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Millenium tome 4 sur 7
EAN : 9782330054632
481 pages
Actes Sud (27/08/2015)
  Existe en édition audio
3.71/5   2586 notes
Résumé :
Elle est une hackeuse de génie. Une justicière impitoyable qui n’obéit qu’à ses propres lois.
Il est journaliste d’investigation. Un reporter de la vieille école, persuadé qu’on peut changer le monde avec un article. La revue Millénium, c’est toute sa vie.
Quand il apprend qu’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle détient peut-être des informations explosives sur les services de renseignements américains, Mikael Blomkvis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (357) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 2586 notes
Laissons tomber le débat qui sous-tend l'histoire de la création de ce roman. Après tout, l'ensemble des livres que nous lisons nourrissent un réseau commercial qui fait vivre éditeurs, auteurs et libraires. Alors quand quelqu'un qui n'écrit pas avec les pieds tente d'apaiser la frustration qu'avaient tous les fans de Millénium, liée à la quasi impossibilité de connaître la suitedes aventures de cette héroïne hors du commun qu'est Lisbeth Salander, ne boudons pas notre plaisir.
Il est vrai que nous n'avons pas l'excitation des premiers tomes, où toute l'histoire était à découvrir, le puzzle se dévoilait au fil des pages pour faire la lumière sur le mystère de la genèse d'une telle personnalité. Mais il en aurait été de même si Stieg Larsson avait pu assurer la suite de la trilogie.

Ce n'est pas simple de s'atteler à une telle gageure. le fan a de la mémoire. Pas question de le leurrer. Et le pari est réussi : David Lagercrantz a relevé le défi de manière convaincante. Il parvient à compléter la biographie de notre hackeuse préférée, et à construire une intrigue qui tient la route. Sociétés secrètes, journalistes aux abois et rancoeur familiale s'entremêlent avec beaucoup d'adresse pour un scénario très correct.
Il y a moins de longueurs que dans les premiers tomes, moins de détails inutiles (comme la liste exhaustive d'un caddy de supermarché rempli par Blomqvist).
Les chapitres font place successivement aux différents protagonistes, ce qui suscite l'envie de poursuivre, et l'action devient même haletante dans la dernière partie.
Le thème de l'autisme à haut potentiel, nommé ici le syndrome du savant, est fouillé avec sérieux, même si certaines hypothèses étiologiques sont un peu folkloriques. Et c'est plutôt agréable de sortir Lisbeth de son enfermement en lui adjoignant un compagnon qui lui ressemble.

Enfin, j'ai eu la chance de découvrir ce roman via une opération masse critique, ce dont je remercie Babelio et les éditions Audiolib, mais en version audio.
Le lecteur est remarquable, par ses capacités de modifier sa voix pour donner vie aux différents personnages, y compris féminins, et il insuffle une excellente vitalité au texte. Par contre, c'est long : 16 heures d'écoute, pas moyen d'accélérer, difficulté pour retrouver un passage précédent, c'est un exercice particulier. Qui de plus à tendance à m'endormir (vertu soporifique de l'histoire du soir), d'où la contrainte de n'écouter qu'en voiture, pour que ma vigilance obligée me permette de suivre.

La fin est réjouissante, car elle promet avec peu de risque de se tromper un cinquième opus (tout n'est pas réglé)

Belle expérience


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Le voilà enfin ...
Depuis qu'on a fini la trilogie l'on attend fébrilement la sortie du nouvel opus ....
Et le voilà ....
Mettons les choses à plat tout de suite , cette sortie n'est pas une opération commerciale ,c'est une sorte d'hommage à Stieg Larsson ...
Le fait que les ayants droits de l'auteur aient indiqués que les bénéfices seraient donnés au journal anti fasciste de Stieg Larsson , donne une idée de la raison de ce nouvel opus .
Oui le secret autour de ce livre à etait total , et cela est normal .
Il faut prendre en compte que pour l'auteur c'est une prise de risque majeure . Si il échoue à convaincre les lecteurs , sa carrière sera très compliquée .
Soyons donc impartiaux .
Tout d'abord , voyons l'histoire .
On le sait , je n'aime pas dévoiler l'intrigue des livres , cela pour laisser le plaisir des lecteurs intacts .
Sur ce paramètre , il faut noter que Larsson maîtrisait un peu plus les fils dramatiques .
Pour autant , Lagercrantz est à la hauteur .
Il sait conduire son récit , ménage parfaitement le suspense , construit avec une grande efficacité son puzzle dramatique , fait vivre les personnages avec un brio certain .
La comparaison pouvait être néfaste à Lagercrantz , et il faut s'interroger sur son adaptation à l'univers de Millenium .
Cette franchise est tellement ancrée dans la culture populaire mondiale , que c'était une vraie preuve de courage de relever le défi colossal que cette initiative représente .
L'on ne peut qu'avoir de la sympathie pour cet auteur qui fait preuve d'un courage certain .
Et force est de constater que même si son style est un peu plat par instant , il est dans l'ensemble au niveau de ce défi .
Cet opus est prenant , palpitant , d'un niveau largement au dessus de la moyenne .
Les lecteurs assidus et les néophytes prendront un plaisir certain à la lecture de cet excellent opus qui nous replonge avec délectation dans l'univers jubilatoire de Millenium .
A decouvrir sans hésitation .
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Je suis de celles qui ont bouffé, dévoré, avalé les trois tomes du Millénium de Stieg Larsson, fascinée par le personnage de Lisbeth Salander, un des personnages les plus réjouissants, inattendus, superpuissants de ces dernières années ( avec Nicholas Hel dans Shibumi de Trevanian ).

