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Nouvelle enquête d'Hercule Poirot tome 1 sur 5
EAN : 9782702441480
350 pages
Le Masque (10/09/2014)
3.2/5   233 notes
Résumé :
Hercule Poirot a décidé de mettre au repos ses petites cellules grises en surchauffe. Il se réfugie incognito dans une pension londonienne, où il fait la connaissance de l'inspecteur Catchpool. Un soir, trois meurtres sont commis dans trois chambres à trois étages différents au Bloxham, un hôtel luxueux de Londres. On retrouve un bouton de manchette en or, gravé des initiales PIJ, dans la bouche de chacune des victimes. L'énigme est trop tentante ! Poirot n'y résist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 233 notes
Première enquête de la série signant le retour d'Hercule Poirot.🔎


Hercule Poirot, en retraite décide de passer quelques jours loin de son appartement. Comme il ne fait rien comme personne, il prend pension dans une maison en face de son appartement et déjeune chaque semaine au Pleasant Coffee House lorsque sa logeuse s'absente.
Lors d'une de ses soirées au Pleasant, surgit brutalement une femme apeurée, craintive. Hercule Poirot en gentleman (et par curiosité) entame la conversation avec cette mystérieuse jeune femme. Elle lui fait part de ses craintes de se voir assassinée puis se sauve brutalement.
Rentré à sa pension, Hercule Poirot inquiet découvre dans le salon son ami et inspecteur de Scotland Yard, Edward Catchpool déconfit : celui-ci revient de l'hôtel Bloxham où trois cadavres dans trois chambres distinctes ont été découverts.
Les deux affaires seraient-elles liées ?


Quel plaisir de retrouver Hercule Poirot dans une nouvelle aventure ! me dis-je avant d'entamer le livre. 😃 Ce personnage a permis à nombre de lecteurs de faire leurs premiers pas dans la littérature policière et c'est avec appréhension que j'attendais de découvrir ce roman. L'intrigue, l'ambiance, les personnages seraient-ils à la hauteur de l'original ?


Tout d'abord, grosse frustration rapidement : effectivement, les personnages culte de Miss Lemon, le colonel Hastings ou encore l'inspecteur Japp n'apparaissent pas.
Ensuite, j'ai trouvé l'Hercule Poirot proposé par Sophie Hannah trop caricatural, trop présomptueux, trop fanfaron. Ce trait de caractère est certes l'apanage d'Hercule Poirot dans l'oeuvre d'Agatha Christie, mais de manière plus subtile.


L'intrigue est certes dans la veine "casse-tête chinois" qu'affectionne Hercule Poirot.... mais que de longueurs, de répétitions, de bla-bla inutile... pour au final une solution complètement improbable - ou tirée par la moustache puisqu'il est question d'Hercule Poirot.😊


Bref, Hercule Poirot est certes de retour, mais la pâle copie ne vaut pas l'original. Ce roman est une pâle copie d'Agatha Christie sans subtilité, sans énigme. Sophie Hannah a tenté de rendre vie à Hercule Poirot et le résultat est plutôt grossier. Dommage....😕
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Hercule Poirot est de retour !
L'auteur a eu l'autorisation des héritiers d'Agatha Christie de poursuivre les aventures du célèbre petit détective Belge.
Je n'ai pas été très enthousiasmée par cette enquête qui m'a paru extrêmement longue et embrouillée.
J'ai eu l'impression que Poirot et son comparse tournaient en rond pendant la moitié du roman, à ressasser inlassablement les mêmes faits.
Hercule Poirot est toujours aussi sûr de lui et il semble ici particulièrement vantard, et sa manie de ne jamais rien expliquer aux autres policiers avant la résolution finale est agaçante au possible.
Au final, la solution semble sacrément compliquée et très peu crédible.
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Afin de célébrer la rencontre Belgique/Angleterre de ce 28 juin 2018, il me fallait un roman où un Belge tient tête à la Perfide Albion et qui de mieux que mon compatriote Hercule Poirot aurait pu accomplir le traditionnel 1-0 ?

