Une nouvelle licence d'un manga de
Arina Tanemura, je ne pouvais pas rater ça ! Même si je suis le manga en question depuis presque trois ans x') Neko to Watashi no Kinyōbi (Lovely Fridays) a commencé à être publié en 2013, à la même époque que I Dream of Love.
Arina Tanemura sortait ces deux séries simultanément, mais elle s'est vite concentrée sur ce titre, d'où une parution plus longue (snif) de I Dream of Love.
Il faut dire qu'ici, elle dessine dans l'univers dans lequel elle excelle le plus : le shôjo, et dans le cas de ce manga plus précisément le "slice of life" ("tranche de vie", un terme que l'on retrouve souvent au niveau catégorisation des mangas / animes) puisqu'on se concentre sur ce qui marque un tournant dans la vie de l'héroïne : le début de ses vendredis passés à donner des cours particuliers et ce qui s'ensuit.
Ai Tachibana est une jeune fille ordinaire, un peu crucruche. Arina ne nous dépeint pas souvent une héroïne trop ordinaire comme celle-ci, elle ne semble pas avoir de lourd fardeau ou de lourd passé sur ses épaules. Cependant, on retrouve ce sens de la justice qui est propre aux héroïnes de la mangaka, et c'est ce côté qui la rend attachante aux yeux de ce petit démon de Nekota. Nekota est le cousin de Ai, de 6 ans son cadet. Ici, c'est un pari un peu risqué pour le manga : Nekota est en primaire, il a 10 ans, tandis qu'Ai est au lycée du haut de ses 16 ans. Ce n'est pas tant la différence d'âge qui peut gêner, mais la frontière entre école primaire et lycée (ça paraît tout de suite plus impressionnant ^^). M'enfin ça, ça dépendra des goûts des lecteurs, personnellement ça ne me gêne pas du tout (si on respecte certaines limites). C'est par ailleurs la trame principal du récit : cette romance entre une lycéenne et un écolier et sa perception aux yeux des protagonistes, de leur entourage et des autres. Nul doute que
Arina Tanemura va bien creuser de ce côté là.
Et donc, l'élément déclencheur du manga ? Les vendredis après-midi ("Kinyōbi", d'où la traduction "Lovely Fridays"), pendant lesquels Ai va donner des cours de soutien à son cousin Nekota. En parallèle, elle vit sa vie de lycéenne et aimerait bien avouer son amour pour le beau Serizawa. Seulement, le mignon Nekota ne semble pas aller dans son sens, et révèle très vite son côté démoniaque et manipulateur (le sale gosse est tout à fait capable d'avoir de très bonnes notes). Pourquoi ce revirement de situation ? Son amour pour sa cousine. le personnage dépeint ici semble assez négatif, mais on s'attache très vite à Nekota. Il a une personnalité assez intéressante dans laquelle il faut creuser, au contraire d'Ai qui est plutôt comme un livre ouvert. On s'amuse devant les manigances un peu sadiques de Nekota, et on plaint un peu Ai (mais juste un peu). Et puis, il y a Serizawa, la raison pour laquelle Nekota passe à l'action. Ai l'aime, et celui-ci ne semble pas non plus indifférent à cette dernière. J'ai beaucoup aimé son personnage, secondaire mais pas trop. Il n'est pas entièrement le cliché du gars parfait (même s'il est super populaire... Of course...), je trouve qu'il dégage une aura et une personnalité assez sympathiques. Il est rare que j'apprécie un tel personnage secondaire rapidement (si vous saviez le nombre d'années qu'il m'a fallut pour comprendre et apprécier Eichi dans Full Moon Wo Sagashite...).
On peut dire que Nekota part avec un désavantage. Mais il est déterminé à rejoindre Ai et à atteindre son coeur. Il fait plus que ses 10 ans, le gamin haha Mais ça le rend attachant, et c'est pour ça que j'aime ce manga.
Au niveau graphique, je vais encore me répéter, mais j'aime énormément le travail de
Arina Tanemura. Un trait typiquement shôjo, avec plein de petits détails... Un travail de maître ! Bien qu'en grandissant, je me suis mise à apprécier les mangas un peu moins chargés en détails futiles et en trames, le trait d'
Arina Tanemura reste une exception parce qu'il se dégage quelque chose de tout ça, ses planches sont "vivantes".
Avec Neko to Watashi no Kinyōbi, on est servi au niveau illustrations en couleurs (posté régulièrement sur Twitter à l'époque de sa parution) ♥
Avec Lovely Fridays,
Arina Tanemura revient à ses classiques et nous sort une histoire toute simple et pas prise de tête, avec des protagonistes attachants. Ai est peut-être naïve, mais j'aime son côté maladroit (le même que Haine dans The Gentlemen Alliance Cross héhé) et ses expressions. Un bon début pour ce manga, je me demande où l'auteure va nous emmener pendant 11 tomes (je compte sur les retournements de situation surprenant dont elle a le secret !).
On regrettera peut-être la touche de magie que l'on retrouve parfois dans ses shôjos.
Un shôjo tout ce qu'il y a de plus classique, qui ravira les fans de l'auteure et les amateurs de romance.
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