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Série Marcus et Sandra tome 2 sur 3
EAN : 9782253111993
544 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4.07/5   850 notes
Résumé :
Marcus est un pénitencier. Un prêtre capable de déceler le mal enfoui en nous. Mais il ne peut pas toujours lui faire barrage. Sandra est enquêtrice pour la police. Elle photographie les scènes de crime. Et ferme parfois les yeux. Face à la psychose qui s'empare de Rome, ils vont unir leurs talents pour traquer un monstre. Ses victimes : des couples. Une balle dans la nuque pour lui. Une longue séance de torture pour elle. Quel est l'être maléfique qui ne tue que de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (146) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 850 notes
Donato Carrisi sait doser parfaitement le suspense dans ses romans.
Le décor naturel est inégalable et la trame tient du scénario millimétré qui multiplie les pistes sans jamais perdre le lecteur.

Chez l'auteur italien, le surnaturel et l'occulte ne sont jamais très loin. On y retrouve le suspense psychologique perturbant et les descriptions qui disent tout en une ligne.
La folie et le mal suintent à toutes les pages, et le mal-être est renforcé par une écriture ultra-réaliste et des plongées profondes dans des cerveaux malades.
Certains faits sont absolument historiques et véridiques.

Le suspense est omniprésent, la construction impeccable et la mince frontière entre religion et superstition permet d'exploiter la c psychologie des personnages.

Donato Carrisi prouve qu'il n'est jamais aussi à l'aise que dans une double peinture mêlant les tribulations de ses protagonistes et les méandres de la Ville éternelle.


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En l'espace de quelques romans, Donato Carrisi s'est forgé une carrière admirable, devenant une star internationale du thriller bien au delà des frontières de son Italie natale. Ce nouveau roman ne fera qu'asseoir davantage son statut.

Combien d'auteurs peuvent se targuer d'avoir à leur catalogue plusieurs personnages récurrents inoubliables ? Dans ce genre littéraire, ils se comptent sur les doigts d'une main. En parallèle à sa série démarrée avec le chuchoteur, ce nouveau roman permet de retrouver deux des personnages rencontrés dans le tribunal des âmes.

Premier constat, aucun besoin d'avoir lu le précédent opus pour profiter de ce Malefico. Carrisi a fait un sacré boulot pour contenter les nouveaux lecteurs autant que les habitués. Deuxième constat, alors que j'avais eu quelques réserves avec le précédent volet, celui-ci emporte mon engouement total, que dis-je mon enthousiasme !

Malefico est un thriller très haut de gamme. Une intrigue d'une profondeur étonnante, une narration parfaitement maîtrisée, des retournements de situations inimaginables et des personnages qui ont une vraie épaisseur. Incredibile !

Pensez-donc : les deux personnages principaux sont Marcus, prêtre du Vatican, qui a pour fonction de déceler le mal et dont le métier se rapproche d'un profiler ; et Sandra, enquêtrice photo au sein de la police. Deux profils atypiques pour une histoire qui l'est tout autant.

Le mal ronge Rome de l'intérieur, jusqu'à ses institutions les plus immuables. A travers une intrigue époustouflante, richement documentée, Donato Carrisi nous plonge dans un récit particulièrement sombre (à l'image de son titre français et du titre original qui peut se traduire par « le chasseur des ténèbres »).

On pourrait penser que tout a déjà été rabâché sur le concept du mal. Ce serait méconnaître le talent hors-normes de l'auteur italien qui apporte ici un éclairage inédit et une originalité qui fait sortir ce roman du lot. le bagage de l'écrivain n'y est pas étranger, avec sa spécialisation en criminologie. Des compétences qui changent tout en terme de crédibilité de l'histoire et de ses personnages, c'est criant.

Un récit trouble, d'autant plus qu'il est basé sur nombre de faits réels, entre visite d'une ville de Rome loin des clichés touristiques et révélations fracassantes sur certaines de ses institutions. A la fois proche des traditions, résolument moderne et franchement iconoclaste.

Le roman est une vrai réflexion sur la nature humaine, d'une intensité rare, superbement écrit. Et que dire du final (en cascade), impossible à anticiper et diablement surprenant. le genre de fin qui vous fait ouvrir de grands yeux, entre effarement et admiration.

