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Meg Corbyn tome 4 sur 5
EAN : 9782811224592
576 pages
Milady (07/07/2017)
4.44/5   190 notes
Résumé :
La paix fragile qui règne depuis des siècles entre les Autres et les humains est sur le point d’être brisée. Lorsque les humains tentent de s’en prendre à eux, les Autres doivent décider quelle est la part d’humanité qu’ils sont prêts à accepter.

L’alliance entre les Autres et les cassandra sangue, prophétesses de sang exploitées pour leurs dons, a modifié l’équilibre des pouvoirs entre les espèces. Simon Wolfgard, chef de l’enclos de Lakeside, et Meg... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Empreintes fauves : Tome 4 et qu'est ce qu'on tourne en rond dans cet Enclos !
Tant de tomes étaient-ils nécessaires ? C'est souvent le cas avec les séries, le premier tome est captivant, l'auteure sait installer un univers , une ambiance et puis, et puis... Elle fait durer . Certainement pour le plaisir mais pas que... certainement aussi pour les sesterces !
Alors dans ce tome 4, une nouveauté , des bisons, des tas de bisons ! Des morts, tués par les humains, des jeunes envoyés dans l'Enclos pour servir de nourriture un jour.
Les humains font la guerre (sournoise) aux Autres, afin de récupérer des territoires. Mais , ils sont fous ces humains ! S'ils croient qu'ils peuvent gagner contre des créatures fantastiques de tout poils (morphes & vampires qui se changent en brume...), contre les 5 éléments, contre l'Océan, les Saisons. De gros malades ces humains...
Mais c'est toujours pareil, Meg sent que ça la gratouille, il faut qu'elle s'entaille afin d'aider les Autres en ayant une vision, ses amis qui la surveillent comme du lait sur le feu, accourent tous , car ils l'aiment tous, elle a une vision, ils règlent le problème jusqu'à la vision suivante... il me semble que cela serait plus percutant si elle avait moins de visions, là c'est décousu, brouillon, très lent. Il ne se passe rien, la seule chose attendue est un combat final, mais 569 pages pour dire et redire, et re-raconter , et re-redire la même chose que dans le tome 2 et 3, à quelques petits détails près, c'est long, très long.
Vivement le tome 5, que je sache si cette série valait vraiment le coup.
Une petite déception que ce tome 4...

Challenge Mauvais Genres.
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Un tome qui peut d'emblée avoir une atmosphère de tome de transition. On ne comprends pas tout de suite l'enjeu clair de l'histoire et on peut avoir l'impression de certaines longueurs. La multitude de personnages fait que l'on peut être au début perdu.

En dépit de tout cela, on finit par cerner l'intérêt de ce tome. La montée en tension est palpable, l'autrice nous emmène vers un moment inéluctable. Il y aura des conséquences au mouvement HAT et donc un "Avant" et un "Après".

En parallèle, on continue de suivre l'arc narratif autour des Cassandra Sangue et surtout comment les empêcher de se mutiler puisque cela ne peut que les conduire à une mort trop rapide. Ici se mettent en place petit à petit les différentes pistes et moyens.

Outre l'ambiance, on retrouve surtout avec plaisir l'entièreté des protagonistes qu'on a appris à connaître au fur et à mesure des tomes. Je n'ai pas besoin de lire le tome 5 pour estimer que cette série entière est pour moi une saga coup de coeur à découvrir dans ce qui relève de l'urban fantasy. On a un monde recherché, des créatures qui ne sont en aucun cas apprivoisées et des arcs narratifs qui privilégient la fantasy à la romance. Il me tarde de découvrir le dernier tome mais ce sera sûrement pour 2024.
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Alors que les Autres et les humains vivaient dans une fragile cohabitation, aujourd'hui tout a changé. Les humains veulent récupérer les terres des Autres, des terres qu'ils considèrent comme leur appartenant. Dans l'ombre, ils fomentent de terribles actions qui vont faire rugir les crocs et les griffes de Namid.
Ces derniers réapparaissent pour venger toutes les mauvaises actions commanditées par les humains. Ils vont alors poser une question à Simon, une question qui peut changer leur monde à tout jamais : que doit-on garder des humains ?
Ce dernier va réfléchir aux côtés de ses amis et de Meg, mais il se pourrait bien qu'il soit déjà trop tard.

