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Magasin général tome 9 sur 9
EAN : 9782203062108
128 pages
Casterman (15/10/2014)
4.44/5   463 notes
Résumé :
Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ?
Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
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L'hiver s'est bien installé à Notre-Dame-des-Lacs, maintenant recouverte d'un joli manteau blanc. Ici et là, l'on s'affaire aux tâches quotidiennes tandis que les hommes sont absents pour cause de bûcheronnage. Alcide bichonne les pieds de ces dames en leur fabriquant de jolis souliers tandis que Philomène leur taille de belles robes ; Gaëtan concocte de bons plats aux soeurs Gladu ; Réjean, tout affairé au bateau de Noël, en oublie même la confession ; Marie, sous le regard bienveillant de Serge, se repose en attendant la venue de son bébé et chacun attend impatiemment le retour des hommes...

C'est, évidemment, le coeur un peu serré que l'on quitte Marie, Serge, Gaëtan, Jacinthe ou encore les Gladu... Voilà un an que Serge a débarqué à Notre-Dame-des-Lacs et l'on peut dire que la vie de toute la communauté a changé, placée dorénavant sous le signe de la danse, de la coquetterie (aussi bien féminine que masculine), la gastronomie, la libération sexuelle ou encore la littérature. Si des moments de doute, de nostalgie ou d'inquiétude existent encore, si des malheurs affectent la communauté, il en ressort avant tout un fort sentiment de plénitude, de joie et de petits bonheurs du quotidien grâce à ces habitants plus généreux et optimistes que jamais. Ainsi va la vie à Notre-Dame-des-Lacs, avec ses hauts et ses bas. Graphiquement, Régis Loisel et Jean-Louis Tripp nous émerveillent cette fois encore.

Une très belle surprise nous attend à la fin de ce tome : un album photo de 28 pages. Des clichés de moments empreints de tendresse. Des moments passés mais aussi futurs où l'on apprend ce qu'il est advenu de chacun. Une agréable initiative qui nous permet de nous replonger dans ces instants qui nous sont devenus si chers...
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.
Beaucoup de billets déjà postés sur cette saga villageoise, version québécoise .
Après avoir dégusté les 9 tomes de cette b.d. , j'avais envie de partager mon avis : je choisis donc le dernier pour parler de l'ensemble .

D'abord , le graphisme : superbe . Vraiment travaillé avec un soucis du détail qui influe positivement sur l'envie de s'immerger dans ce petit village du fin fond du Québec .
Retour au début du 20éme siècle avec ici et là des rappels historiques sur le progrès ou encore l'évolution des moeurs .

Les personnages sont très attachants , émouvants .
L'histoire tourne autour de Marie qui tient l'unique magasin général . Des personnalités très diverses se côtoient et tentent de vivre leurs différences , avec parfois de grosses tempêtes qui bouleversent leur petit monde mais aussi beaucoup d'humanité .

Le fond de l'histoire ressemble à une utopie bien pensante ou à un conte qui offrirait une sorte de mode d'emploi du bien vivre ensemble .
Un hymne à la tolérance .
On passe par toutes les émotions au cours des différents tomes .

En arrière plan , toujours quelques traits d'humour bien attendrissants .
Le tout est servi dans une parlure québécoise : on risque juste d'attraper l'accent et de tomber en amour de ce petit village .

Mais ,si chaque tome met en lumière tel ou tel personnage au coeur d'une petite aventure , il faut pour apprécier l'ensemble les lire dans l'ordre et attendre la suite au prochain numéro .
Et , je serai critique aussi sur la qualité du scénario : des longueurs et beaucoup de répétions . On fait durer le plaisir !

Malgré ce reproche , j'en garde vraiment un bon souvenir de lecture .
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J'ai rarement eu aussi mal au coeur quand j'ai refermé la dernière page.. c'est dur de quitter des gens qui sont devenus des amis.. même les p'tites vieilles bigotes avaient fini par me devenir sympathiques... Marie me manque déjà.

J'ai franchement adoré cette BD , si simple, si vraie, si attachante. J'avoue que je n'aurais pas pensé qu'une BD avec un tel sujet aurait pu me devenir un véritable coup de coeur.