Un Hercule Poirot oui, mais hélas pas de ma chère Agatha Christie… Et son style à elle était inimitable, inégalable et ses solutions introuvables tant elles étaient brillantes et hors codes du polar.

Pourtant, Sophie Hannah a réussi à rentrer dans les pantoufles de la mère Agatha en ce qui concerne son personnage et ses ambiances so british.

Donc, je ne vais pas bouder mon plaisir de retrouver mon cher Poirot dans une nouvelle enquête, aidé en cela par Deadpool !

Ah non, pardon, je confonds, il est aidé par Catchpool, de Scotland Yard, un gars un peu coincé, n'aimant pas voir des morts suite à un traumatisme enfantin et possédant ce fameux sens de l'honneur des anglais qui fait tellement soupirer Poirot.

Ça va me causer des ennuis, mais je n'ai pas réussi à trouver la solution des trois meurtres dans trois chambres d'hôtel et durant toute l'enquête, je me suis faite balader, promener et finalement entubée, le tout royalement !

Là, sûr que Holmes va soupirer devant mon manque flagrant d'observation et de collecte de tous les indices semés au gré de l'enquête de son collègue Poirot.

D'ailleurs, j'ai trouvé ce premier roman mettant en scène Hercule bien plus élaboré que le suivant, qui possédait une intrigue moins tarabiscotée que celle-ci qui, elle, bouscule le lecteur et les codes habituels du roman policier.

En prime, dans le second opus (La mort a ses raisons), je ne retrouvais pas mon Poirot habituel, il était changé par rapport à celui de dame Christie, une sorte de Canada Dry comparé au véritable qui lui, était un pur malt belge ! Oui, on produit du whisky en Belgique et paraît qu'il est extra (pub gratuite).

Même si notre petit détective ne sera jamais la copie conforme A.O.C de celui de A. Christie, cela va sans dite, mais au moins, ici, il fait plus vrai avec ses petites manies bien connues des habitués.

Et puis, le final est comme je les aime chez Hercule Poirot avec tout le monde rassemblé devant le petit homme et sa belle moustache pour enfin apprendre que le coupable était le colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier, mais ne version plus élaborée, plus recherchée, plus poussée et à laquelle vous n'auriez jamais pensé.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En commençant ce roman, j'étais prête à ne pas lui faire subir de comparaison avec les intrigues d'Agatha Christie. du moins c'est ce que je croyais car finalement je n'ai pas pu m'empêcher de le faire. L'intrigue ici n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas aussi complexe que chez Agatha Christie où les événements anodins prennent autant d'importance que ce qui semble primordial et où tout s'entremêle. On a dans ce roman quelque chose de beaucoup trop linéaire : quand un détail pose interrogation, la réponse est apportée presque immédiatement et on passe au problème suivant.

En soi, ça ne me dérange pas. Mais quand Hercule Poirot est sur l'affaire, ça devient gênant car son talent à lui, c'est de noter les plus infimes détails et de collecter toutes les pièces du puzzle dans un environnement restreint mais dans lequel tout est lié. Pour, ensuite, grâce à un détail en particulier, les assembler et apporter la solution. Poirot n'est donc pas à sa place dans cette affaire qui implique trop de monde (il est question de plus de 100 personnes dès le début) et où tout se résout au fur et à mesure.

Mais, indépendamment du fait que Poirot n'est pas à sa place, certaines choses m'ont gênée. Par exemple, il y a des manoeuvres qui sont inutiles : pourquoi faire déplacer un personnage pour apprendre des choses quand un autre, resté à Londres, les apprend également ; ça fait doublon dans l'enquête et à la deuxième fois l'information n'est en rien d'intéressante. Et je n'aime pas non plus cette manie de faire revenir les témoins plusieurs fois pour apporter un éclairage tardif sur un élément alors qu'ils auraient pu le faire dès le départ. Ça arrive presque avec chaque témoin alors qu'il n'y a pas de vraie raison pour qu'ils taisent les choses la première fois qu'ils en parlent. On dirait une manière assez grossière de créer des rebondissements pour faire durer le suspense et je n'apprécie pas le procédé. Je n'ai pas aimé non plus les explications apportées au meurtre, je les ai trouvées abracadabrantes et ça ne m'a pas du tout convaincue. En plus ça prend beaucoup trop de temps : la scène finale traîne en longueur et la solution à l'énigme est donnée sur plusieurs chapitres.