Encore une fois, je suis tombée amoureuse de ce tome, qui est encore meilleur que tous ceux parus avant !

Alors que « Gris présages », le troisième tome, était vraiment un opus transitoire dans la série, dans « Empreintes fauves » les choses changent vraiment.

Si vous trouviez déjà l'univers de Anne BISHOP sombre, attendez de lire ce tome.
Au fur et à mesure des chapitres, l'ambiance devient de plus en plus pesante, presque oppressante même pour nous, lecteurs. J'ai vraiment adoré la manière dont l'auteur présente son histoire et ses changements, sans aucune peur de choquer en montrant toute la sauvagerie dont peut faire preuve les humains.

Car oui, le conflit entre les humains et les Autres est bel et bien enclenché. Jusqu'au bout on pense que la limite ne sera pas franchie et pourtant, c'est le cas.
J'ai été passionnée par cette intrigue, autant par les complots des humains que par la réponse des Autres. Il y a des chapitres qui nous montrent ce que veulent faire les humains, toute la cupidité et la méchanceté qui commandent leurs actes. On comprend aussi comment on peut manipuler une opinion, comment quelqu'un de suffisamment fort psychologiquement peut embrigader une population entière.
Il y a également des chapitres du point de vue des Autres, notamment des crocs et des griffes de Namid. Ces Autres qui se cachent dans les terres sauvages, qui ne se montrent à personne. Tellement dangereux, tellement terrifiants qu'ils font trembler les métamorphes. J'ai vraiment été surprise de la manière dont l'auteur les met en scène. J'ai trouvé que c'était particulièrement réussi et j'aimerais en apprendre encore plus sur eux.

Si vous avez lu le tome 3 et que vous avez adoré l'aspect politique qui y était présent, vous serez servi dans cet opus. Il y a un vrai soucis du détail dans toutes les petites intrigues et complots qui rendent vraiment le tout parfaitement plausible et addictif. C'est bien mené, bien pensé et parfaitement réalisé.

J'ai également beaucoup aimé la façon dont est mis en lumière Meg et les autres cassandra sangue, notamment Espoir qui me plait tellement. Elles ont un vrai rôle et elles prennent des risques pour les Autres.
De plus, j'ai trouvé que Meg évoluait beaucoup dans ce tome, autant personnellement que dans sa relation avec les autres et avec Simon. On est encore loin de la romance que nous attendons tous, mais elle arrive !

La fin est un condensé d'émotions. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été autant happée par un final. Il y a de l'action, de l'émotion et de la tension, un cocktail explosif qui vous empêchera de reposer votre livre.

En conclusion, « Meg Corbyn, tome 4 : Empreintes fauves » est un opus particulièrement réussi. Anne BISHOP arrive à rendre son univers encore plus sombre et cruel, chose que je n'aurais jamais imaginé. Toutes les intrigues sont parfaitement menées, à tel point qu'elles sont toutes passionnantes.

Ce tome est également celui de toutes les questions, notamment celle sur les humains. Les personnages évoluent et prennent position. Ils vont chacun devoir prendre des décisions qui vont influer autant leur vie que la destinée du monde.

Un gros coup de coeur pour cet opus !
Lien : https://lectrice-lambda.blog..
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Dans la série Meg Corbyn, je demande le tome quatre intitulé : Empreintes fauves. Avec un tome par an, c'est toujours un réel plaisir de lire les aventures de Meg.
Dans ce roman, je trouve que l'auteur a su distiller l'angoisse et les tensions entre humains et terra indigene. de plus, l'apparition des Aînés (les griffes et les crocs de Namid) apporte un souffle d'horreur à la série. Tout en crescendo histoire de bien tenir les lecteurs en haleine.

Ce que j'aime dans cette série, c'est la multitude de personnages. Au fil des tomes, certains s'effacent pour que l'on en apprenne plus sur d'autres personnes, mais tous ont leur importance. En effet, chacun apporte une plume à l'édifice littéraire écrit par Anne Bishop. Personnellement, il n'y en a pas un ou une que je préfère.

