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Les lumières de Paris tome 3 sur 3
EAN : 9782215131281
320 pages
Editions Fleurus (09/09/2016)
4.42/5   30 notes
Résumé :
Lucille Bordier a seize ans. Elle est emportée, intrépide, excessive dans ses enthousiasmes comme dans ses déceptions. Vite lassée de sa position de femme de chambre au service de la jeune Mathilde de Gisors, elle décide de prendre en main les rênes de son destin. D'ailleurs, les opportunités ne manquent pas sous le règne de Napoléon III : la naissance des stations balnéaires, l'émergence des palaces, les sirènes de l'Amérique nourrissent ses rêves de réussite... Po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Lucille a à présent 16 ans.
Les fins des Tomes un et deux des " Lumières de Paris" offrent des passerelles qui nous laisse déja un peu présager du destin de la soeur cadette Bordier.
À la fin du récit de sa soeur Pauline, l'auteure nous confie que Lucille abandonne son poste de femme de chambre pour rejoindre un projet de Palace et un bel entrepreneur anglais sur la station balnéaire de Dinard.

À la fin du récit de Juliette, l'amie et ancienne collègue de Pauline, nous savons Lucille à la tête d'un salon de thé sur Paris, " À l'heure gourmande".
Quelques détails glissés ont leur importance, si Pauline et Juliette ne portent plus leur nom de jeune fille, Lucille a conservé le sien.
Les lecteurs entameront donc le Tome 3 en se demandant ce qui s'est arrivé à Lucille sur cette parenthèse qui révèle un succès professionnel, social et peut-être un écueil sentimental.
Gwenaël Barussaud ne nous fait pas languir et nous révèle rapidement les circonstances du retour de Lucille sur Paris.

Nous retrouvons de nouveau quelques échos entre les personnages d'un volume à l'autre, des similitudes nous invitant ainsi à comparer naturellement une nouvelle hiérarchie d'établissement, de nouvelles collègues, le caractère des héroïnes elles-même.

La jeune blonde Lucille se montre encore plus tête brûlée, plus passionnée que Juliette qui gardait de l'assurance dans ses savoirs-faire.
Comme Pauline et Juliette, Lucille est pleine d'idées et de ressources mais elle n'a hélas pas les "filets de sécurité" qui peuvent assurer ses décisions. Lucille est en quête de bonnes opportunités qui peuvent répondre à ses envies d'entreprendre et participer aux besoins financiers des trois soeurs.
Elle paiera le prix de son trop plein d'enthousiasme au début du récit, bien qu'intelligente et sérieuse.
Cela va définir un peu le caractère du personnage.
Lucille va jusqu'à mentir et se prétendre bilingue afin d'être recrutée dans un hôtel luxueux et se mettre au service d'une riche résidente américaine.
Ses "audaces" la propulseront et la mettront en difficulté systématique.
Elle devra d'être sauvée de situations inextricables par des rencontres séduits par son caractère sincère et entier.
Mais il ne faut pas trop en dire. Les lecteurs seront émus sans doute par le courage insufflé au personnage qui à force de volonté se remet sur pied à chaque déconvenue de tout ordre.


Gwenaële Barussaud situe le décor près du magasin de " l' Élégance Parisienne", déja vu dans les tomes précédents, plus précisement dans un des plus grands Palace de luxe parisien.
Comme auparavant, nous observons les différents métiers, les devoirs exigeants pour des droits plus relatifs à l'époque de la fiction. Lucille passe du poste de femme de ménage à celui de femme de chambre. Ceux et celles qui auraient du mal à distinguer la nuance, sont invités à découvrir la série anglaise Downton Abbey, bien que d'une époque légèrement plus tardive, où les grades et les rapports domestiques/ intendants, employés/ employeurs y sont très bien représentés, avec leurs strates d'étages qui semblent marqués la position sociale.
Comme avec Pauline dans son "Élégance Parisienne", la règle du client roi est loi au Grand Hôtel. le "navire" tourne à plein régime, les demandes des clients affluent, les ordres sont déployés dans un appel sur le pont perpétuel et pour que les clientes se sentent comme chez elles, les dos se courbent, les bras s'activent jusqu'à point d'heures pour leur faire plaisir.
Des personnages comme Mme Sampton, en quête de soi et de liens, vont heureusement donner une toute autre image de la bourgeoisie et éviter la caricature ou le manichéisme.

