La violence est de partout en soi chez les autres, hier à Buchenwald, en France pétainiste, aujourd'hui dans les collèges, dans la vie ordinaire
L'homme est-il mauvais ? le kapo de Buchenwald, le dénonciateur de juif, le grand-père qui ne transmet pas les « non-dits » a son fil qui fait de même avec le sien , le collégien analphabète ?
Le mal est-il intrinsèque a l'humain ?
Le mal est-il générateur de la violence refoulée que l'on retrouve en soi et qui engendre la peur ?
Humbert a écrit un roman autofictionnel , roman mémoire en partie autobiographique mais dans part incertaine .
Le narrateur explore d'abord ses angoisses sans en connaître l'origine et à la suite d'un voyage à Buchenwald ou il prend connaissance d'une photo ressemblant à son père et voit là peut-être Un moyen de comprendre ses peurs et sa violence
En passant par un collège de banlieue ou la violence imprègne chaque journée, en passant par un camp de concentration ou le Mal règne en maître, en questionnant ses géniteurs le narrateur remonte doucement vers cette origine de la violence. Par la même il remonte le passé de sa famille en commençant par ses grands-pères pour finalement comprendre un peu mieux l'attitude de son propre père
Une histoire familiale et donc de secrets de famille mais aussi un récit sur le camp de concentration de Buchenwald et sur une expérience mouvementée de professorat en collège de banlieue
Un mélange un peu particulier car on peut lui reprocher une énième histoire de tortures nazies (on peut préférer les récits de Levi ou roman fictionnel de Merle) un énième documentaire sur la violence des banlieues ( là lire Jonquet) et une énième analyse pédiatrique sur les angoisses de l'enfant (Dolto bien que ringardisée serait plus judicieux)
On se perd et j'ai eu du mal à comprendre où il veut en venir D'ailleurs je n'ai toujours pas compris
Mais bon on l'aime bien Humbert
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beaucoup de passages sur les horreurs nazies......je n ai pas pu tout lire !!!
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Le temps passe vite... Nous sommes déjà à plus de la moitié des présentations de la sélection du Prix Filigranes.Cette semaine, Fabrice Humbert, auteur du roman "Le monde n'existe pas" vous a laissé un message. Lui aussi a relevé le défi : présenter son roman en moins de 60 secondes ! Voici le résultat ! @Gallimard
«Autrefois, j'avais un ami. Je l'ai rencontré il y a bien longtemps, par un jour d'hiver, sautant de sa voiture et grimpant quatre à quatre les marches du lycée Franklin. C'est le souvenir le plus vivace que j'aie de lui, une impression inégalable d'éclat et de beauté. Figé sur les marches, rempli d'admiration et de honte, j'étais égaré dans ma condition de "nouveau", égaré en moi-même. Il m'a sauvé – des autres, de ma propre jeunesse. Des années plus tard, alors que cet homme était devenu une image détestée, j'ai tenté de le sauver. J'aurais aimé qu'on sache qui il était vraiment.»
Lorsque Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, voit s'afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d'un homme recherché de tous, il le reconnaît aussitôt : il s'agit d'Ethan Shaw. le bel Ethan, qui vingt ans auparavant était la star du lycée et son seul ami, est accusé d'avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où ils se sont connus, pour mener l'enquête. Mais à mesure qu'il se confronte au passé, toutes ses certitudes vacillent…
Roman haletant et réflexion virtuose sur la puissance du récit, le monde n'existe pas interroge jusqu'au vertige une société aveuglée par le mensonge, où réalité et fiction ne font qu'un.
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