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EAN : 9782918767428
256 pages
Asphalte (02/05/2014)
3.72/5   30 notes
Résumé :
La collection « Asphalte Noir » revient en France et, après Paris, explore Marseille, de l’Estaque au Vieux-Port, de la Joliette à la Plaine, de la Belle-de-Mai au Stade Vélodrome, en passant par le Panier ou les îles du Frioul…
Marseille dans toute sa diversité, toutes ses communautés, toutes ses contradictions. Des nouvelles noires inédites, écrites spécialement pour ce recueil, par des auteurs marseillais de naissance ou d’adoption, œuvrant aussi bien dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Cela faisait un moment que l'on attendait le premier inédit français d'Asphalte. C'est chose faite avec, qui plus est, un recueil de nouvelles dans la collection emblématique de la maison d'édition. Et, pour ne rien gâcher, le livre est vraiment bon.

En effet, de tous les volumes des « Villes noires » parus jusqu'à présent, Marseille Noir est certainement celui dans lequel on sent le mieux battre le coeur de la ville. Ici, elle ne sert pas seulement de décor mais est dans la quasi-totalité des quatorze nouvelles du recueil un personnage à part entière, bienveillant et menaçant, aimé et détesté. Car ce que disent ces récits, c'est que si les habitants de Marseille, du cru depuis plusieurs générations ou nouveaux arrivants, font la ville, la ville a aussi une réelle emprise sur eux.

Cela commence par une partie consacrée aux « mythologies » marseillaises, en particulier la tradition du crime plus ou moins – et quand même souvent moins – organisé. Cela continue avec un bouquet de nouvelles regroupées dans un chapitre « Errances » qui voit des personnages comme perdus dans une ville qui tient au moins autant du refuge que du cul-de-sac, avant de passer à l'inévitable « Sale et rebelle » dans lequel les récits montrent bien comment la ville, entité supérieure douée de [dé]raison, façonne ceux qui y vivent, y compris, nous dit la quatrième et ultime partie, « Toujours en partance », lorsqu'ils ne font qu'y passer.

C'est le jeu, bien entendu, on ne peut mettre sur un pied d'égalité toutes les nouvelles réunies par Cédric Fabre. Certaines apparaissent plus accrocheuses et/ou plus profondes que d'autres, mais il n'en demeure pas moins que l'on se trouve là face à un ensemble extrêmement cohérent. Les éditrices ont eu le nez fin en optant pour Marseille à l'occasion de ce premier recueil totalement inédit, la ville la plus susceptible de leur fournir une matière d'une telle qualité en terme de noir.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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La ville "fausse et haine" se livre ici sous toutes ses coutures : de l'Estaque au Vieux-Port, de la Joliette à la Plaine, de la Belle de Mai au stade Vélodrome, en passant par le Panier ou encore le Frioul…

Ce bouquin fait le récit d'une interaction entre un personnage et son environnement, les conséquences terribles d'une société criminogène. Exemple type dans la nouvelle de Patrick Coulomb, le Panier – le silence est ton meilleur ami : un mec, soi-disant très calme, va finir par tuer son voisin pour tapage nocturne.
Un bon écrivain serait un homme qui observe son environnement pour livrer une sorte de diagnostic sur ce qu'il découvre. Un chercheur, donc, ou un archéologue des bas-fonds de la ville. Dans le présent ouvrage, le point de départ est toujours le lieu, et Marseille se prête particulièrement bien au jeu. Ici, il est pratiquement impossible de faire abstraction du lieu où l'on se trouve. La ville nous rattrape sans cesse avec un cri, un coup (de vent), une odeur. Marseille est un parfait matériau d'écriture avec ses mythes, son folklore et les fantasmes qu'elle génère. Elle est le personnage principal de chaque histoire et se donne en spectacle, à mi-chemin entre tragique et comique. Comme le rappelle l'anthologiste en citant Stevenson : « Certains lieux parlent distinctement. »
A l'heure où les écritures du réel la gagnent, la fiction montre patte noire. Elle est surréelle, à l'image d'une ville ô combien excessive. Dans Marseille Noir, la subjectivité est assumée : ici, on ne fait que raconter des histoires.
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L'Homme de la maison étant originaire de Marseille (nous y passons des vacances deux fois par an), il va de soi que j'ai eu l'oeil attiré par ce titre lors de la dernière édition de Masse Critique. Et parmi les quelques romans que j'avais cochés, c'est celui-ci que j'ai eu le grand plaisir de recevoir.
L'occasion de plonger dans cette ville que je suis bien loin de connaître comme ma poche mais dont j'apprécie beaucoup certains quartiers, mais aussi de découvrir 14 auteurs -tous m'étant jusqu'alors, sauf erreur, totalement inconnus.

