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EAN : 9782070122158
240 pages
Gallimard (26/09/2013)
2.99/5   198 notes
Résumé :
Daniel est un musicien accompli. À cinquante ans et quelques, sa carrière est faite, il est l’auteur de plusieurs gros succès, de plus d'une dizaine d’albums, et tourne dans le monde entier.


Le public et la critique l’adorent, on le reconnaît dans la rue et le désordre de sa vie conjugale avec Rachel fait parfois la une de la presse people. Mais ces derniers temps, l’industrie du disque a changé sans qu’il s’en aperçoive. Et, quand il remet à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
2,99

sur 198 notes
J'ai apprécié les premiers romans de Philippe-Djian , grâce à son écriture simplifiée à l'extrême, elliptique, pas de point d'interrogation, lorsqu'une question se pose , absence de point d'exclamation, phrases courtes , préservation des secrets pour mieux surprendre ........
Le lecteur doit se débrouiller pour retrouver le fil entre deux épisodes cruciaux , auteur lié plus ou moins à la culture rock .......Cette écriture me surprendra toujours.
Cette fois je suis déçue par une intrigue simpliste même si l'auteur dit qu'il n'y attache point d'importance !
Pas de souffle, un roman d'amour tordu, des couples qui se déchirent , se réconcilient dans le milieu musical , résurrection quelque part ........
Les scènes de sexe sont torrides, brûlantes , on boit beaucoup et on fume, on prend des pilules , on mélange alcool et médicaments , drogue , comme à chaque livre de l'auteur ........
Des pages entières sont consacrées au désir physique du héros pour son épouse malgré son infidélité . Je me suis ennuyée lors de cette première partie ........
Quoiqu'elle dise et fasse, il restera complétement accro , pas de morale , le crime passe .....n'en disons pas plus !
Un roman morose , à la fois décevant, érotique et féroce , facile à lire et pétri de rebondissements , de virages à 180 Degrés , triste, stylé à sa manière , un homme totalement dépassé par son entourage .
Au détour d'un bout de phrase , hop ! Retournement de situation !
Rien à faire , je ne peux m'empêcher de lire les livres de Philippe Djian , dès que j'en ai un sous la main !
Celui - là , je ne l'avais pas lu à sa sortie .......
Peut- être qu'il écrit toujours le même ouvrage !
Je vais décevoir les inconditionnels dont j'étais mais tant pis !
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L'intrigue comme souvent chez Djian est assez simpliste, on pourrait croire qu'il s'en fiche tellement celle-ci est faiblarde (d'ailleurs il le souligne que ce n'est pas ça qui l'intéresse). OK, pourquoi pas, mais à force, plus je lis Djian plus cette manière de négliger l'histoire m'agace. Ici, il y a presque tromperie sur le speech. Ce « Love song » regroupe parfaitement tout ce que j'aime chez Djian mais aussi malheureusement tout ce qui commence à me fatiguer depuis plusieurs romans. On retrouve toujours son style inimitable c'est loin d'être désagréable à lire, même s' il est difficile de trouver de l'empathie pour ces personnages, mais on est quand même loin de la qualité de ces premiers romans qui en avait fait un écrivain rock n'roll. Ici le rock est entrecoupé d'une « soupe » pas franchement entrainante. Décevant d'un auteur aussi doué.
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Mitigé. Une impression de redite malgré de vraies fulgurances chères à cet auteur.

Tout d'abord un titre intrigant : Love Song. Un des titres phares du groupe "The Cure". On y est pour la tonalité et la crédibilité Rock.

Love Song ? Chanson d'amour ?
Philippe Djian se serait-il Marc Lévyiser ? Non non non ! Tant l'amour, la haine, la rage et la traîtrise émaillent le bouquin de riffs assassins. Grindcore ? Non quand même pas.
Popisant non plus.
Tout au plus un bon vieux rock assassin.
Le tempo est alerte, les couplets s'enchaînent mais pas de refrain mémorable que l'on se plaira à fredonner ensuite.
Putain Philippe ça manque de souffle !

Alors est-ce une histoire d'amour ?
Oui on est bien dans le champ du roman d'amour mais à la sauce Djian, c'est a dire bien tordu et acide, ce qui n'est pas un défaut en soi.

