AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782820512628
Les Intégrales Bragelonne (02/10/2013)
4.13/5   31 notes
Résumé :
En 2380, l’humanité a colonisé six cents planètes, toutes reliées entre elles par de trous de ver. Le Commonwealth Intersolaire s’est développé en une société tranquille et prospère, dans laquelle la « réjuvénation » permet à chaque citoyen de vivre pendant des siècles. C’est alors qu’un astronome est témoin d’un incroyable événement cosmique : la disparition d’une étoile à un millier d’années-lumière de là, emprisonnée dans un champ de force d’une taille gigantesqu... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après L'Étoile de Pandore - IntégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
1-Dans ce premier tome P F Hamilton met en place de façon soignée un nouvel univers : le Commonwealth .
600 planètes colonisées .. une foule de personnages .Cette mise en place est très soignée et une mystérieuse menace pointe déjà à l'horizon.
Cet univers est aussi riche en détails qu'il est crédible .

Le résultat , c'est un récit d'une grande cohérence. Je ne ferais pas à l'auteur le reproche de supposées longueurs .
Personnellement cela me convient très bien et je note que ce n'est jamais un défaut avec P F Hamilton .
Avec le recul je suis convaincu que la longueur de ces textes contribuent grandement au charme de ses romans .

Les différences entre le Commonwealth et la confédération (de L'aube de la nuit ) sont intéressantes et la longueur des textes , est nécessaire car ces deux sociétés sont de vrais sujets et pas seulement des décors ..
Mais bon ...certains préfèrent la concision ... Des longueurs peut être donc ... mais pas de délayages ....

2-Ce tome est peut être meilleur que le tome un ?
Il possède toutes les qualités du premier : ampleur , finesse des personnages ( principaux et secondaires ) , sens du détail ...
Le plus tient dans le fait que l'on entre dans le vif du sujet ...

Le Commonwealth se mobilise : exploration , création de moyens militaires , combats spectaculaires , conséquence de cette mobilisation sur la société et apparition d'extraterrestres qui entre dans la danse ....
C'est une vraie immersion ! que ce livre nous permet de faire grâce à un très grand sens du détail et à une longueur suffisante .
Peter F Hamilton accomplis tout cela sans se prendre au sérieux ... avec légèreté et CONSISTANCE.

3-Ce tome est peut-être mon préféré dans ce cycle que je trouve excessivement sympathique .

Une fois encore nous avons une foule de personnages excessivement bien brossés , très fonctionnels et qui dégagent beaucoup de présence . Ils habitent cet univers d'une force , tout en lui conférant un réalisme sans failles et en l'animant littéralement .

Ce tome est marqué par l'ampleur , en effet tout s'emballe et les tensions sont portées à leur paroxysme d'intensité et de spectaculaire et j'avoue que c'est gratifiant pour le lecteur , parce que les effets spéciaux sont bien au rendez-vous ( sourires ) et que le récit foisonne de détails pertinents , qui rendent ces textes distrayants au plus haut point .
Mais surtout , ce sont des pages pleines de vie , qui offrent des occasions nombreuses pour loger des visualisations puissantes ainsi que très immersives , qui offrent de même des opportunités pour s'impliquer affectivement dans ce maelstrom de destinées malmenées par les évènements .

Pour résumer l'intrigue , signalons que ce texte s'ouvre sur un désastre militaire d'une envergure phénoménale , ensuite le récit porte sur l'effort de guerre qui est difficile à mettre en oeuvre alors que des forces semblent travailler contre la civilisation humaine à l'intérieur et que le facteur vie artificielle semble avoir du mal à se prononcer ...
Plusieurs intrigues cohabitent dans ces pages , il y a des touches de hard science , du rythme et c'est difficile de ne pas s'impliquer dans la lecture de cette distraction fabuleusement vivante qui fourmille également de situations édifiantes qui élèvent le débats au-dessus du simple merveilleux fonctionnel .

Peter H Hamilton écrit généralement des textes très longs , mais plus particulièrement il préfère dans l'ensemble une narration assez particulière .
Tous ses cycles sont en effet et le plus souvent de véritables longs romans.
C'est le cas pour Pandore , ces quatre volumes ne font finalement qu'un seul long et énorme roman . Je pense qu'il est difficile de se dispenser de les lire dans l'ordre du fait de cette structure , par contre le lecteur peut sans trop de dommages envisager d'interrompre sa lecture à la fin d'un volume , car les fins de volumes sont le plus souvent soignées .

A chaque fois que je tente la relecture d'un volume de l'auteur , j'ai souvent l'impression de lire un autre texte que celui qui est pourtant bien l'objet d'une relecture et non l'objet d'une première lecture et cela vient de la richesse de ces textes .

