Le sujet était passionnant, je pense qu'on aurait pu en faire quelque chose de super sympa, surtout écrit par un homme.
Mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à la vulgarité de l'écriture, qui m'a fait sourire au début mais m'a vite lassé. Je reste sur quelques regrets, mais je lirai un autre livre de cet auteur pour ne pas rester sur une mauvaise opinion.
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Il est très rare que j'arrête une lecture avant la fin mais je l'ai fait avec ce roman. J'ai aimé l'écriture mais le protagoniste m'a trop insupporté et je n'ai trouve aucun intérêt.
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Le jour où notre gueule est bien incrustée dans le goudron, on découvre, presque surpris, que l'on a jamais su voler.
A la table d’à côté, un jeune couple vient de passer commande. Ils doivent avoir vingt ans tout au plus. Je tâche de les mépriser mais n’y arrive pas. Ils sont beaux et amoureux comme dans les premières semaines. Impossible de voir autre chose, il n’y a qu’eux.
On devrait leur offrir des ponts d’or, s’incliner bassement, les exonérer d’impôts et jeter un œil au-dessus des nuages pour mieux les voir se bécoter.
Le cou entouré par une grosse serviette, Franck et moi rigolions des blagues de son père entre deux langoustes. C'est toujours plus simple de rigoler entre deux langoustes. On a l'esprit plus indulgent.
La tornade Denis m'accompagne, égale à elle-même comme à chaque biture mondaine. L'oeil rouge vif, aiguisé sur la moindre fille, l'autre oeil toujours en vigilance sur le buffet.
- Avez-vous quelqu’un qui vous aime en ce moment ?
- Oui. Et je crois aussi que c’est réciproque.
- alors ce n’est pas de l’amour.
- Pourquoi ?
- L’amour, c’est quand ça ne marche pas.
- J’ai aussi quelqu’un d’autre pour remplir ce rôle.
VLEEL 201 Rencontre littéraire Nicolas Rey & Fabrice Capizzano, Crédit illimité, Au diable vauvert