AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266224031
480 pages
Pocket (23/01/2014)
3.78/5   48 notes
Résumé :

Qu’est-ce qui fait courir les Poussin ? Qu’est-ce qui les fait chaque fois partir et repousser les limites de leur monde ?

Dans ce récit, à la fois pratique et philosophique, personnel et universel, Alexandre Poussin évoque sa vie d’aventurier, de père de famille et sa curiosité insatiable pour notre planète. C’est au Canada, où il a passé son enfance, qu’Alexandre Poussin a attrapé le virus des grands espaces.

Encore enfa... >Voir plus
Que lire après Marche avantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 48 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
1 avis
J'ai beaucoup aimé ce livre qui n'est pas un récit de voyage comme Africa Trek, mais plutôt une autobiographie comme prétexte à l'éloge de la marche et à des réflexions philosophiques très intéressantes sur les thèmes de prédilection de l'auteur (écologie, amitié, rencontre, humanitaire...) je le recommande vivement!!!!
Commenter  J’apprécie          172
Le sous-titre du livre s'intitule "Vade-mecum à l'usage des aventuriers de grand chemin et de voyageurs immobiles" situe déjà un peu ce livre.
Adepte de la marche, amatrice de récits de voyages, j'ai retrouvé dans ce livre assez difficile à classer, beaucoup de sujets qui m'ont intéressée, divertie, ou fait réfléchir.
L'écrivain-voyageur dont j'ai lu et apprécié les précédents ouvrages, y fait part de ses réflexions sur le monde parcouru, depuis l'enfance au Canada qui a développé son goût des grands espaces, l'accident qui à forgé son caractère, puis le scoutisme, les études, les rencontres et les expéditions, seul, ou en compagnie de Sylvain Tesson, de Sonia, sa compagne... Un livre assez "touche à tout" ce qui peut intéresser le marcheur, le voyageur, le curieux, l'écologiste, l'humaniste, le religieux... qui peut faire rêver et remettre les pieds sur terre... L'auteur écrit bien, même si au départ il a eu quelques difficultés... Il nous interpelle, tout comme Sylvain Tesson ou Nicolas Hulot, chacun à leur manière, parfois peut-être maladroitement, mais je pense pour ma part qu'il est bon de les écouter.
Je recommande donc ce livre que j'ai emprunté, mais je le verrais bien dans ma bibliothèque car il ne se lit pas forcément d'une seule traite.
Commenter  J’apprécie          100
Alexandre Poussin a été un compagnon de route de Sylvain Tesson, homme et aventurier des temps modernes que j'aime beaucoup car son regard, ses observations de notre monde ne sont pas pour me déplaire. Les expériences de Poussin ne sont pas moins nobles donc voilà un ouvrage qui devrait effectivement me faire voyager rien qu'en lisant ce livre. S'ouvrir des horizons déjà rien que par la lecture, c'est la magie de la littérature.

La marche, c'est une pratique simple, qui est à la portée de tous depuis que nos ancêtres se sont redressés sur leurs deux jambes. Après, il est évident qu'il existe plusieurs types de marches.
Ici, on n'est pas dans une approche sportive, du dépassement des limites de ce qui est humainement réalisable. On est plus dans l'endurance, dans la découverte du monde, des espaces, des habitants, le tout à un rythme lent. C'est une invitation au voyage, au déplacement de soi, mais qualitative et surtout pas quantitative.

On va parler de voyage, mais des vrais, ceux que l'on fait avec ses pieds. Pas question de se couper du monde avec des véhicules de toutes sortes. On en revient aux basiques, aux fondamentaux, à la source de tout.
On va parler de connaissance de soi, d'autrui, de la nature, de la faune, de la flore...
On va parler, mais on va aussi réfléchir, méditer, apprendre, comprendre, échanger, partager...
On va parler aussi économie, parfois un peu de politique (très général), d'écologie (faut pas non plus faire l'autruche, notre monde actuel et notre planète vont tout droit vers la catastrophe annoncée à plus ou moins brève échéance).

Éloge de la lenteur, de ce qui se mérite, de ce qui se construit petit à petit, modestement, de ce qui se récupère, de ce qui se donne, de ce qui se partage... Voilà ce que l'on va trouver au fil de ces pages. le ton est juste, véritable. C'est comme la confiance d'un ami.
J'arrive à me reconnaître parfois, même si je ne suis qu'une très modeste marcheuse. J'ai moi aussi eu des idées similaires. Je suis certaine que je ne suis pas la seule.

Le récit n'est pas linéaire et c'est un plus pour ce livre. On est plus dans le thématique encore que c'est sans nul doute une vision très réductrice. Ce qu'il faut retenir à mon sens, c'est que cette lecture est agréable, enrichissante et fait aussi du bien. On quitte ce monde consumériste, trop axé sur la vitesse, la rentabilité, l'efficacité, du profit, des gains... On se pose des questions. On entrevoit des solutions à son niveau. L'Homme n'est pas fait pour mener une existence telle qu'on nous l'impose. C'est aussi mon intime conviction, même si je ne partage pas tous les points de vue d'Alexandre Poussin, la différence c'est aussi une richesse. Cela aide même à faire avancer les choses parfois.

Plus qu'un ouvrage sur la marche, c'est un écrit sur la vie. Sur les choix que l'on peut faire pour mener cette dernière en accord avec nous-même et notre planète, nos semblables.
A découvrir.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          70
Après avoir lu plusieurs des récits de voyages d'Alexandre Poussin, que ce soit avec sa femme ou son ami Sylvain Tesson, son parcours d'aventurier philosophique m'a toujours passionnée.