Embarquement pour Marseille, donc. Ville à la fois millénaire et multiculturelle, adossée à la Provence et ouverte sur la mer, elle est un personnage à part entière de ces récits teintés de noir. le recueil comporte 14 nouvelles, chacune se déroulant dans un quartier déterminé, regroupées en 4 parties (Mythologies, Errances, Sale et rebelle, Toujours en partance), abordant des thèmes variés, relatifs notamment, on s'en doute, au foot, à la drogue, à la mafia, à l'immigration, à la pollution. Parce que oui, Marseille fait rêver, fantasmer, mais Marseille souffre aussi de cette réputation de ville dangereuse, sale, rebelle. Elle est une juxtaposition de quartiers, de réalités, pas forcément intégrés en un ensemble cohérent, et est de ce fait difficilement compréhensible pour celui qui voudrait la découvrir.

Il est bien difficile de formuler un avis général, compte tenu de la diversité des sujets, des auteurs et des styles. Comme souvent dans un recueil (même oeuvre d'un seul auteur, d'ailleurs), on peut trouver le résultat inégal, certains textes plus accrocheurs que d'autres. J'ai personnellement particulièrement apprécié la plume de Philippe Carrese (Le problème du rond-point : "Parce qu'à Marseille, le vrai problème, c'est qu'il est plus facile d'aller exécuter un contrat que de circuler en bagnole" ). J'ai souri, pendant une surveillance d'examen, en lisant les états d'âme d'un professeur qui rêve de zigouiller quelques élèves avant de tuer un voisin particulièrement bruyant à coups de livre (Le silence est ton meilleur ami) (quel dommage de devoir se débarrasser d'un bon roman, quand on y pense...). J'ai aimé reconnaître quelques lieux au détour d'une page, la montée des Accoules et la Vieille Charité, la Plaine et le cours Julien, l'ombrière du Quai des Belges et le cours d'Estienne-d'Orves, le Vélodrome et la corniche, les animaux colorés de la capitale de la culture et ces mots que j'ai fini, au fil des ans, par utiliser moi-même.

J'espère -parce que je l'aime, cette ville, avec sa foule, ses bruits, ses ruelles, sa Bonne Mère et ses navettes- que l'insistance sur ses côtés sombres que sont la pollution et autres règlements de comptes, n'empêchera pas le lecteur de partir à son tour à sa découverte. Parce qu'en réalité, les règlements de compte y font peu de dégâts collatéraux ;) Parce qu'une fois la porte d'Aix dépassée (ce qui signifie que vous aurez vaincu les bouchons, les radars, la circulation modifiée pour la x-ième fois (merci les travaux) avec ses piétons et ses voitures qui vivent leur vie sans se soucier de ce qui se passe et circule autour d'eux), quand vous vous offrirez un thé chez Cup of tea ou un petit verre en terrasse à noël, vous vous direz que Marseille, noir ou pas, c'est quand même vachement chouette.

Merci à Babelio et aux éditions Asphalte pour cette belle découverte.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Ce recueil de nouvelles a pour thème commun la ville de Marseille, la grande Marseille, la médiatisée, la belle, la méchante et la moche, en somme, Marseille. Ces différentes nouvelles sont réunies par Cédric Fabre et les auteurs viennent d'horizons assez différents. Certains sont nés à Marseille et la connaissent, l'ont dans l'âme et dans l'esprit, les autres y vivent et l'ont dans le coeur. Marseille, on l'aime ou on ne l'aime pas, mais elle ne laisse pas indifférent. C'est difficile aussi de dire qu'on ne l'aime pas, car ses quartiers sont différents mais la vue sur la mer est toujours la même, le mistral y souffle toujours aussi fort et froid.

Dans ces nouvelles, on y retrouve bien sûr les clichés, la pègre, le banditisme, mais aussi la loyauté donnée pour la vie, l'amour pour un ami jusqu'à la mort, c'est des sentiments puissants et forts. On découvre le père qui raconte à son fils ce qu'est le Vélodrome, mais aussi la femme bafouée et passionnée. C'est aussi celui qui se venge quelques décennies plus tard, et l'amour d'une vie emportée par la drogue.

Ces nouvelles c'est les différentes facettes de Marseille, les gens sont comme la ville, fiers, grandes gueules, sanguins, mais au fond, ce sont de grands enfants qui s'amusent dans un carphanaum continu.