Je pense que magasin général est un incoutournable.. aussi bien pour les grands amateurs de BD que pour ceux qui n'en lisent jamais ou très peu
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Voilà-t-y le tome 9 et la fin de Magasin général!?
Mais quelle apothéose, criss de tabernouche!
Marie est en famille, et son ventre s'arrondit de plus en plus... On sait point qui est le père, mais ce n'est pas grave.
Y'a toujours pas d' maire, et beaucoup moins de curé, icitte, à Notre-Dame des lacs, mais ça dérange moins sinon pas du tout!
Réjean va regrouper les confessions, dont celles de Rosa, Albertine et Jeannette, les trois belles - soeurs bigotes... le pauvre vieilles avouent le péché de gourmandise. Elles aussi auront droit aux belles robes, comme toutes les femmes qui accueilleront les hommes retour du bucheronnage.
Ah, quelle fête et quelle belle surprise!
Et pour point salir ces belles chaussures et ces beaux atours, les hommes installeront...des trottoirs! La fête, je vous dis.
Serge et Réjean vont faire une escapade à Montréal, au prétexte de rencontrer l'évêque... Hum! Ils faut qu'ils ramènent, dans le plus grand secret, le perroquet qui sera le compagnon du Capitaine Noël ("Bonjourrrr captain!"). Perroquet mordeur de doigts, bien entendu!
Et puis, le même jour, il y aura le baptême suivi de l'incendie du bateau de Noël... Et la naissance simultanée des tit-culs de Marie. qui est le père? ce e sera Serge, vous inquiétez pas, les frères Latulipe.
Voilà, la saga s'achève, la chronique se termine...
Déjà?
Ah ben non!
Messieurs Tripp et loisel nous offrent en bonus, presque comme postface de cette merveilleuse série en Québec, un album de photos prises par Jacinthe avec le Zeiss-Icon que lui a donné Philomène. Ce sont les images qui racontent, en noir, gris et blanc, la vie à Notre-Dame du Lac jusqu'à cette année 1936 quand arrive l'électricité au village!
Et puis voilà.
Horusfonck a fermé l'opus 9 de Magasin général auquel il reviendra rendre visite pus târd... Quand le souvenir des personnages s'estompera et qu'il voudra les retrouver tous.
Mille mercis, encore, à Loisel et Tripp, lapierre le coloriste et Jimmy Beaulieu qui a adapté les dialogues en québecois.
Et puis, merci aussi à Casterman l'éditeur historique des Tintins-mais-pas-que-la-preuve...
Un Petit bonheur, de Félix Leclerc, pour clore. Sympa et approprié, non?
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Voilà, toute chose a une fin, ce tome 9 vient clore en beauté cette saga québécoise. C'est une fin qui nous permet, grâce à la lumineuse idée des auteurs de faire un album photos, de quitter en douceur Marie, Serge, Réjean, Gaetan et tous les autres . La fin n'est pas abrupte, on continue à avoir des nouvelles de ceux qu'on a aimé. Nous quittons donc ce village et ses habitants progressivement, on les accompagne encore un petit peu après le point qui n'est pas complètement final.
Cet album, à l'image de toute la série est plein de bienveillance et de clin d'oeil sur les petits travers de chacun. Humour, tendresse, solidarité, un album aux multiples charme tant pour le texte que pour le graphisme.
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critiques presse (9)
LaPresse
26 décembre 2014
Par ce conte humaniste, Lionel et Tripp déterrent avec finesse les racines québécoises pour raconter l'épanouissement en douceur d'un peuple.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaPresse
02 décembre 2014
On peut analyser de bien des façons ce beau «roman graphique» publié depuis 2005 (lisez les neuf tomes comme autant de chapitres, à la queue leu leu: c'est bel et bien un roman, mais dessiné). La journaliste qui signe ces lignes y voit une représentation a contrario de l'Éden: une Ève de 40 ans, c'est-à-dire Marie Ducharme, découvre le paradis en croquant dans le plaisir comme source de savoir.
Lire la critique sur le site : LaPresse
BoDoi
25 novembre 2014
Magasin général a su, au fil des ans, s’imposer comme une grande série rassembleuse, maniant les grands et bons sentiments avec justesse, prônant la tolérance et l’ouverture aux autres au gré d’intrigues à hauteur d’hommes et de femmes, sans jamais en faire trop ni imposer un discours bien-pensant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
04 novembre 2014
Notre-Dame-des-Lacs est d’une élégance simple et achève dans une beauté naturelle une magnifique série qui aura assurément marqué son temps.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Auracan
27 octobre 2014
Du rire, de l'émotion, le neuvième et dernier album est à l'image des précédents, et il revêt toute son importance car il est le dénouement de près de dix ans vécus avec les personnages.
Lire la critique sur le site : Auracan
Auracan
22 octobre 2014
Du rire, de l'émotion, le neuvième et dernier album est à l'image des précédents, et il revêt toute son importance car il est le dénouement de près de dix ans vécus avec les personnages.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
21 octobre 2014
Loisel et Tripp signent le dernier tome de Magasin Général. Nous allons quitter, à regret, les habitants de Notre-Dame-des-Lacs et, avec eux, cet univers chaleureux, simple, fraternel créé par les deux amis et auteurs.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BullesEtOnomatopees
20 octobre 2014
Sublimé par les planches et ambiances toujours magnifiques de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, la fin de l’histoire s’emballe dans un flot d’événements inattendus, qui viendront changer à jamais la vie des habitants, en mieux.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
LeMonde
17 octobre 2014
Scénaristes et dessinateurs en même temps, Loisel et Tripp ont réalisé "davantage" qu’un feuilleton humaniste dopé aux rebondissements épiques et aux dialogues savoureux (où foisonnent les québécismes).
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Y’a un an d’ça, quand les hommes s’en sont r’venus du bois…y ont trouvé un grand gars de Montréal, qu’avait enjôlé tout l’monde…pis qui avait ouvert un restaurant de français chez nous…. Dans mon magasin général. Y’avaient pas aimé ça ben ben, c’qui était arrivé dans leur dos… pis moi… moi j’avais haï ça pour vrai… La rivière a pas mal roulé depuis l’temps, pis elle a ben poli les roches… […] … Les roches de gars… […] … Pis les roches de filles…

