant ce lendemain-là que commence — l'orguei... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un aspect intéressant de l'univers " alliance et union " ..
Ce roman est court ..
il plonge dans le contexte de Forteresse des étoiles mais sous l'angle des marchands principalement ..
L'intrigue s'articule autour de trois points :

Un prospère vaisseau marchand le " Dublin Again " et certains de ses membres d'équipages .
La flotte de guerre de l'union et des contrebandiers.

Un solitaire qui possède son cargo familial la "Lucy "Il est au bord de la faillite morale et financière ...
Cherryh développe dans ce roman :

la thématique des vaisseaux marchands qui sont des familles élargies (presque des clans ) qui ignore tout de la vie sur des planètes ou des stations (moins).
Elle parle de pillages .. de contrebande ... d'armée .. tout cela prend forme de façon magistrale et devient très riche humainement parlant.

La narration est moins intense que d'habitude ..C'est peut être volontaire .. ?? de fait c'est plus léger à lire que d'habitude chez C J Cherryh .. Ce roman est bien construit .. les personnages très attachants et les enjeux se mêlant aux aspects psychologiques créent un climat très dense
et riche en rebondissements et suspens ....

La couverture doit directement sortir de l'inconscient tourmenté de l'illustrateur ..
Elle est aussi ridicule que sans rapport avec le bouquin ...
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Un bon space-op, qui met toutefois un peu de temps à démarrer, du moins j'ai trouvé.
L'avantage, c'est qu'au moins on n'est pas perdu et on découvre son monde (qu'on retrouve dans d'autres de ses romans, comme les Cyteen, que j'ai lus il y a fort fort longtemps) et le contexte de l'histoire sans heurt et sans difficulté.
Le désavantage c'est qu'on s'ennuie un peu au début, et pourtant le roman est court, lol.

Comme toujours chez Cherryh, les personnages sont attachants. Sandor Kreva (ou Stevens), le héros cassé, au bord de la faillite morale, financière, comme dit Finitysend (et j'ajouterais physique), est bien dépeint, très humain, très cohérent psychologiquement parlant.
Les vaisseaux marchands-"villes" et leur atmosphère et vie particulière sont très bien décrits. Allison est tout aussi cohérente que Sandor.
Les personnages secondaires comme Curran ou Mallory ne sont pas en reste. Cherryh a le don de poser un personnage en quelques phrases, et tout ce roman se tient d'une façon remarquable.

Il se lit très facilement, il y a pas mal d'action, beaucoup de dialogues, c'est fabuleusement bien écrit, et bien traduit. J'avoue, ça m'a donné envie de lire le cycle "Alliance/Union" en entier (mais bon, si je m'y mets, j'ai pas fini, c'est comme les vorkosigan, ça, que je n'ai toujours pas continué, d'ailleurs).
Trop de bons livres en ce bas monde, trop peu de temps pour tous les lire, c'est le drame de ma vie !

Remarque sur la vieille édition française : celui qui a choisi/fait la couverture devait être sous LSD. ça n'a strictement aucun rapport avec le roman... C'est du racolage de bas-étage absolument indigne de cette dame.
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Salut les Babelionautes
Il est parfois rafraîchissant de lire un roman ou il n'y a pas trop a réfléchir, ce qui fut le cas a la lecture de ce roman de SF par la grande C. J. Cherryh.
Cette Auguste Dame dont je ne révélerai pas l'age, galanterie oblige, a commencé à écrire dès l'âge de 10 ans, frustrée par l'arrêt de sa série télévisée préférée, Flash Gordon.
Heureusement pour nous qui pouvons depuis découvrir son oeuvre, malgré que les éditions j'ai lu, ou ont parus la plupart de ses romans traduit, est choisi des couvertures n'ayant aucun rapport avec les histoires racontées.
Je mettrais a part ceux qui font partis de la collection OPTA C. L. A. dont je possède "Frères de la terre" et les autres que je cherche désespérément en occasion.
Revenons a ce récit, nous allons suivre Sandor, un homme au lourd passé qui débarque de son petit Vaisseau en quête d'une cargaison et d'un équipier pour le seconder aux commandes du Lucy.
Mais il va faire une rencontre qui va chamboulé son existence en la personne d'Allyson, Belle, fière, mais aussi frustré d'être obligée d'attendre beaucoup d'années pour avoir son propre vaisseau.
Contre tout attente ces deux la vont s'associer, avec l'aide de trois spatiaux faisant partis de la famille d'Allyson plus un coup de pouce financier des responsables du Dublin Again, vaisseau marchand ou elle est née.
La suite est d'abord un affrontement entre Sandor et ses nouveaux membres d'équipages, car a vivre seul il est atteint d'une paranoïa qui lui complique sa relation avec d'autres personnes.
Mais au final, malgré que le but de leur premier contrat soit un piège, ils vont s'en sortir n'on sans quelques égratignures.
Passons rapidement sur l'histoire d'amour, qui débute entre nos principaux personnages, qui n'apporte rien d'important au récit.
Merci au duo de traducteurs, Bernadette Emerich et Michel Darroux, qui ce sont partagé la tache pour que nous aillons le plaisir de le lire,
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Sandor est un aventurier qui sillonne l'espace à bord de sa coquille de noix. Peu hésitant question marchandises, il survit de magouilles en magouilles. «Raté» serait peut-être un adjectif qui le définirait relativement bien si ce n'est l'once de courage - cousin d'une douce folie dans son cas - dont il doit faire preuve au jour le jour. Allyson, fière, riche et belle est la jeune femme qu'il rencontre un soir d'escale. Elle fait partie de l'équipage du Dublin Again, un vaisseau immense et puissant.
Leur nuit sans lendemain aura cependant des répercussions : une course effrénée à travers l'espace, durant laquelle le lecteur découvre les facettes multiples de Sandor et surtout la tragédie qu'il a vécu enfant.