Ici, je pensais avoir affaire à un autre voyage mais pas du tout. L'auteur prend la plume pour un roman à la fois autobiographique et initiatique.

- Autobiographique, car il nous narre des évènements phares de sa vie, qui ont contribué à faire de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. C'est à la fois très émouvant et très drôle. Beaucoup d'auto-dérision chez Alexandre Poussin.

- Initiatique, car il nous fait l'apologie de la marche et des bienfaits de celle-ci sur la forme mentale, comme une sorte de méditation et d'abstraction totale. J'ai trouvé ces moments de lectures très intéressants notamment par le fait que l'auteur nous donne des exemples très quotidien, comme le fait de marcher au lieu de prendre sa voiture de temps en temps.

En résumé, un livre atypique et qui passionnera ceux qui ont été happés par les récits de voyage d'Alexandre Poussin.
Si je devais soulevé un point négatif, ce serait la longueur du livre, qui aurait peut-être mérité d'être plus synthétique par moment pour ne pas risquer de perdre le lecteur, d'autant que les idées sont parfois lancées sans vraiment être organisées.
Commenter  J’apprécie          60
Difficile de critiquer ce livre... difficile, déjà, de le classer ! Mélange d'autobiographie, de réflexions personnelles sur des sujets tels que la morale, l'écologie, la religion, mais aussi éloge de la marche et de la bicyclette comme moyen de transport idéal pour le voyage et la rencontre avec l'Autre, mais aussi avec le pays traversé, et conseils matériels pour marche au long cours, "Marche avant" est une sorte de patchwork, de carnet de bord personnel de l'auteur, comme un journal intime.
Et c'est ainsi qu'il faut le prendre lors de sa lecture, car autant nombre d'idées intéressantes traversent le livre, autant le lecteur ne sera pas toujours d'accord. Certains passages pourront même choquer - plus parce que l'auteur a exprimé maladroitement sa pensée que par le contenu même. Encore que...
Un ouvrage qui n'est pas vraiment nécessaire si on a lu et apprécié "Africa Trek" (que l'auteur a réalisé avec sa femme), le récit de cet incroyable voyage se suffisant à lui-même et étant une vraie pépite d'humanisme et d'amour de la nature, de l'Homme. Je recommande donc plutôt "Marche avant" aux plus curieux, à ceux qui veulent décortiquer la personnalité d'Alexandre Poussin. Peut-être aussi à ceux qui veulent marcher sur leurs traces - mais à ce moment-là, contentez vous du chapitre détaillant conseils et recommandations (matériel compris) sur le sujet. Et surtout, bien garder en tête qu'il s'agit de réflexions de l'auteur, et qu'on ne sera pas d'accord avec lui sur tout.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Pour quelles raisons un programme mondial de fours solaires n'a-t-il toujours pas été mis en place dans les pays du tiers monde où la cuisson des aliments est un fléau pour les femmes et pour la nature ? Elles marchent des kilomètres, s'épuisent à ramasser le bois, à le couper, cuisent pendant des heures des aliments coriaces tels que les lentilles ou les haricots, étouffent dans des huttes sans cheminée, irritent les yeux de leurs enfants quand, pour cinq dollars par an, elles pourraient cuire leurs repas en une demi-heure dans des petits fours solaires pliants en carton aluminisé.
Commenter  J’apprécie          70
La croissance mondiale est une croissance fondée sur l’énergie fossile, emmagasinée pendant des millions d’années, conservée depuis des millions d’années, et libérée d’un seul coup en un siècle en un immense champignon carbonique sur lequel nous prospérons comme des bactéries sur un corps en décomposition. Quand la source se tarira, c’est toute notre espèce qui se fossilisera.
Commenter  J’apprécie          100
C’est la peur qui nous paralyse, nous pétrifie, nous donne des cœurs de pierre : la peur de souffrir, la peur de perdre, la peur de manquer, la peur de ne pas être aimé, la peur de l’autre, la peur de mourir, la peur de disparaître.
Commenter  J’apprécie          160
Quoi qu’on fasse, où que l’on aille, on se rend compte en marchant que l’homme n’est pas seul, qu’il ne peut être seul, qu’il n’a jamais été seul, que la solitude n’existe pas, sauf peut-être dans nos villes surpeuplées...
Commenter  J’apprécie          110
L’Église universelle, celle que j'ai retrouvée partout autour du monde, je ne la connais que dans l'exercice de la charité, la consécration à la misère du monde, le secours apporté aux déshérités, le soin aux malades, l'égalité à cet accès quelle que soit la religion ou la couleur, l'éducation, la liberté de conscience et de pratique religieuse, et la fraternité donnée a priori. Elle n'a pas le monopole de toutes ses vertus, mais s'y consacre plus intensément et durablement qu'aucune autre institution. Sans l’Église qui tient le contient à bout de bras par son réseau d'écoles, d'hôpitaux et de développement agricole, l'Afrique serait une catastrophe humanitaire permanente.

J'ai au cours de mes voyages, éprouvé la fameuse universalité de l’Église et des dizaines de façons d'être catholique dans une même communion. Cela m'a complètement décomplexé de ce que je percevais comme un particularisme résistant. On en ressent un immense amour de l'humanité et de sa diversité, l'énergie de la vitalité et de la modernité du message évangélique."

p.325
Commenter  J’apprécie          10

Video de Alexandre Poussin (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Poussin
Présentation (en anglais, sous-titré en... roumain ?) de leur voyage de 3 ans en Afrique
autres livres classés : aventureVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (120) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
835 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..