[…]

Mautadire, ça m’fait d’quoi de pas être là, avec vous autres à goûter l’temps des retrouvailles polies avec ma belle Marie toute en famille… Le monde icitte s’est amieuté certain !... Aujourd’hui, j’le vois… C’est ben d’valeur que j’sois parti avant l’temps… avant l’temps d’avoir eu le temps de m’amieuter avec vous autres… ben d’valeur… Mais c’est ça qui est ça !...

[…]

C’qui m’fait un p’tit v’lours, c’est qu’tout ça, c’est grâce à moi… ben oui… si j’étais pas mort, tu s’serais pas tombée en amour avec le grand… premièrement, tu l’aurais pas ramassé sur l’bord du chemin… à cause que t’aurais pas chauffé l’char pour aller faire du stock à Saint-Siméon… En tout cas, y’a une chose de sure… Sous mon règne, y aurait jamais fait son restaurant d’français, icitte !... puis toi, ma belle, tu t’serais pas emmieuttée… jusqu’à t’baigner nue-fesses… pis surtout… tu s’rais pas en famille…

[…]

J’étais dû pour mourir… C’était pas dur tant qu’ça pourtant…Un grand respire de liberté… c’est ça qu’ça prenait… Faut croire qu’avait un moton à quelque part qui empêchait… Pourtant j’étais pas un mauvais gars…[…] J’étais pas l’meilleur des bonhommes… Mais j’étais pas si pire… En tout cas, j’étais pas une pomme pourrite dans l’panier ! J’étais juste Félix Ducharme, un gars bien ordinaire… À c’te heure… j’suis mort… mais vous autres, c’est vot’ vie… […] vot’ vie à vous autres…celle-là qu’vous voulez… avec c’que vous aviez eu le front d’faire, pis qu’vous avez quand même fait… pis tout c’que vous avez donc encore le goût d’faire… Ouains… c’est vot’ vie, ça… pis… vous avez l’air ben…

[…]

Bon, ben on dirait qu’c’est l’temps que je m’en aille…[…] Pis avec toi le grand, j’peux partir en paix… J’sais qu’tu vas prendre soin de not’ belle Marie, pis des ti-culs…
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- Hi ! Hi ! Hi ! Ben j'sais qu'y'a pas l'air comme ça, mais...m'a vous dire : Alcide en dessous des couvertes...c'est toute une pièce d'homme !
- Mon doux ! Tu veux dire qu'y est... amanché pour veiller tard !
- Jésus, Marie ! C'est épeurant !
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- Bon ça fait que... on est d'accord. Hein ?
Ti-Guy a dit qu'y allait leur bûcher une cordée d'bois.
Pis moi, j'vas m'occuper du lavage...
- Pis moi, aujourd'hui j'm'occupe de leur faire à manger...
- Pis... moi ?
- Toi, Marie, t'en as déjà ben assez fait, là !...
- Ouains, Adèle a raison, tu vas te reposer un peu...
- Ooh. Bon matin !
- Aah, bon matin Eloïse... Justement on s'en venait te voir... rapport aux Madames Gladu.
- Serais-tu prête à aller faire un peu de ménage chez eux ?
- Certain ! Ca va me faire plaisir mais... j'vais y aller demain...
Parce que tantôt, y a Germaine, Lucienne, pis toute la gang des nouvelles robes qui s'en viennent chez Alcide pour les mesures des souliers...
Pis moi, j'vas faire la salle d'attente chez nous, avec des breuvages pis des biscuits.
Ça fait que...
- Mon doux Jésus ! Mais ton Alcide, si ça continue de même, y va finir par recevoir des commandes de... de Montréal !
- Bon, ben moi, j'vous laisse j'm'en vas porter la soupe aux madames...
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- Mais là... J'me dis... que... tout l'temps qu'vous avez pris pour coudre ces belles robes-là... Ben c'est du temps où c'que vous avez pensé à nous-autres...
- Sais-tu quoi, mon Fernand ? C'te robe-là, elle m'a fait passer l'hiver avec toi... Ça fait longtemps que j'avais pas pensé à toi de cette manière-là...
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J'aimerais donc ça qu'vous puissiez m'entendre une dernière fois... J'vous dirais qu'aujourd'hui, j'suis bien fier de vous autres... De vous voir tricotés serrés d'même... dans la peine pis dans la joie. C'est ben d'adon...
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