"Les lumières de Paris" reste toujours un rendez-vous de lecture très intéressant, émouvant et captivant. Une bonne étude des moeurs, placée au XIXème siècle, qui ne manquera pas de nous surprendre, de ses lieux très chics parisiens aux cafés populaires de réputation trop triviale et réservés jusqu'alors aux hommes.
L'idée finale de Lucille, un projet de Salon de thé gourmand, va contribuer à une forme d'émancipation féminine sans vraiment que les clientes s'en aperçoivent, les considérant dans leurs besoins de se retrouver au dehors des foyers pour des moments de complicités entre femmes uniquement.
L'auteure offre de sacrés personnages de fiction, de beaux portraits de femmes à tous les étages. Les cadres sont charmants.
Un chouette hommage aux petits métiers, d''artisanat et de bouche.
On ne s'ennuie pas un seul instant.
Une série à découvrir.
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A seize ans, Lucille Bordier ne veut plus se contenter d'être la femme de chambre de Mathilde de Gisors, une demoiselle du grand monde, dont le père est proche de l'empereur Napoléon III. Elle rêve d'être indépendante, de s'élever socialement et décide de prendre son destin en mains, car, sous le règne de Napoléon III, les opportunités ne manquent pas. Elle décide alors de quitter sa place pour s'associer avec un anglais, qui se révèle être un escroc.

Elle rentre alors à Paris et trouve une place de femme de chambre dans un Palace mais au décès de son oncle, elle convainc sa tante d'ouvrir un café pour dames…

Les lumières de Paris est pour moi une série bonheur, oui un véritable bonheur de lecture que je déguste à chaque fois, à chaque tome, je me délecte de l'histoire contée par Gwenaële Barussaud et surtout de sa plume élégante et raffinée qui m'embarque à chaque fois dans ce fascinant Paris de Napoléon III.

Si vous ne connaissez pas cette romancière ni cette série, je n'ai qu'une chose à vous dire : foncez ! Car si comme moi vous avez aimé Au bonheur des dames, si vous vous délectez à la lecture des romans historiques et si cette période de notre hsitoire vous intéresse, chaque volume des Lumières de Paris va vous plaire : Pauline demoiselle des grands magasins, Juliette la mode au bout des doigts et Lucille à l'heure gourmande.

A chaque tome, son héroïne et son histoire : après Pauline et le grand magasin de L'élégance parisienne d'Aristide Boucicaut, après son amie Juliette férue de mode avec qui on assiste à la naissance de la haute couture, place à Lucille qui nous fait connaître les premiers bains de mer à Dinard mais aussi la création des premiers palaces et celui des salons de thé.

La création de ce lieu typiquement féminin qu'est un salon de thé est un sujet véritablement passionnant et formidablement restitué ici. Comme toujours, Gabrielle Barussaud connaît parfaitement son sujet et sait à merveille nous immerger dans ce Paris foisonnant du règne de Napoléon III qui vit tant de bouleversements.

Au-delà de ce sujet qui pourrait apparaître comme frivole, Gwenaële Barussaud n'a pas son pareil pour décrire le petit monde des domestiques et des employés, mettre en lumière les valeurs de travail, de courage, de fierté, de persévérance, sans oublier de faire connaître aux plus jeunes la place des femmes dans cette société du milieu du 19è régie par les hommes à tous les niveaux et dans toutes les classes sociales.