Clairement l'un des meilleurs Donato Carrisi. Malefico ? Magnifico !

4,5/5

Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Malefico et Diabolo sont dans un bois où deux amoureux se bécotent sur les sièges de le voiture avant de passer à la vitesse supérieure.

Diabolo s'en va, qui reste-t-il ? Melefico ! Et dites adieu au gentil couple d'amoureux qui voulait s'envoyer en l'air dans un petit coin tranquille. Z'avaient qu'a aller dans un hôtel, na !

Un polar avec des relents ésotériques, cela faisait longtemps…

Avant d'aller plus loin, on va mettre de côté le Da Vinci Code et son auteur car ici, nous allons voler (prier ?) bien plus haut que ça, avoir plus de profondeur et de réalisme dans les personnages et éviter de coller une filiation à Pierre, Paul, Jacques, Jésus… Ésotérique certes, mais du haut de gamme.

Tout en respectant les codes du thriller afin de rendre ses lecteurs addict, l'auteur arrive tout de même à proposer autre chose que l'habituelle soupe, nous servant des personnages marquants, une intrigue qui tient la route, qui sent le souffre tout en restant dans notre monde à nous et en nous balançant quelques changements de plats qui ont ravi mes papilles littéraires.

Attention, c'est sombre ! Violent, aussi… Et on se pose des tas de questions sur la finalité de ces meurtres, sur leur mobile, sur l'assassin, sur son modus operandi (il est horrible), sur les complicités, et ce ne sera que petit à petit que l'auteur dévoilera son jeu, tout en se réservant quelques gros atouts dans sa manche.

Le final m'a fait poser le livre sur la table afin de mieux le digérer, afin de pouvoir y réfléchir, pour l'assimiler, l'avaler…. Parce que oui, c'est fort de café tout en restant dans une réalité banale mais horrible.

Comme quoi, on peut encore écrire des thriller sur le Mal, le Bien, le Vatican, l'Église et les tueurs en série tout en se renouvelant, tout en proposant une intrigue convaincante, basée sur certains faits réels, des lieux existants dans la Ville Éternelle, avec des meurtres un peu gore mais sans voyeurisme, avec des complicité mais sans complot international et proposer un récit addictif sans pour autant sortir les effets spéciaux et la pyrotechnie.

Allumer le feu (oui), pour faire danser les diables et les dieux (en effet), mais en restant dans le réel et sans entrer dans la science-fiction de bas étage comme il aurait été facile de faire.

Mais Carrisi n'a pas fait dans la facilité et, une fois de plus, il me subjugue, me conquiert, me séduit et prend place dans mon panthéon des auteurs que j'apprécie.

Quoique, vu ses écrits, il devrait entrer dans mon pandémonium !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Donato Carrisi est devenu en trois livres, un de mes auteurs de thrillers favoris. A chaque nouvel opus, je trouve qu'il apporte une originalité, une façon bien à lui de traiter le sujet, en dehors des sentiers battus. Il se différencie des spécialistes du genre en modifiant les codes.
Donc lorsque j'ai eu l'occasion de lire celui-ci, je ne me suis pas fait prier. Je n'avais pas lu « le tribunal des âmes », le précédent, mais ce n'est pas vraiment pénalisant, car il peut se lire indépendamment.

Donato Carrisi utilise ce qui fait sa grande force et nous met une nouvelle fois en présence de personnages charismatiques. Sandra et Marcus sont des protagonistes si atypiques qu'ils en deviennent marquants. Petit à petit, des informations sur leur passé sont distillées, ce qui permet d'étoffer leurs vécus personnels et de nous les rendre encore plus attachants. On est alors entrainé mécaniquement dans leurs aventures.

Cette fois-ci, Donato Carrisi s'attaque à une histoire ésotérique au coeur de Rome. On découvre ainsi différemment des hauts lieux de la capitale italienne. On ouvre des portes secrètes, on entre dans des endroits interdits et on tire le fil d'une machination diabolique.
Comme à son habitude, tout est parfaitement ficelé. L'écriture est fluide et le scénario bien huilé, pour nous garder sous tension. Même si certains événements sont un peu tirés par les cheveux, ce thriller se révèle d'une grande efficacité.