L'imaginaire autour de cette chanson d'amour serait plutôt une sorte d'ode déglinguée (comme "La Souris") et nihiliste, que l'on touche du bout des doigts, que l'on frôle, où l'on passe a côté du sublime, où la réalité est toujours moins passionnante que celle fantasmée. Inatteignable.

Malheureusement, le nouveau Djian bégaie. Remplacez le rocker par l'écrivain et l'histoire sera peu ou prou la même que certains romans précédents.
Aucun apport venant de l'univers de la musique et encore moins du Rock. La partie musicale est survolée, simplement évoquée, jamais réellement décrite. Point de sueur, de transpiration, de bruit ou de fureur. On n'est pas dans un Despentes non plus.
Djian se contente de faire du Djian. C'est déjà pas mal me direz-vous. Mais on en attend toujours plus d'un auteur qu'on aime - c'est comme ça que voulez-vous ?

Ce nouveau cru est comme le nouveau Placebo, on y retrouve toutes les caractéristiques, couleurs et parfums de l'artiste qu'on aime, mais on ne nous y ajoute aucune saveur, aucune épice. Un sacré manque de risque. Comme une formule bien rodée servie et resservie à l'écoeurement. Pourtant, c'est toujours meilleur quand la recette évolue et transcende les ingrédients de base...

Même si le bouquin n'épargne personne et nous dépeint des situations, des réflexions et des personnages toujours contrastés et jamais lisses, on entend le ronronnement, comme un diamant qui répète la même ligne inlassablement sur un disque vinyle rayé.
Néanmoins, la dernière partie redonne un bon coup de fouet à l'ensemble et arrive insidieusement avec bonheur à redresser la barre vertigineuse du paquebot qui faisait route droit sur l'iceberg.
Bon ok Philippe t'es fort quand même ;-)
3/5
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Philippe Djian est un romancier français né le 3 juin 1949 à Paris. Il a longtemps été présenté comme un héritier de la Beat Generation en France. Il est notamment l'auteur de 37°2 le matin qui lui apporta la popularité mais depuis son style et son inspiration ont beaucoup évolué. Son nouveau roman Love Song, vient tout juste de paraître.
J'ai un réel problème avec Philippe Djian. Je le lis depuis ses débuts (Bleu comme l'enfer en 1983) et j'ai adoré ses premiers romans tout autant que le personnage vaguement lié à ce qui pourrait s'appeler la culture rock. Fidèle, je m'empresse d'acheter ses bouquins à peine sortis de l'imprimerie mais leur lecture me laisse depuis longtemps dans une incompréhension totale. L'année dernière OH… m'avait fait une bonne impression toute relative mais ce n'était qu'un avis de fan. Son nouveau bouquin me laisse dans la même perplexité, alors pour en parler autant vous présenter les deux commentaires contradictoires qui me viennent naturellement sous la plume.
« Daniel est un musicien accompli. À 50 ans et quelques, sa carrière est faite, il est l'auteur de plusieurs gros succès, de plus d'une dizaine d'albums, et tourne dans le monde entier. le public et la critique l'adorent, on le reconnaît dans la rue et le désordre de sa vie conjugale avec Rachel fait parfois la une de la presse people. Mais ces derniers temps, l'industrie du disque a changé sans qu'il s'en aperçoive. Et, quand il remet à sa maison de disques ses nouveaux morceaux, le verdict tombe : pas assez commercial. Renvoyé en studio, il doit d'urgence trouver l'inspiration, quand sa femme, qui l'avait quitté depuis un an, choisit justement ce moment pour revenir… enceinte ! »
Même si le roman baigne dans le monde musical et si l'écrivain en profite pour balancer quelques vérités convenues sur l'industrie du disque, ce n'est pas son propos principal. D'ailleurs, y-a-t-il réellement un fond dans ce roman. Certes il y a de la réconciliation, de la résurrection et de la délivrance mais il n'y a pas de morale puisque le crime n'est pas puni.
CONTRE : le lecteur n'est jamais surpris par une nouvelle histoire sortie de l'imagination de l'écrivain et il a toujours l'impression de retrouver les mêmes personnages dans chaque livre. Des gens aisés vivant dans de belles maisons, du genre Bobo, dans une ville non identifiée, près d'un lac avec des montagnes au loin et la neige qui tombe à un moment ou un autre. le héros du roman a toujours des problèmes avec sa femme et le genre féminin en général, les couples sont en rupture ou se déchirent ; on couche à droite et à gauche et l'on s'étonne que le conjoint en prenne ombrage. Les hommes écoutent plus leur bite que leur tête, les scènes de sexe sont nombreuses et torrides croit-on comprendre et si ce n'est le cas, les petites pilules viennent à la rescousse. On boit beaucoup, on fume des joints un peu. Pour en revenir à ce roman précis, il y a des situations carrément grotesques comme la scène de branlette dans la salle-de-bain ou la tentative de meurtre de Walter ami de Daniel ou l'extravagante Amanda qui vit de ses passes à 70 ans et joue de la batterie dans le groupe de Daniel ! A moins que ce ne soit de l'humour… ? Rien ne tient la route dans le scénario et l'on enrage de se laisser aller à lire de telles salades. On a beau savoir que Djian se fiche des histoires, c'est son droit puisque c'est lui qui écrit, mais nous sommes en droit de n'être pas satisfaits puisque nous sommes les lecteurs.
POUR : Et malgré tout ce qui précède, à un moment ou un autre, je me laisse prendre à l'écriture, étonné devant des phrases tournées ainsi « Une odeur de feu de bois s'est répandue dans l'air, de tamaris coupés, des étoiles apparaissent. » ou bien ce genre « Elle revient. Elle lui sourit. Il lui demande de partir. A moi aussi. » On constate l'absence de point d'interrogation quand des questions sont posées. Peut-être sont-ils trop vulgaires pour l'écrivain. Pourtant, même ces points de style que je considère positifs pourraient être contestés par d'autres.
Pour conclure (enfin), je ne m'intéresse plus beaucoup aux romans de Philippe Djian mais je ne peux pas m'empêcher de les lire. Une addiction comme une autre et dont je ne cherche pas vraiment à me guérir. Philippe Djian écrit de belles musiques mais ses paroles sont insipides, Love Song, son dernier album ( ?) en est la preuve encore.
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Love song