Ce que j'apprécie le plus chez Agatha Christie et que je trouve rarement dans d'autres romans policiers, c'est que je n'ai pas la sensation d'être emmenée sur une fausse piste : c'est mon interprétation des indices qui fait que je pars dans la mauvaise direction mais je ne me sens pas forcée par l'auteure. Ça tient en partie au fait que, chez Agatha Christie, le nombre de personnage est restreint et tout le monde est suspect, et jusqu'au dernier moment on peut s'accrocher à sa propre théorie sur l'identité du coupable. Dans ce roman, on est plus dans une enquête qui nous mène quelque part sans qu'il y ait une place pour notre propre opinion. Certaines personnes sont écartées d'emblée et on découvre les suspects tout au long de l'intrigue. Encore une fois, ça ne me dérange pas sur le principe, mais ça ne correspond pas à ce que Poirot sait faire et aussi à ce que je préfère lire.

De plus, si je me pensais capable de passer outre une intrigue différente, je savais que je ne supporterais pas un non respect de la personnalité de Poirot. Et malheureusement, je ne suis pas satisfaite par cet aspect… Déjà parce qu'on nous explique sans arrêt le caractère de Poirot et que ça devient très lourd : Poirot n'a pas besoin qu'on explique qu'il est méticuleux, ça se voit dans ses gestes et dans les questions qu'il pose, on n'a pas besoin de dire qu'il est suffisant, il le montre par son attitude. Poirot est Poirot, il n'est pas nécessaire d'expliquer en quoi il l'est. Ensuite parce qu'il explique tout son raisonnement au fur et à mesure alors que d'habitude, il ne fait que lâcher une petite phrase ou poser une question qui a priori n'a aucune importance. Là, il mâche le travail au lecteur.

Ce qui m'a dérangée également, c'est que Catchpool, qui est le narrateur, a un regard omniscient sur ce que fait Poirot. Il ne se contente pas de rapporter ce qu'il a fait, il détaille aussi ses paroles et ses pensées comme si il y était. Je trouve que cela rend l'ensemble assez confus dans le point de vue sur l'affaire et ça m'a gênée dans ma lecture.
Et puisque je parle de Catchpool : cet homme n'a aucun charisme ! J'ai toujours beaucoup aimé l'inspecteur Japp, le capitaine Hastings et Miss Lemon qui, même s'ils ont des rôles de faire-valoir, ont une vraie personnalité. Ce nouvel inspecteur est bien fade et son histoire personnelle ne m'a pas du tout intéressée.


Je suis donc assez déçue de cette lecture. La plume de l'auteure n'est pas mauvaise, même si certains mots n'ont pas leur place à cette époque (comme "vacherie"), et l'intrigue n'est pas à jeter non plus. Mais quand on mêle Hercule Poirot à l'enquête, il faut que tout soit à la hauteur du personnage et ce n'est pas le cas ici. Les enquêtes du célèbre détective sont nombreuses, il n'était pas nécessaire d'en écrire une nouvelle, surtout si celle-ci n'apporte rien et encore moins si elle écorne l'image de ce personnage mythique.
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Dernièrement le récit d'un sympathique héro gaulois moustachu sur l'autobiographie d'un certain César, enflamma la petite communauté babeliotte au point de recueillir en fort peu de temps un grand nombre de critiques, 84 à ce jour. Cette fiction prétendant rectifier une omission volontaire dans le chef du dit César à des fins de propagante fait elle-même l'impasse sur LA phrase du document en question, jetant du même coup un discrédit impardonnable sur cette tentative de réécrire l'histoire : Horum omnium fortissimi sunt Belgae ( littéralement « De ceux-là les plus braves sont les Belges», souvent traduite littérairement en français par « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. ) Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César. Ref wikipedia.