Et pourtant, je n'ai lu que cette suite, ce quatrième tome sorti en 2015, qu'aujourd'hui. Ben oui, la mort de l'auteur originel et surtout les polémiques frico-commerciales autour de son héritage m'ont fait crainte le pire.

Au final, le cahier des charges est rempli. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages crées par Stieg Larsson, Lisbeth, Mikaël, Erika et les autres. L'intrigue avance bien, c'est rythmé, efficace, on en s'ennuie pas, on se laisse accrocher mais ....

Mais voilà, c'est quand même fade, un peu comme un panaché par rapport à la bière, un peu trop de limonade dedans.
En fait, y a pas la flamme, cette la violence glaciale qui m'avait saisie dans les premiers tomes ( surtout le premier d'ailleurs ). L'intrigue est simpliste là où elle pouvait se déployer de façon complexe, dérangeante même lorsqu'elle permettait d'interroger les dérives de nos sociétés contemporaines. Là, ok, il est question d'espionnage industriel , de relations malsaines entre les services secrets, la NSA et les mafias locales, d'éthique aussi autour de programmes d'intelligence artificielle, mais sans la moindre ambiguïté. Surtout, ma Lisbeth est désespérément terne, en mode pilotage automatique, même lorsqu'il s'agit de sauver un gamin autiste des griffes de tous les méchants du livre. Quant à la fin, elle est en peu lourdaude dans ses explications / résolutions, trop d'explications tue l'explication, le lecteur n'est pas un neuneu, il peut faire marcher sa cervelle pour comprendre les choses, hein.

Bref, une suite honnête ( surtout pour ceux qui découvrent la série Millénium ) à défaut d'être vraiment nécessaire et palpitante. Je ne lirai pas le tome 5 .
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Alors? Que vaut-il, le Millenium 4?
(Question plusieurs fois posée par des tiers durant cette lecture)

Et bien, pour faire court, il se laisse lire...

C'est un honnête thriller avec des savants assassinés, des collusions entre mafia russe, hackers de crime organisé et espionnage industriel, dans un monde globalisé de recherches de profits et de surveillance informatique des individus au niveau des Etats. Une idée de ce qui peut attendre notre société par l'intelligence de plus en plus délirante des moyens intrusifs virtuels.
Dans le camps des gentils, on trouve un enfant autiste surdoué, des fonctionnaires et journalistes intègres et la punkette hacker inoxydable.

Devant cette trame de fond, on peut regretter de ne pas retrouver le charisme d'une Lisbeth aussi flamboyante que dans les premiers livres. David Lagercrangz lui associe une part d'humanité qui la rend plus fade. On peut (ou pas) le regretter.
Beaucoup d'acteurs se croisent dans cette enquête, peut-être trop, qui prennent autant que place dans l'intrigue que les héros originaux. La construction de leurs personnages induit un livre au développement plutôt bavard, au détriment de l'action.

L'histoire perd en force, ou est ce simplement, qu'en ayant maintenant intégré l'historique personnel percutant des deux personnages principaux, on peine a retrouver la violence glaciale de la première histoire de Millenium?

C'est habilement construit et crédible mais pas forcément très excitant. le démarrage est un peu mou, il faut être patient pour voir l'action monter crescendo, atteindre une vitesse de croisière, en dépit de quelques pertes de rythme. La fin, un peu tardive, est bien meilleure, comme un rappel du style de Stieg Larsson.