Premier titre de cet auteur pour moi.
J'ai toujours hésité à me lancer dans ses romans. Je ne sais pas trop pourquoi. Les quelques interviews écoutées à son propos ne m'encourageaient pas vers ce chemin. Et puis dernièrement, lors de l'émission La Grande Librairie, il m'a convaincue d'aborder enfin sa prose.

Je dois dire qu'à la lecture de Love song, mon sentiment est mitigé.
La première partie du roman m'a semblé très ennuyeuse. Pendant des pages, Djian nous décrit la passion physique que son héros ressent pour sa femme malgré son infidélité et son retour à la maison, enceinte d'un autre. Pour moi, ces pages furent une overdose. On comprend bien que Daniel, le héros, est complètement accro à sa femme quelque soit le nombre de vacheries qu'elle peut faire. On comprend bien que la raison n'a rien à voir là dedans. Etait-ce nécessaire d'en faire des tonnes ?
La deuxième partie est un peu plus active. Je ne dévoilerai pas les actes et les pulsions de Daniel pour surmonter les effets du retour de sa femme. Il n'y a pas d'analyse psychologique à attendre mais plutôt un instinct animal à découvrir.

Le fait que Daniel soit musicien n'a aucune incidence dans le roman. Il aurait pu être plombier, ça ne changeait rien. Sauf pour Djian qui manifestement s'est fait plaisir en citant ou évoquant quelques noms d'artistes.