Je dois avouer avoir lu plusieurs mais pas l'entièreté de ces critiques, je suis persuadé que pas une ne s'est posée la question : à qui profite le crime ? Or donc, fort de cet exemple récent, je m'attendais du fait à bien plus de cent critiques sur Meurtres en Majuscules par Sophie Hannah. Déception : c'est un quasi non événement, un oubli criminel passant inaperçu ? Et pourtant, la voilà qui ressuscite méritoirement le héro principal d'Agatha Christie, apparu dans pas moins de 33 romans et 52 nouvelles et de notoriété planétaire.

En 1975, la mort d'un des plus connus des détectives littéraires faisait la une du New York Times! "Hercule Poirot, le célèbre détective belge est mort." ref. AFP relax news : RTBF 16/9/2014 13h51

Quelle bonne surprise de le retrouver dans une aventure encore inconnue. Je vous encourage donc à faire appel à vos petites cellules grises pour suivre une enquête bien alambiquée que Scotland Yard ne peut résoudre sans Hercule Poirot qui a, par ailleurs, lui aussi, de bien belles moustaches !
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critiques presse (2)
LaPresse
21 octobre 2014
On attendait peut-être trop de cette «nouvelle enquête d'Hercule Poirot», écrite par Sophie Hannah avec l'aval des descendants d'Agatha Christie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
11 septembre 2014
Atmosphère générale fidèlement restituée mais énigme passablement embrouillée.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
« Ce fut ainsi que l'histoire commença, au soir de ce jeudi 7 février 1929, avec Hercule Poirot, Jennie, Fee Spring dans les rôles principaux, et pour décor les étagères croulant sous les théières disparates du Pleasant's Coffee House. Ou plutôt, elle sembla débuter ainsi. Je ne suis pas persuadé que les histoires vraies aient un début et une fin. Quel que soit l'angle sous lequel on les aborde, force est de constater qu'elles remontent indéfiniment dans le passé et s'étirent inéxorablement vers le futur. Personne n'est jamais en mesure de tirer un trait en décrétant que « c'est terminé ». Par chance, les histoires vraies ont des héros et des héroïnes. N'étant pas moi-même un héros, et n'ayant aucun espoir de le devenir, je suis d'autant plus conscient qu'ils existent bel et bien. »
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Comment peut-on améliorer le monde en répandant le sang ? Comment des hommes qui ne souhaitent qu'écraser et détruire pourraient-ils y parvenir, quand ils sont incapables de parler de leurs espoirs ou de leurs rêves sans que leurs faces soient déformées par la haine et la colère ?
- Je vous rejoins tout à fait, madame. Un mouvement mené par la fureur et le ressentiment ne changera pas nos vies en mieux. Jamais. Il est vicié à la source.
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-J' ai toujours cru que les règles rigoureuses vous forgent le caractère.
-Certes, mais quel aspect de notre caractère forgent-elles ? Notre crédulité ? Notre idiotie chronique ? Avec toutes ses règles, la Bible n'est qu'une œuvre humaine, écrite par des hommes. Elle devrait toujours s'accompagner d'un avertissement en lettre capitales : "Voici la parole de Dieu, déformée et dénaturée par les hommes."
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[...] Hercule Poirot ne laissait personne lui dicter ses opinions ; c’était un contradicteur-né, plutôt porté à croire l’inverse de ce qu’on lui affirmait.
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La chambre qu'il me donna était sobrement meublée, ce qui me changeait agréablement des fanfreluches de Blanche Unsworth. Ici, grâce à Dieu, aucune bouillotte recouverte d'un manteau tricoté main, chose dont le contact me révulsait au plus haut point, ne m'attendrait dans mon lit. La tiédeur de mes draps ne serait due qu'à la chaleur corporelle, ce qui devrait toujours être le cas, selon moi.
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Vidéo de Sophie Hannah
Sophie Hannah discusses The Killings at Kingfisher Hill, Alex Pavesi discusses The Eighth Detective.
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