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Après Juliette, nous revoici dans la famille de Pauline, avec sa soeur, que nous avions croisé au départ du Havre, et dont nous avions deviné quelques péripéties de sa vie au fil des pages.
Elle revient chez son oncle au café Normand, et en racontant à sa tante les malheurs qui l'ont ramenée là après tant d'espoir, nous découvrons les événements précédents.
Cette fois, il n'est plus question de mode et de vêtements mais de Grands Hôtels, de nourriture, de la création du premier salon, un café pour les dames, comme c'est choquant !!.
Toujours dans le monde chic du Second Empire, au moment où, si on veut être à la pointe de la mode, on doit abandonner la crinoline pour la tournure !
Lucille n'est pas comme sa grande soeur, elle est battante et quelques fois un peu inconséquente, elle se lance dans des aventures dans l'espoir de mener une vie libre, comme elle l'entend.
Cette fois encore, j'ai pris grand plaisir à suivre Lucille, sa famille, sa petite troupe enfin. A découvrir le monde des Grands Hôtels, l'essor de Dinard et ... l'Happy end obligatoire. Oui, moi, j'aime ça !

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Lucille a une bonne place comme femme de chambre auprès de Mathilde de Gisors. Mais une rencontre va la faire s'interroger sur son avenir et la place qu'elle mérite dans la société. Mais certains rêves sont parfois trop beaux pour être vrais…

Lucille m'a un peu rappelé Marianne Dashwood de Raison et Sentiments (Jane Austen), surtout quand elle se compare à sa soeur Pauline, qui a la tête sur les épaules et pense toujours aux autres avant de penser à elle-même. Lucille est spontanée, elle réfléchit après avoir agi, a des rêves plein la tête et beaucoup d'aplomb. Elle n'en est pas moins attachante.

Son histoire était tout aussi passionnante que celle de sa soeur Pauline et de Juliette. D'ailleurs, les épilogues de ces deux livres se mêlent à l'histoire de Lucille, donc au début j'ai été un peu déconcertée, mais tout prend sens. J'ai particulièrement aimé ce tome en raison de ses événements, ses rebondissements. D'ailleurs deux passages m'ont franchement énervée tellement ils étaient injustes !

Mais ce roman est vraiment dans la lignée des deux premiers : c'est un plaisir à lire, la plume de Gwenaëlle Barussaud est véritablement plaisante, élégante et ses héroïnes courageuses et intègres. Une trilogie que je conseille vivement, et si vous avez des jeunes filles dans votre entourage et qu'elles aiment la lecture, offrez-leur le premier tome. En tout cas, pour ma part, je sais que j'aurais adoré lire ces romans étant ado.
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Ce roman est la suite de Pauline Demoiselle des grands magasins et Pauline la mode au bout des doigts. Lucille est la soeur cadette de Pauline. Rêveuse, fantasque et déterminée, elle rêve d'échapper à sa condition de domestique. Elle devient d'abord femme de chambre et bercée par de doux rêves s'enfuit par amour. Hélas tous ces rêves s'écroulent et la voilà contrainte de faire face à l'adversité.
Ce roman est une belle ode aux courages des femmes. On y trouve quelques références à Zola et c'est une belle introduction pour les adolescents aux Rougon Macquart.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On aimait sa soeur presque sans le savoir, sans le sentir, car cela était naturel comme de vivre, et puis un jour, après avoir été longtemps séparées, on éprouvait la profondeur de cet amour enraciné dans l'enfance, dans les souvenirs, dans le meilleur de soi-même.
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Après tout, l'amitié vraie, celle qui se réjouit de vos joies et se désole de vos malheurs, cette amitié là était trop rare et trop précieuse pour que l'on dédaigne ceux qui vous l'offraient.
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on dressait sur une abaisse de feuilletage en forme de cygne une pyramide miniature formée d'un macaron, d'un chou, d'une gimblette et d'une croquignole, assemblés avec du sucre cuit au cassé.
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Elle disait qu'à Blois, dans les usines Poulain, le chocolat n'était pas seulement un breuvage. On le consommait aussi solide, sous forme de bouchées, de bâtonnets, et même de tablettes !
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Un vernis pour briller en société, sans affectation cependant, avec naturel. Mathilde de Gisors parlerait anglais comme elle jouait du piano, comme elle dessinait : avec modération.
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Vidéo de Gwenaële Barussaud
À l'occasion du salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil 2018, Gwenaëlle Barussaud et Myrtille Tournefeuille vous présentent leur ouvrages " Célestine petit rat de l'opéra" aux éditions Albin Michel-jeunesse.
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