Dans ce quatrième tome nous faisons connaissance avec plusieurs membres de la communauté Sanguinati, avec les familles des "gentils" humains, et aussi avec Espoir, une Cassandra Sangue, une rescapée de l'institution comme Meg. L'auteur a mis sa protégée, son héroïne, légèrement en retrait au profit de une autre jeune femme qui tient un rôle très important pour toutes les autres communautés, terra indigène et intuits. Ces derniers tiennent une place importante dans l'histoire.
De plus, Anne Bishop dévoile des personnages très "dark", sombres et pas sympathiques au premier abord : Alantea, Pacifik et aussi les élémentaires : Air, Eau, Feu. Ils sont le monde créé par l'auteur, ils sont les Décideurs, les Maîtres, mais jusqu'au tome quatre ils s'étaient fait discrets.

Même si nous sommes dans un univers Bit-Lit (Littérature mordante au sens addictive), j'ai le sentiment qu'Anne Bishop lance un appel au respect de la nature, j'y vois un message de sensibilisation à l'écologie.

Vivement que le cinquième tome arrive en France... dans un an.
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Enfin la suite de l'histoire de Meg et Simon. Au fur et à mesure de tomes, l'attente devient insoutenable, cette saga est au top, un coup de coeur à chaque tome.

À cause de la pénurie alimentaire à Thaisia due aux interventions de l'HAT, Crystal Crowgard et l'agent Lawrence sont morts. Les Autres affirment que les humains ont trahi leur confiance. Conséquence tous les accords sont remis en question, comme le droit de passage.
Pour Simon et Meg se sont de nouvelles taches à accomplir pour leur enclos. La préparation de l'arrivée d'inviter prend un temps précieux, le Loups des Addirondak veulent apprendre des humains. Les Aînés veulent savoir si les humains leur sont indispensables. Les attaques des Nations Cel-Ramano se font plus fréquentes et dangereuses. Il faut préparer l'avenir et surtout les futurs conflits.

Comme dans tout début de ses tomes, Anne Bishop nous offre une remise en mémoire des tome précédents en revenant sur les événements antérieurs. La narration reste aux multiples points de vue, et sans précision sur le personnage qui narre son histoire. La plume de l'auteure est fluide, addictive et prenante. La concentration reste très importante dans cette saga pour pouvoir apprécier tout l'univers de l'histoire.
Le lien entre Simon et Meg devient de plus en plus flou, de simples contacts comme se prendre la main deviennent si naturels. Simon devient de plsu en plus protecteur et jaloux face à Meg et les autres.
L'action et le suspense sont très présents. Les révélations et les rebondissements s'enchaînent pour notre plaisir. Ce tome a u rythme très soutenu, les pages filent très vite, et pourtant elles sont nombreuses. La fin arrivent bien trop rapidement, et l'attente va encore être très longue pour nous les accros.