L'auteur italien semble avoir créé un cycle sur le Mal et ses disciples que je vais suivre avec plaisir. J'ai parfois senti que les éléments du « Tribunal des âmes » me manquaient pour appréhender au mieux les héros de ce roman. J'ai trouvé aussi que l'histoire était un poil plus classique que la série « le chuchoteur ». Ce ne sera donc pas un coup de coeur pour moi mais je ressors tout de même enthousiasmé par un nouveau très bon Carrisi.
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Ayant à mon grand étonnement aimé le tribunal des âmes de l'auteur, je me suis lancée confiante dans la lecture de cette suite Malefico.

Et j'ai beaucoup aimé également ce récit qui nous entraîne dans la ville éternelle Rome ou des couples sont assassinés, Sarah photographe est appelé sur les lieux des crimes et très rapidement elle va remarquer certains détails grâce a ses prises de vues.

Les meurtres sont également commises d'une façon particulière et il faut donc rapidement trouver l'assassin, Marcus dont nous faisons connaissance dans le précédent opus est également sur cette enquête et il a pas mal de connaissances qui lui permettent d'avancer de son côté sur ce dossier.

Quel est le mobile du tueur et surtout pourquoi tue t-il uniquement des couples? Un thriller haletant qui frise avec l'ésotérisme et qui a été lu en deux petits jours de mon côté.

J'ai même hâte de commencer le troisième tome pour suivre de nouveau le personnage de Marcus.
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Citations et extraits (192) Voir plus Ajouter une citation
Tu vois, Marcus, dans toutes les grandes religions monothéistes, Dieu est bon et méchant, bienveillant et vengeur, compassionnel et sans pitié. Il en est ainsi pour les juifs et les musulmans. Les chrétiens, en revanche, à un moment de leur histoire ont distingué Dieu du Diable… Dieu ne devait être que bon, forcément bon. Et aujourd’hui encore, nous payons le prix de ce choix, de cette erreur. Nous avons caché le diable à l’humanité, comme quand on cache la poussière sous un tapis. Pour obtenir quoi ? Nous avons absous Dieu de ses péchés uniquement pour nous absoudre nous-mêmes.
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"Quand on se consacre aux mots, on ne peut être touché par l'horreur du monde." pg. 75

"-Non, la vraie question est: Du bon peut-il naître du mauvais?
Clemente sembla satisfait de la réponse.
-Bien et mal ne sont jamais de catégories définies. Il est souvent nécessaire de décider ce qui est l'un et ce qui est l'autre. Le jugement dépend de nous. " pg.201

"Pour capturer un être mauvais, il faut comprendre comment il aime." pg.201

"Le bien et le mal sont notre baromètre de jugement. Mais est-ce suffisant?" pg. 305

"Le mal est en chaque chose, mais souvent nous n'arrivons pas à le voir, avait ajouté Clemente. Les anomalies sont le signe quasi imperceptible de sa présence. A la différence des autres, tu seras en mesure de les identifier. Rappelle-toi, Marcus : le mal n'est pas une idée abstraite. Le mal est une dimension." pg.307

"Rien n'est éternel. J'ai appris une chose, c'est que nos actions ne dépendent pas de notre capacité à projeter ou imaginer l'avenir. Elles ne sont dictées que par ce que nous sentons, ici et à cet instant". pg.344

"Regardez autour de vous, observez cet endroit. Le Colisée était un lieu de mort violente : les gens devraient fuir devant ce spectacle, mais ils participent, comme à une fête. Nos prédécesseurs étaient-ils des monstres? Pensez-vous qu'au fil des siècles la nature humaine ait changé?Les gens suivent à la télévision l'affaire du Monstre de Rome avec la même curiosité morbide, comme si c'était du cirque.
Sandra dut admettre que le parallèle n'était pas totalement erroné.
-Jules César a été un conquérant sanguinaire, pas moins que Hitler. Mais les touristes achètent des tee-shirts à son effigie. Un jour, dans quelques millénaires, feront-ils de même avec le Fuhrer? La vérité est que nous regardons avec indulgence les péchés du passé et que les petites familles viennent au Colisée se faire photographier, souriantes, là où régnaient la mort et la cruauté." p. 384