Cherryh a la réputation d'écrire des récits construits, vivants et efficaces. Quelques uns de ses romans ne manquent pas de profondeur et livrent une belle étude de la nature humaine.

Quant à ce livre, paranoïa et suspicion en sont les maîtres mots. Les deux protagonistes sont ce qu'il y a de plus réussis dans le présent Space-Opéra. le personnage principal est traumatisé par les événements dramatiques de son enfance et de son adolescence. Ses séquelles sont vraisemblables et donnent un potentiel «danger» à l'aventure. Ses compagnons de voyage doivent composer avec son tempérament et leurs diverses conséquences, et nous avons droit à des scènes prenantes de huis-clos. L'introspection sans être originale fonctionne et Sandor ne manque ni d'épaisseur, ni de charisme. Alysson, nous apparaîtra très vite comme une jeune femme déterminée, un brin manipulatrice, mais charmante!

Cependant, le rythme est fluctuant, avec d'une part des scènes rythmées et d'autre part d'autres plus sombres et tendues lorsque suspicion et paranoïa dominent entre les protagonistes. Lors de ces moments - les plus réussis du livre - la tension est palpable, l'atmosphère étouffante : le vaisseau semble hanté. Mais l'ensemble nous laisse sur notre faim, un peu comme si l'auteur avait hésité sur la direction qu'ellle voulait donner à «L'Opéra de l'Espace».

Pas tout à fait thriller fantastique, ni Space Opéra, il navigue entre les deux et délivre un sentiment d'inachevé au lecteur. Mon avis peut s'avèrer tronqué, L'Opéra de L'espace appartient à un univers riche et déjà bien en place qui a donné lieu à plusieurs autres romans. Il participe d'ailleurs à l'élaboration et à la richesse du vaste ensemble concocté par Cherryh ( l'ensemble des romans du cycle Alliance-Union, dont bien entendu La forteresse de l'Espace, Cyteen qui forment un tout cohérent). A lire dans cette otique.



Dans l'espace, personne ne vous entend crier... 

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Attention couverture improbable ! Elle n'a absolument rien à voir avec le roman !
Dans l'histoire, il n'y a strictement aucun monstre tentaculaire aux yeux globuleux, ni même un extraterrestre d'ailleurs. Seulement des humains, mais aucune blonde à forte poitrine en nuisette.
A la place, on trouve une héroïne spationaute en combinaison de… spationaute – logique. Une femme de caractère qui n'a pas spécialement besoin d'être secourue, elle est intelligente, compétente, un chouia manipulatrice.
Vous trouverez aussi un héros un peu paumé, mais débrouillard, malin, malgré un lourd passé.
Point non plus d'opéra de l'espace ! Enfin, il s'agit bien d'un space opera avec vaisseaux spatiaux mais pourquoi ce titre français ?! Strictement aucun rapport avec le titre original (merchander's luck) !
Malgré tous ces défauts d'édition, que dis-je ces aberrations intergalactiques, le roman est plutôt divertissant. Les personnages en particulier sont attachants et l'univers est plaisant, ça donne envie de lire les autres récits s'y rapportant pour en découvrir un peu plus.
D'autant qu'il n'a pas trop trop vieilli, contrairement à d'autres de cet époque. Bon, à part peut-être l'évocation du remplacement – dans un futur proche – des papiers d'identifications par une… disquette ! Mais c'est vraiment à la toute dernière page.
Au final, l'opéra de l'espace n'est pas le nanar que laisse présager l'emballage. Comme quoi, il ne faut vraiment pas juger un livre sur sa couverture...
La chronique en vidéo ci-dessous

Lien : https://youtu.be/JsI_eGRgGmI
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Cette certitude gravée dans la moelle de ses os constituait le nœud de ce voyage . Le dernier vol, l’ultime saut ... parce qu'il quittait les stations civilisées de l'union . Il s' était déjà rendu sur Pell , de l'autre côté de la ligne avec Ross et Mitri du temps où la Lucy se prénommait Rose . Il s'y étaient endettés , comme partout . La Lucy n'avait pas de port d'attache , et lui , pas de solutions . Il était fatigué de d'avoir peur , fatigué d'avoir faim et de ne dormir que d'un œil comme lors de son voyage vers viking ; il craignait alors vaguement que vieil homme qu'il avait engagé ne le vola , ne parvint à déverrouiller le comp , ou encore -c'était toujours possible -ne le tua durant son sommeil . Vivre ,vivre une fois seulement comme les autres , visiter tranquillement les bars et les salons-lits de rêves ,connaître une femme ayant autre chose en tête que la rapine ..
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Mais il avait 27 ans et , seul la plupart du temps dans l'interminable nuit , il rêvait . Cette apparition argentée lui fit oublier sa quête , son aspect et ses serments . Il ne s'occupait plus que de ce dos étncelant sur lequel s'étalaient comme la nuit des cheveux de jais dans lesquels il voyait flambloyer des astres .
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En tout cas, vu son âge, l'homme qui l'accompagnait avait connu les années du conflit ; peut-être s'était-il retrouvé sur Viking au moment de la chute ; si oui, il devait avoir des souvenirs semblables à ceux qu'ont les marchands auxquels on a ravi leur navire. Des années de sang. Cet homme et lui avaient au moins ce point en commun : ils n'aimaient pas l'armée.
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