Ce tome fût une excellente et époustouflante lecture. L'intrigue principale et toutes autres à côté avancent et nous captivent jusqu'à épuisement de la dernière page. le côté politique se développe, le parallèle avec aujourd'hui est excellent, c'est très intéressant. Les quelques événements de la fin nous présage un peu plus de romance, car c'est la seule frustration après lecture qu'il nous reste.
Encore un merveilleux tome pour cette saga !!
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Kowalski ouvrit le document.
— « L’Étiquette des Autres » ? Nathan confirma d’un signe, puis désigna le jeune Loup d’un mouvement du menton.
— Il veut savoir si c’est vrai. Monty lut par-dessus l’épaule de Kowalski : « Chère madame Je-sais-tout, Hier soir, une humaine m’a invité à dîner. Elle m’avait dit qu’ensuite on s’amuserait un peu tous les deux. Après le repas, elle a voulu s’asseoir à l’arrière de sa voiture pour jouer. Comme c’était ma première interaction sociale avec un humain, je me suis efforcé de rester poli et me suis retenu de lui faire remarquer que le pré d’à côté offrait bien plus d’espace pour courir. Je me suis également abstenu de lui signaler qu’elle n’avait apporté aucun jouet. Bref, elle a commencé à me caresser et à me lécher les lèvres. Quand elle a glissé sa langue dans ma bouche, j’ai pensé qu’elle avait faim, malgré le copieux dîner qu’elle venait d’avaler. J’ai donc répondu à sa sollicitation et lui ai donné une bonne bouchée de nourriture prémâchée. Quand elle a eu fini de cracher et de hurler, elle m’a ordonné de sortir de sa voiture. Ensuite, elle est partie, et j’ai dû rentrer à pied. Pourquoi a-t-elle réagi ainsi ? Signé : Loup dépité » « Cher Loup dépité, L’une des grandes difficultés des relations interespèces, c’est qu’un geste ou un signal particulier peut donner lieu à des interprétations très différentes selon les individus. En tant que Loup, vous vous êtes comporté comme vous l’auriez fait face à un louveteau qui vous aurait léché la gueule : vous avez fourni de la nourriture, et la confusion dans laquelle vous a plongé la réaction de cette femme semble tout à fait naturelle. Cela étant, les humains utilisent la langue pour stimuler leur partenaire en vue de l’accouplement. Votre compagne ne demandait donc pas de la nourriture, mais vous invitait à expérimenter les premières phases d’une relation sexuelle. C’est ce qu’elle voulait dire par “s’amuser un peu” (même si, d’après les recherches effectuées par Mme Je-sais-tout, il arrive que les humains s’invitent entre eux pour de vrais jeux sans caractère sexuel). Le Guide de l’esprit féminin pour les nuls est susceptible de vous aider à mieux comprendre les humaines. Je dois cependant souligner que ce sujet peut s’apparenter à une aventure périlleuse et ne devrait être abordé qu’avec d’extrêmes précautions. Après tout, les mâles humains tentent de comprendre leurs femelles depuis des générations et s’en sortent souvent avec l’air de s’être coincé la queue dans une prise électrique. » Kowalski ne cessait de se racler la gorge, comme s’il s’étouffait. Finalement, il réussit à balbutier :
— Oui. Oui, c’est vrai. Il rendit le bulletin au garçon, qui contempla le document, lâcha un bref « ah » et s’éloigna en direction du passage voûté menant à Bon à Croquer.
— Le Guide de l’esprit féminin pour les nuls ? répéta Monty. Ce livre existe vraiment ?
— Un exemplaire est en vente ici, déclara Kowalski. Il y en a un autre à la bibliothèque de la place du Marché, et, comme il a été mâchouillé, je pense que quelqu’un a essayé de le lire.
— Et vous, vous l’avez lu ? Kowalski émit un gloussement étranglé.
— Par tous les dieux, lieutenant ! Monty considéra cette réaction comme un « non ».
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Tolya était un Sanguinati dans la fleur de l’âge. En tout cas, il ne se sentait pas vieux. Mais, face aux humains au teint frais qui descendirent du train, il eut un peu l’impression d’être une nourrice de meute. Il semblait logique que les adultes les plus mobiles et les plus enclins à s’installer dans un endroit comme Bennett soient ceux qui n’avaient pas encore trouvé de partenaire, mais devaient-ils tous être aussi jeunes ? Les quatre mâles, des Intuits, à en juger par la façon dont ils examinaient les alentours, gardèrent leurs distances après l’avoir aperçu. Ils savaient que c’était un Sanguinati et qu’il était responsable de cette ville ; s’ils avaient voyagé jusque-là, ils disposaient forcément de cette information. Néanmoins, ils ne devaient pas avoir l’habitude de côtoyer son espèce. Peut-être même n’avaient-ils jamais eu de contact avec un terra indigene auparavant. La femelle, en revanche, s’approcha avec un grand sourire, la main tendue.