Mon premier essai ne fut pas convaincant donc, d'autant plus qu'il n'y a aucune recherche dans l'écriture simplifiée à l'extrême, mais un petit quelque chose d'indéfinissable, pourtant, me retient... Tenterai-je une autre lecture ?
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critiques presse (7)
Bibliobs
12 décembre 2013
Etincelant et morose, démoniaque et lumineux, le dernier roman de Philippe Djian est une satire impitoyable de la vie de star planétaire, sur fond de déconfiture généralisée de l'industrie du disque. Et c'est aussi, bien sûr, assez sportif.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaPresse
09 décembre 2013
Love Song n'a pas la force d'Oh... (2012), mais ça reste du Djian pur jus, avec du féroce, du burlesque, de l'érotique et des revirements de situation en trois coups de cuiller à «mot».
***1/2
Lire la critique sur le site : LaPresse
Liberation
18 novembre 2013
La force de Love Song, c’est surtout la construction du récit. Dès les premières pages, on sent planer une menace. Sans trop savoir d’où elle vient. Elle se dessine par petites touches au fur et à mesure. Le rythme de l’histoire est dynamique, appuyé sur des rebondissements trashs, voire incongrus. D’où la surprise.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaLibreBelgique
22 octobre 2013
Djian distille ainsi sa petite musique, très contemporaine, facile à lire, et triste au fond, stylée mais insouciante, proche du monde et souvent totalement invraisemblable, sur un homme dépassé par son entourage et par le monde qui l’entoure.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
03 octobre 2013
Philippe Djian excelle dans l'art de placer ses personnages au milieu de courants trop forts. Il nous offre un cadeau magnifique: nous permettre, à nous, lecteurs, qui les regardons nager, d'en apprendre un peu plus sur nous-mêmes. Le rock est mort? Vive la littérature!
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
02 octobre 2013
On s'épuiserait à tenter de dérouler plus précisément, et surtout de façon cohérente, le fil de cette histoire, dont les virages abrupts et les rebondissements ne masquent jamais les accents profondément mélancoliques.
Lire la critique sur le site : Telerama
LePoint
30 septembre 2013
On dit souvent de l'oeuvre de Djian qu'elle est sombre. Évidemment. Et pourtant. Il y a ici, et comme toujours, des éléments cocasses, des situations improbables, de l'humour et de la tendresse. Il y a surtout un rythme, un ton.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
" Je regrettais juste qu'elle ne mente pas assez bien pour me berner car j'avais très envie de la croire, très envie de croire à ce regain de sentiment à mon égard qu'elle confortait ici et là, qu'elle entretenait par petites touches légères, comme ce baiser humide et dévastateur dont elle m'avait gratifié en posant une main sur ma cuisse. Mais je ne parvenais pas à lâcher prise, à me laisser emporter vers les lumières. C'était terrible de ne pas avoir cette force d'abandon, de continuellement résister au mouvement , qui souvent libére l'âme ---------malgré mes résolutions , malgré mon désir d'être un homme nouveau ------- d'être un homme qui voit le bon côté des choses, un homme capable de se laisser emporter par le courant. Au petit matin je m'endors contre elle . Dans son dos ........
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[..] j'y ai surtout soigné ma dépression, je me suis installé devant la fenêtre et j'ai regardé le soleil se coucher, mourir, et puis renaître. Chaque soir. Chaque matin. Je mettais mon réveil à sonner.C'était comme une cérémonie. Ça m'a fait beaucoup de bien.La discipline, c'est ce qu'il y a de mieux pour combattre la dépression.
Chaque soir un frisson d'effroi. Chaque matin la secousse de nouvelles forces. Assis sur une chaise. Assis sur la même pierre.Se vider. Se remplir.
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"On ne peut pas effacer ce qu'on a là-dedans, mon vieux, a déclaré le plus âgé des deux en indiquant sa tête tandis que je les reconduisait en ville. C'est de la foutaise de croire qu'on peut"
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J'aime autant que les choses se passent ainsi, qu'elles se couvrent d'un vernis qui les protège. Nous sommes amenés à nous croiser, à sortir ensemble, à donner de nos nouvelles, à nous fréquenter, à entendre quelques confessions, et s'il suffit de détourner le regard de temps en temps, s'il suffit de ne pas voir ce qu'on a sous les yeux, je suis pour. Je n'ai rien contre une petite dose d'hypocrisie si l'entente est à ce prix. Je les écoute parler et rires et ils sont parfaits. Ils jouent parfaitement leur vie. Ils sont bons.
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Je n'aurais pas misé sur nos chances de reformer un couple digne de ce nom, Rachel et moi, mais personne ne nous demandait d'essayer, après tout. Aujourd'hui, les bêtes curieuses étaient celles et ceux qui restaient mariés.
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Videos de Philippe Djian (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Djian
Le romancier Philippe Djian, adapté de nombreuses fois au cinéma (notamment dans "37°2 le matin" de Jean-Jacques Beineix, "Impardonnables" d'André Téchiné, "Elle" de Paul Verhoeven), publie un nouveau roman, "Sans compter". Un polar qui ne dit pas son nom et s'approche par moment du fantastique. Il est l'invité d'Olivia Gesbert.
#litterature #polar #cinema _____ Écoutez d'autres personnalités qui font l'actualité de la culture dans Bienvenue au club https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqYh8kUxa2lt9m1vxzCac7X ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-club
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