4-Voici donc le dénouement du cycle de Pandore .
Difficile de commenter la fin sans "spoiler" . Je me contenterais donc de dire qu'elle est crédible et bien insérée dans le récit (qu'elle convienne ou non à tel ou tel lecteur et à moi-même en particulier).
Personnellement j'apprécie beaucoup le style de P F Hamilton (très scénique) .
Il développe ses thématiques sur un grand nombres de pages (sans délayages) .il crée des personnages réels en deux coups de plume et il soigne toujours les univers qu'il matérialise ...
l'étoile de pandore est un " bon" cycle , beaucoup de plaisir à la lecture et une fois de plus un grand voyage . Ce n'est pas Dragon Déchu mais bon !
Il y a malgré tout un quelque chose de solide ,de sans prétention mais de terriblement efficace , dans ce dernier tome et dans tous les textes de P F Hamilton .
Des moments de distractions souvent édifiants et pertinents !
Commenter  J’apprécie          423
Le principal intérêt de cette oeuvre, c'est la manière dont l'auteur construit son univers, cette humanité florissante mais culturellement stagnante, où la pauvreté n'existe plus vraiment et la mort pas davantage. Comme il a beaucoup de place pour le faire, il prend le temps d'examiner certaines des implications de la construction de cette société future, pour se demander par exemple à quoi peut ressembler une enquête et un procès pour meurtre quand les victimes peuvent revenir à la vie et que les coupables peuvent faire effacer tout souvenir de leur méfait. A ce titre, « La saga du Commonwealth » est une lecture très plaisante. On pense aux « Seigneurs de l'Instrumentalité » de Cordwainer Smith, où l'auteur abordait son univers par toutes sortes de facettes différentes. Cela dit, ici, plutôt que de faire vivre le Commonwealth à travers une série de nouvelles, Peter F. Hamilton choisit d'intégrer toutes ses idées dans un seul narratif. C'est ambitieux, parfois bancal mais souvent payant. C'est comme lire une dizaine de romans de science-fiction classiques, amalgamés tous ensemble.

L'intérêt principal de cette approche pour le lecteur, c'est que cela lui permet de suivre l'évolution de très nombreux personnages, qui, presque tous, évoluent énormément entre le début et la fin du roman. Il est fascinant de contempler la trajectoire de certains d'eux, qui changent de rôle et de situation, parfois de manière spectaculaire, au long de cette très longue histoire. Hélas, s'ils endossent toutes sortes de fonctions narratives différentes, ces personnages n'acquièrent jamais beaucoup d'épaisseur. Chacun d'entre eux peut être entièrement décrit en une courte phrase, ils changent peu sur le plan psychologique et la plupart d'entre eux n'apprennent rien sur eux-mêmes au cours du roman. Cela facilite l'abord de cette saga, car cela permet de se remémorer facilement qui est qui, mais du point de vue narratif, on reste un peu sur sa faim.

« La saga du Commonwealth » souffre d'autres types de défauts. le principal, c'est que Peter F. Hamilton est le genre d'auteur qui aime décrire précisément la position des ailerons d'un planeur. Un bon éditeur aurait facilement pu couper un petit millier de pages sans nuire à la cohérence du récit. Les descriptions techniques de l'auteur sont interminables, il ne manque aucune occasion de nous dire de quelle manière tous ses personnages sont habillés, le roman est truffé d'exposition qui ne sert pas l'intrigue et vérolé par des pages et des pages de bavardages. On ne compte pas les scènes de réunion dans des bureaux, ou des décideurs communiquent à d'autres décideurs des informations que le lecteur connait déjà. C'est aussi exaltant à lire que de participer à une téléconférence au boulot.

Peter F. Hamilton, qui ne maîtrise pas toujours les règles de base de la narration focalisée, est également très amateur des scènes d'action qui ne font pas avancer l'histoire. J'ai dénombré quatre opérations de police qui se soldent par des échecs. Les dernières centaines de page sont occupées par une scène de poursuite qui n'en finit pas, qui n'est pas mal menée en soi, mais dont les rebondissements sont si nombreux qu'on finit par perdre tout intérêt pour sa conclusion. « La saga du Commonwealth » est donc un bouquin qu'il faut apprendre à lire, en sautant au besoin des paragraphes ou des pages entières pour éviter l'enlisement.

C'est également un roman qui présente un point de vue très conservateur. Rien de mal à ça en théorie, mais la conséquence de cette perspective, c'est que la société du Commonwealth ressemble énormément à celle du capitalisme tardif du début du 21e siècle : la société est mue par de grosses corporations familiales, couplées avec de fragiles institutions démocratiques, une situation présentée sous un jour positif par l'auteur. On croit rêver quand il nous révèle que l'urgence climatique que connait notre époque a été exagérée, et vite réglée par les multinationales de l'avenir.