— Je suis Barb Debany. Ma famille me surnomme Bee parce que je m’appelle Barbara Ellen, BE si on prend les initiales, ce qui donne Bee, mais ici, comme c’est un endroit nouveau pour moi et tout, je préférerais qu’on m’appelle Barb. Se demandant pourquoi elle lui parlait d’un nom qu’elle ne souhaitait pas employer, Tolya lui serra la main, transformant la sienne en brume juste assez longtemps pour goûter le sang de la jeune fille et déterminer si sa volubilité était naturelle ou le fruit de certaines substances chimiques. Il ne détecta rien d’autre que l’adrénaline due à la nervosité et à l’excitation.
— Vous avez vos papiers, Barb Debany ?
— Oh ! Oui. Elle ouvrit l’un de ces sacs que portaient les humaines, fourragea un moment à l’intérieur, puis, les joues rouges, lui tendit la lettre. Tolya étudia le document signé par Vlad et Simon Wolfgard.
— C’est vous qui allez vous occuper des animaux.
(...)
— Ils vous ont dit que je n’étais pas une vétérinaire diplômée, non ? demanda Barb, l’air légèrement anxieuxe. Je ne suis qu’assistante.
— Vous êtes plus qualifiée que quiconque ici, donc, à partir de maintenant, vous êtes vétérinaire. Elle déglutit et pâlit, ce qui fit ressortir les taches de rousseur qui lui constellaient le nez et les joues.
— Pour commencer, les repas et l’hébergement seront inclus dans votre salaire. Je crois qu’il reste une chambre à la pension, sinon vous pouvez aller à l’hôtel. Vous avez le choix. Voyant les quatre jeunes hommes s’approcher, il ajouta :
— À condition de vous décider rapidement. Barb jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.
— Il y a d’autres filles, à la pension ?
— Pas d’humaine comme vous. Les femelles, toutes espèces confondues, ne sont pas encore très nombreuses. Elle déglutit de nouveau. Puis elle esquissa un sourire.
— Ça fait partie de l’aventure, non ? Et ça fera des histoires à raconter à ma famille. Mon frère est policier à Lakeside. Il m’a donné un paquet d’enveloppes portant déjà son adresse ou celle de nos parents, toute une collection de timbres, et m’a dit : « Écris une fois par semaine, sinon… » Je ne pense pas que « sinon » représente une grande menace, vu la distance qui nous sépare. Tolya sourit.
— Je crois avoir rencontré votre frère quand je me suis rendu à Lakeside. Je me souviens d’un lieutenant Montgomery. Votre frère le connaît ?
— Crin de toupet ! le monde est petit, pas vrai ? Il éclata de rire, à la fois parce qu’elle semblait agacée et parce que sa façon de jurer l’amusait. Il espérait que cette humaine resterait un moment.
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- Tu as de grandes dents, chuchota-elle quand elle reporta son attention sur lui.
- C'est pour qu'on les sente quand je mords, grogna-t-il en se penchant sur elle.
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— Notamment au risque de se faire cataloguer comme pro-Loups.
— Et de faire cataloguer ses proches, même s’ils ne côtoient pas les Autres, souligna Louis d’une voix posée. Ma femme est allée faire des courses avec une voisine, l’autre jour, une vieille amie. Elles font du covoiturage pour économiser des frais d’essence. Elles se sont garées sur un parking, à proximité des magasins. Là-bas, il y avait deux boucheries à quelques centaines de mètres l’une de l’autre, l’une avec le logo HAT en vitrine, l’autre non. Notre voisine est entrée dans la première, où on doit montrer sa carte de membre pour se faire servir. Ma femme a choisi la deuxième, car, d’un commun accord, nous avons décidé de ne soutenir HAT d’aucune manière.
— Que s’est-il passé ? demanda Monty.
— La voisine n’a rien dit, mais, quand ma femme est retournée au parking après avoir terminé ses courses, la voiture était partie. Cette amie de longue date l’a laissée en plan, tout simplement, et ne lui a pas adressé la parole depuis. Par tous les dieux ! elles avaient l’habitude de garder les enfants à tour de rôle, de dîner ensemble au restaurant ou d’aller au cinéma toutes les deux pour voir des films qui n’intéressaient pas le reste de la famille. Et maintenant…
— Chacun doit choisir son camp.
— Oui. J’espère juste que nous serons suffisamment nombreux à défendre le nôtre, le moment venu. Monty se tourna vers la vitre sans rien dire.
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La procrastination était un trait de caractère humain, et il avait découvert au cours de la semaine qui venait de s'écouler qu'elle ne manquait pas d'attrait.
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