Les auteurs se succèdent avec leur style. Quatorze nouvelles, quatorze histoires, quatorze styles. Certains sont incisifs, d'autres sont posés, mais on y trouve à chaque fois un peu de cette folie que le mistral souffle sur la ville. Quatorze vies rocambolesques qui vous tiendront en haleine et vous feront découvrir une ville sous un autre angle.

Que l'on aime ou non Marseille, ce recueil aura le mérite de vous la faire vivre différemment.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Tu avais vu la couverture du livre, tu avais lu le résumé, tu croyais qu'il s'agissait d'une bande dessinée, tu as reçu un recueil de nouvelles à l'accent marseillais.
Un peu à l'image des films de Guédiguian il s'agit de textes qui, malgré la noirceur qu'ils distillent, chantent à ton oreille. Tu lis avec l'accent de Marseille. Tu déambules dans les quartiers, mine de rien. Personne ne te remarque mais toi tu ne rates rien de tout ce que tu entrevois. Tu ne comprends pas tout: ce monde à mille vitesses, cette culture footballistique, les éboueurs et leurs habitudes propres à la ville, les trafics...tu sais déjà beaucoup, mais tu n'as jamais pénétré ces univers-là pour de vrai. Tu n'es même jamais allée à Marseille.
Pourtant tu lis avec l'accent, tout naturellement. Tu t'appropries la ville à travers une quinzaine de textes bien différents les uns des autres, pensés, projetés, écrits par des auteurs aux sensibilités diverses dressant ensemble une carte de Marseille qui finit par te faire croire que tu la connais comme ta poche.