La Saga du Commonwealth se montre également rétrograde dans la manière dont elle rend compte de la diversité de l'être humain. le roman est ouvertement sexiste, les personnages féminins sont systématiquement décrits sous l'angle de leur beauté physique et cantonnés à des stéréotypes. La société qui nous est montrée ressemble à celle des vieilles séries américaines : une majorité de premiers rôles blancs aux noms anglo-saxons, et quelques rôles secondaires joués par des minorités ethniques. L'Asie n'est pratiquement jamais mentionnée ou prise en compte.

Pour résumer mon sentiment : « La Saga du Commonwealth » est un petit diamant contenu dans un énorme amas de gravats et de boue. On y trouve de bonnes idées et une grande ambition, mais au mépris de certains aspects que je considère comme des fondamentaux de l'écriture romanesque. L'auteur gagnerait par ailleurs à élargir ses horizons, selon moi.
Lien : https://julienhirtauteur.com..
Commenter  J’apprécie          20
Space opera grandiose à la découverte du Commonwealth de Peter Hamilton. Univers complexe où les hommes côtoient des extraterrestres aussi divers que variés, où de nombreuses planètes sont colonisées et où le transport se fait par trou de vers. Sans oublier une puissante Intelligence Artificiel créée par l'Homme mais qui le dépasse largement. Tout ce petit monde vit en osmose quand une planète vient de disparaître, englobée par un champ de force. Et c'est là que tout commence...

Le début peut sembler confus, la diversité des personnages, des lieux, des actions sans rapport les uns avec les autres peuvent rebuter. Mais Hamilton sait où il veut aller et tout prend forme le long de l'oeuvre. On n'évite pas les longueurs (en particulier l'interminable voyage d'Ozzie !!) mais l'ensemble reste cohérent, fluide et très agréable à lire. Un classique du Space Opéra...
Lien : http://les-lectures-du-maki...
Commenter  J’apprécie          30
Absolument génial, surprenant, à lire absolument. du Space-Opéra de qualité
Commenter  J’apprécie          00
A acheter les yeux fermés,
De la bonne SF comme j'aime, originale et dépaysante, c'est cohérent et ça tient la route avec du " sens of wonder " et du mystère délectable...
A lire pour adepte de la SF.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, Jan Covitz avait posé ses doigts sur ses lèvres et avait suivi leur contour.
Tu vois ? Quand on sourit, les lèvres forment une coupe, dans laquelle on peut recueillir la chance. Mais quand on est maussade... (son doigt avait tiré ses lèvres vers le bas) la chance s'éloigne, en coulant le long du menton !
Commenter  J’apprécie          521
Ouais, cela fait du bien de rentrer. Vraiment. Quelle joie cela a été pour moi de retrouver enfin du papier toilette après des mois de privation. Vous n'avez pas idée. Je pense que c'est une des réussites principales de la civilisation humaine. Oui, ce truc qui nous sert à nous torcher le cul. Les feuilles d'arbre, croyez-moi, ça ne déchire pas vraiment. Enfin, si justement. Trop même. Prenez des notes, si vous voulez – ce sera mon épitaphe.
Commenter  J’apprécie          280
Aux Primiens, je dirais ceci : quelle que soit votre détermination à nous nuire, quelle que soit la force de votre avidité, vous ne nous vaincrez pas. Les humains sont faibles et plein de défauts, mais ils ont aussi un courage à toute épreuve. Étudiez notre histoire et vous comprendrez. Nous savons que nous avons la volonté, nous savons que nous avons le droit pour nous, nous savons que nous avons la détermination. Les agents du mal et de la tyrannie ne nous font pas peur.
Commenter  J’apprécie          200
Rammy, concentre-toi, je t'en prie. M'aideras-tu si je t'apporte des preuves ?
Je préférerais les voir avant de répondre à cette question. Et je veux des preuves absolues, parfaitement irréfutables. Je veux voir cet Arpenteur trousser la fille mineure et illégitime du pape. Et en 3D, s'il te plait ! C'est un minimum, sinon je ne garantis rien.
Commenter  J’apprécie          250
Je sais. Il y aurait un énorme travail à faire en amont.
Mais... nous n'avons même pas une semaine devant nous, bredouilla Toniea Gall.
Comme l'a dit Einstein, il y a bien longtemps, le temps dépend de la position relative de l'observateur.
Commenter  J’apprécie          350

Videos de Peter F. Hamilton (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter F. Hamilton
Vidéo de Peter F. Hamilton
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (101) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4852 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..