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Nathalie Vernay (Traducteur)
EAN : 9782290306246
253 pages
J'ai lu (03/11/2000)
1.78/5   30 notes
Résumé :
Quatre jeunes femmes australiennes d'un milieu social aisé, trente ans environ – Philippa, Chantal, Julia et Helen – se retrouvent régulièrement au Café Da Silva, leur repaire favori à Sydney. Elles parlent de leurs vies respectives, de leurs rencontres, de leurs aventures amoureuses et libertines. L'une d'elle, Philippa, tente d'écrire un roman érotique et n'hésite pas à utiliser les confidences de ses a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ah les plaisirs de la bouche ! Mange-moi est un roman dit érotique mais, bien qu'il y ait des scènes de sexe, je ne suis pas convaincue de ce classement. J'y ai plutôt vu un simple exercice de style, le roman dans le roman, qui est qui, l'auteur-personnage du roman- est-il celui ou celle que l'on croit, invente-t-il, vole-t-il des histoires pour les mettre à sa main…? Et sous cet angle, je me suis bien amusée parce que l'histoire, les histoires…de cul, oui c'est de cela aussi qu'il est question mais pas que, est bien menée, légère certes, mais vive et drôle. L'histoire, c'est aussi le portrait léger d'un groupe friqué de jeunes femmes, courant des années 90 où il était important de mettre la question du préservatif sur la table (la question pas le préservatif… toujours utile) et d'examiner les fantasmes les plus courus. C'est aussi une description des liens d'amitié entre ces jeunes femmes, amenée avec le sourire. Mais surtout, il est question de mets, d'aliments, du début à la fin. La nourriture, le fondamental de toutes les relations humaines. On se retrouve pour papoter autour d'un café au lait entre copines, on déjeune pour se raconter la nuit passée (à se faire dévorer)… la vie c'est aussi la cuisine, la mangeaille.
Alors ce titre et cette couverture ? il ne s'agit pas uniquement de nourriture charnelle épicée (seriez déçus, c'est assez convenu), mais c'est un ensemble de bonnes choses que Linda Jaivin met en avant : l'amitié se construit aussi autour d'une table.
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Une très grande déception.

La quatrième de couverture laissait présager une histoire loin des clichés habituels de la chicklit et des passages comiques.
Au lieu de ça, en dehors de quelques moments où j'ai quand même un peu souri - merci à ce fabuleux procédé littéraire qu'est l'exagération - , plus vulgaires que drôles en fait, beaucoup d'ennui tout de même…
Le fait de passer sans arrêt du coq à l'âne a rendu cette lecture d'autant plus laborieuse.

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Quatre jeunes filles parlent sans tabou de leur vie sexuelle et l'une d'elle se sert de ces confidences pour essayer d'écrire un livre...
Navrant !
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Le problème avec les livres érotiques est que si on n'a pas les mêmes fantasmes que l'auteur, on peut vite s'ennuyer surtout s'il n'y a pas d'histoires. Mange-moi est une succession de scènes érotiques très crues, parfois amusantes, mais sans lien entre elles.
L'histoire est très creuse et les personnages ne sont que des silhouettes à peine caractérisées.
Passé le premier chapitre plutôt surprenant, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Une vraie déception.
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Livre olé olé qui n'apporte rien de particulier aussi bien sur l'histoire que sur la qualité d'écriture. Déçue
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il devrait y avoir des rayons "sexe" dans les magasins, où on pourrait juste se pointer avec une carte de crédit et dire, hum, j'aimerais bien jeter un coup d'oeil à ce garçon de vingt-huit ans avec les yeux bleus et trois anneaux à l'oreille gauche, et qui est livré avec le package bonne habileté sexuelle, excellente distraction et stabilité affective, garanti un an et renouvelable chaque année (avec une option de seulement cent vingt-quatre dollars par an). Ou, voyons voir, peut-être que je vais juste prendre la promo spéciale supermec de vingt-deux ans avec les jolis tatouages à consommer avant la semaine prochaine. Les vendeurs les prendraient dans les rayons, leurs passeraient les fesses au lecteur de code barres et le tour serait joué.
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Avant,, le garçon t'offrait des roses, ou il venait chanter sous ton balcon, tu sortais avec lui, tu commençais une histoire et ensuite, après la cérémonie où tu mettais la plus belle robe de ta vie, tu couchais avec lui. Maintenant c'est tout le contraire. On commence par coucher ensemble et après, si on en a envie, on envisage éventuellement une relation stable. Et on ne s'occupe même plus des robes.
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Je crois que nous devons tous regarder le vide en face à un moment ou l'autre de notre existence, et moi je préférerais que ça ne m'arrive pas quand je regarde les yeux d'un homme. A mon avis, il n'y a rien de plus attrayant que l'intelligence.
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Il espérait qu'Helen n'avait rien vu. Il se trompait, les femmes voient tout.
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Et n'est-ce pas là l'histoire la plus palpitante que j'aie vécue?
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