Merci aux éditions Asphalte et à Babelio de m'avoir offert cette déambulation dans les rues marseillaises.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le 49 la clique de crabes qui se déplacent en biais là-dedans. Un putain d’aquarium d’Antibes. Même parfois, comme si on était pas assez de cons, des touristes se rajoutent, comme l’autre jour, un couple de chasseurs du dimanche : c’est bien par là le MuCEM ? ils demandent au chauffeur. Mais qu’est-ce que tu prends le 49 pour aller au MuCEM ? j’ai envie de leur dire. Tu peux pas faire la promenade du Vieux-Port à pied comme tout le monde ? En plus il y a que des MuCEM en Bavière, pourquoi tu viens ici voir ce que tu as chez toi ? Monsieur le chauffeur, on a pris deux tickets solo, faites-nous bien signe pour sortir. Putain, si tu rates le MuCEM, t’es pas une touriste, t’es une taupe à Élie Baup. Le truc tout noir qui pète à la gueule, le hangar à charbon, toi c’est sûr tu regardes pas France 5. Les Bavarois qu’est-ce que tu veux que je m’esquinte.
Maintenant qu’il passe par les docks, qu’après il tapine un peu place de Lenche, il nous attire tout un tas de ces pauvres paumés du mois d’août, des Boches, des Chinois. Sans parler des cultureux qui s’arrêtent à la Friche, avec les mèches et les accents pointus, tout un tas de barjots, toute l’année, pas vraiment cultivés, je peux te dire, en tout cas pas finis de germer, que du gosse de riche à problèmes, qui vient s’encanailler avec les skates et les casquettes. Les culs de boxer-shorts. Les jeans de pingouins. Eux se rajoutent au concours, tous ensemble ils se donnent la main pour venir te faire chier dans notre beau quartier de la Belle de Mai. Ils nous envoient leurs rejetons de poubelles, après ils s’étonnent que le trois-mâts au maire, tu sais celui qu’il a amarré au Vieux-Port, devant chez lui, qui faisait restaurant pour les quiches de sa farce, on lui ait retiré le bouchon. (François Beaune)
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Marseille était soi-disant constituée de cent onze villages, qui n’avaient en vérité jamais été foutus de faire une ville ensemble, et celui de la Treille, c’était la porte de la Provence. Les collines et la garrigue. Toute mon enfance, j’avais trappé des lapins et tiré les faisans d’élevage qui avaient échappé aux chasseurs. Une enfance à la Pagnol. Sauf que la gloire de mon père, elle se résumait au fait qu’il avait disparu un jour, en nous plantant là, ma mère et moi, avec un mot d’excuse. Son garage avait fait faillite, il avait choisi la fuite plutôt que le suicide, avait-il écrit. L’aventure et le grand large, en somme : j’avais bien compris, entre les lignes. Il avait toujours préféré les poètes beatniks et le rock psychédélique aux écrivains provençaux, aux félibres et aux musiciens folkloriques occitans. J’avais appris plus tard qu’il avait embarqué sur un cargo, et je ne l’avais jamais revu. J’avais ensuite découvert le punk, ce qui m’avait conduit à faire des études ; un malentendu probablement lié à une mauvaise compréhension des paroles du morceau « Career Opportunities », des Clash. (Cédric Fabre)
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On devrait pouvoir définir une ville post-industrielle par la distance qui la sépare de son âge d’or, parce que c’est au cœur de cet espace-temps – quand une page d’histoire glorieuse se tourne – que se forgent les mythologies et les fantasmes, les amertumes et les nostalgies, qui contribuent à bousculer et refonder son identité. Car si les changements sont parfois aveuglants, les permanences, elles, deviennent presque tangibles. « Marseille, toujours en partance, écrivait Pierre Mac Orlan. Hélas, l’horizon semble – « momentanément », dira-t-on pour demeurer optimiste – inaccessible, et la ville se cherche toujours un avenir, selon la formule consacrée. (…) Marseille est une « ville-monde » – qui fait plus songer à Londres qu’à Paris, d’ailleurs, sur bien des aspects -, un carrefour des peuples d’Europe et de Méditerranée, une ville d’accueil pour tous les migrants et tous les exilés, on l’a tant dit… Mais, peu à l’aise dans ce rôle de « poste-frontière » de l’Europe dans lequel on voudrait parfois l’enfermer, où la Provence se dilue – se dissout ? – dans le tiers-monde, elle incarne surtout la part de fantasme canaille de la nation tout entière. On aime sa gouaille et son accent autant qu’on redoute son côté frondeur. De fait, son identité est souvent réduite à un slogan de stade, « Fiers d’être marseillais », qui trahit aussi un sentiment d’abandon et d’impuissance. Ici, l’échec social rassemble et unit parfois les gens tout autant que les victoires de l’Olympique de Marseille. Elle a tout d’une capitale de roman noir, que ses habitants aiment souvent autant qu’ils la détestent, éclairée – ou aveuglée – par cette lumière du Sud. « On ne comprend pas Marseille si l’on est indifférent à sa lumière. Elle oblige à baisser les yeux » : c’est ce que disait Jean-Claude Izzo, cet extraordinaire romancier qui, après des décennies sans littérature de fiction ou presque, redonnait enfin une voix aux Marseillais. (Préface de Cédric Fabre)
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Marseille est une « ville-monde » – qui fait plus songer à Londres qu’à Paris, d’ailleurs, sur bien des aspects –, un carrefour des peuples d’Europe et de Méditerranée, une ville d’accueil pour tous les migrants et tous les exilés, on l’a tant dit… Mais, peu à l’aise dans ce rôle de « poste-frontière » de l’Europe dans lequel on voudrait parfois l’enfermer, où la Provence se dilue – se dissout ? – dans le tiers-monde, elle incarne surtout la part de fantasme canaille de la nation tout entière. On aime sa gouaille et son accent autant qu’on redoute son côté frondeur. De fait, son identité est souvent réduite à un slogan de stade, « Fiers d’être marseillais », qui trahit aussi un sentiment d’abandon et d’impuissance. Ici, l’échec social assemble et unit parfois les gens tout autant que les victoires de l’Olympique de Marseille. Elle a tout d’une capitale de roman noir, que ses habitants aiment souvent autant qu’ils la détestent, éclairée – ou aveuglée – par cette lumière du Sud. « On ne comprend pas Marseille si l’on est indifférent à sa lumière. Elle oblige à baisser les yeux » : c’est ce que disait Jean-Claude Izzo, cet extraordinaire romancier qui, après des décennies sans littérature de fiction ou presque, redonnait enfin une voix aux Marseillais.
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Quand j’avais sept ou huit ans, un soir, je suis monté sur les genoux de ma mère et elle a commencé à me lire Le comte de Monte-Cristo. Pendant un an, tous les soirs, j’ai grimpé sur ses genoux et, jusqu’au bout, elle m’a lu l’histoire extraordinaire de cet homme enfermé pendant quatorze ans dans les entrailles d’une forteresse lugubre. Elle me racontait la souffrance puis l’évasion de cet homme, sa vengeance implacable jusqu’au dernier des traîtres qui l’avaient envoyé croupir sous le niveau de la mer.
Edmond Dantès était pour moi le plus beau des Marseillais, le plus grand. La justice, ce n’était pas les juges, les procureurs et les geôliers, c’était cet homme qui avait appris la philosophie dans un souterrain et qui défendait la vie. (René Frégni)
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"Un roman audacieux et espiègle, d'une réjouissante originalité." pour Cédric Fabre de Livres Hebdo.
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