"Parce que depuis toujours les guerres sont des véhicules du progrès : on détruit pour mieux reconstruire. On essaye de se perfectionner dans tous les domaines pour dépasser les autres, pour les soumettre. Et pour ne pas être soumis." p. 384

"Chaque réligion du monde pense détenir la "vérité absolue", même si celle-ci est souvent en conflit avec celle des autres. Personne ne s'occupe de chercher une vérité partagée, chacun campe ses convictions. Vous ne trouvez pas absurde qu'il n'y ait qu'un seul dieu? Pourquoi, dans ce cas, serait-ce différent pour les satanistes? Ils ne pensent pas être dans l'erreur, ils n'ont pas idée que ce qu'ils font est mal. Ils justifient la mort violente exactement comme quand on mène une guerre pour la foi. Les chrétiens aussi ont combattu les croisés et les musulmans célèbrent encore la guerre sainte." p. 384

"Justifier? Que veut dire ce mot? Un aveugle de naissance ne sait pas ce que voir veut dire, aussi il ne sait pas qu'il est aveugle. De même qu'un homme qui ne connaît pas le bien ne sait pas qu'il est mauvais." p. 426

"Le jugement ne portait pas sur le péché en soi mais sur l'âme du pécheur." p.480

"Erriaga considérait que le sacrement de la confession était un des ratés du catholicisme. Un bon lavage de conscience périodique et le tour est joué." p. 484

"...ils soutenaient quelque chose qui était déjà évident dans les Saintes Ecritures, à savoir que sans l'apôtre traître il n'y aurait pas eu le martyre du Christ, et sans martyre il n'y aurait pas eu de christianisme. Judas -le mal- a été essentiel. ....
......parle-leur du bien, ils t'ignoreront. Montre-leur le mal, ils t'écouteront......
......sans le mal, les hommes n'auraient pas besoin de l'Eglise. Et chaque guerre, à la fin, compte ses victimes....." p497-498
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Le catholicisme était la seule religion qui prévoyaient le sacrement de la confession : les hommes racontaient leurs péchés à un prêtre pour recevoir son pardon en échange. Parfois, pourtant, la faute était tellement grave que celui-ci ne pouvait donner l'absolution. Cela arrivait pour les "péchés mortels", c'est à dire relevant d'une "matière grave" et commis avec "conscience et consensus délibéré".
Cela concernait l'homicide, mais incluait aussi la trahison de l’Église et de la foi.
Dans ces cas-là, la prêtre écrivait la confession et la transmettait à une autorité supérieure : un collège de hauts prélats qui, à Rome, était appelé à juger ces sujets.
Le Tribunal des âmes.
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Rome avait été fondé sur un assassinat.
Selon la légende, Romulus avait tué son frère Remus, conférant son propre nom à la ville et en devenant le premier roi.
Mais cela n'était que le premier d'une longue série de faits de sang. L'épopée de la Ville éternelle était constellée d'homicides, et il était souvent difficile de distinguer le mythe des événements historiques. On pouvait toutefois affirmer que la grandeur de Rome avait été entretenue par le sang. Un œuvre à laquelle, au fil des siècles, avait largement contribué la papauté.
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- Quand tu observeras une scène de crime, une où aura été versé du sang innocent, tu ne pourras pas t'arrêter seulement sur le "qui" et que le "pourquoi". Tu devras imaginer l'auteur du crime dans le passé qui l'a amené jusque là, sans oublier ceux qui l'aiment ou l'ont aimé. Tu devras te l'imaginer en train de rire et pleurer, quand il est heureux ou triste. Enfant, dans les bras de sa mère. Et adulte, tandis qu'il fait ses courses ou prend le bus, pendant qu'il dort et qu'il mange. Et pendant qu'il aime. Parce qu'il n'y a pas d'homme, même le plus terrible, qui n'éprouve ce sentiment.
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Vidéo de Donato Carrisi
Extrait du livre audio « La Maison aux lumières » de Donato Carrisi, traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza, lu par Sylvain Agaësse. Parution numérique le 25 octobre 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/la-maison-aux-lumieres-9791035414832/
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