Si on parle de l'entité Millernium, ce 4 me semble bien être dans la continuité stylistique des trois premiers, mais sans en être le meilleur. de nouvelles personnalités font aussi leur apparition, offrant la possibilité de futurs livres (car on ne tue pas la poule aux oeufs d'or).
David Lagercrantz a rempli le cahier des charges d'une série devenue à quatre mains, faisant de cette suite un bon page-turner à la fin ouverte...
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J'avoue que j'avais un peu peur en m'aventurant dans cette lecture, aussi ai-je longtemps hésité avant d'en faire l'acquisition et oui, j'ai craqué ! Peur de quoi me direz-vous ? Tout simplement que l'écriture de David Lagercrantz ne se place pas dans la même lignée de celle du regretté Stieg Larsson et quel ne fut pas mon soulagement lorsque je me retrouvais immédiatement imprégné dans l'univers assez angoissant et fascinant de Millénium tel que je le connaissais !
Pour vous parler un tant soit peu de l'histoire, il s'agit a priori d'un banal crime scrupuleux, celui de Frans Balder, un chercheur qui avait fait d'étonnantes percées dans le milieu de l'Intelligence Artificielle.Cependant, rien n'est jamais aussi simple dans ce genre de milieu en général, surtout quand les Services Secrets s'en mêlent et que cela va même beaucoup plus loin puisque concurrencés par la Russie et les Etats-Unis ! Enfin, je ne vous en dirais pas plus pour ce qui concerne l'intrigue puisque ce qui nous intéresse avant tout dans cette histoire, c'est bien évidemment comment Mikael Blomkvist du journal Millénium et Lisbeth Salander, notre" hackeuse" hors pair qui n'a d'ailleurs, et à juste titre, pas toujours été en règle avec la loi, vont entrer en jeu dans cette affaire et là-dessus, je ne vous en dirais pas plus ! Ah si, une petite touche très émotive entre le personnage d'August, le jeune garçon autiste de Frans Balder et Lisbeth ayant été développée ici (même si pas assez à mon goût) a achevé de me faire fondre pour cetrte lecture !
Pour le reste, désolée mais il va falloir que vous lisiez ce quatrième tome par vous-mêmes ! Je ne pense pas que cela sera un trop injuste corvée, du moins pour tous ceux et celles qui sont devenus accro après avoir découvert la fantastique trilogie de Stieg Larsson tant le lecteur se laisse une fois de plus entraînée par cette histoire d'espionnage informatique (et j'en passe) à une vitesse faramineuse !

Je pense que ce dernier aurait été d'accord avec la suite qu'en a faire David Lagercrantz, tant ce dernier me semble avoir respecté les caractéristiques des personnages principaux et a notamment bénéficié du soutien du frère et du père de l'auteur depuis longtemps disparu ! A découvrir, je vous assure que vous ne serez pas déçus !
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critiques presse (3)
Lexpress
02 septembre 2015
Et en faisant de Lisbeth une super-héroïne immortelle, il a oublié que son charme résidait dans son humanité. Laissons Supergirl à DC Comics et rendons Lisbeth à Stieg Larsson.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
02 septembre 2015
Signé David Lagercrantz, un nouvel auteur, le tome 4 de Millénium assure haut la plume la relève de Stieg Larsson.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
01 septembre 2015
David Lagercrantz poursuit intelligemment la trilogie de Stieg Larsson.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (130) Voir plus Ajouter une citation
Évidemment, personne au sein de Hacker Republic ne pouvait se vanter d'être un exemple dans ce domaine. Tous les membres, sans exception, s'étaient introduits dans des territoires informatiques où ils n’avaient absolument rien à faire. C'était pour ainsi dire les règles du jeu. Un hacker était par définition un individu qui dépassait les bornes, pour le meilleur et pour le pire. Un individu qui, au seul prétexte de son activité, défiait les règles et étendait les limites de son savoir sans se préoccuper d'une quelconque frontière entre public et privé.
Mais ils n'étaient pas dépourvu de morale. Et, par expérience, ils savaient à quel point le pouvoir pouvait corrompre, en particulier le pouvoir occulte. Aucun d'entre aux n’aimaient non plus l'idée que les piratages informatiques les plus graves, les moins scrupuleux, étaient commis, non par des rebelles solitaires ou des hors-la-loi, mais par des géants au sein de l’État qui voulaient contrôler la population.
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Lisbeth Salander se leva à 5 heures et pirata le supercalculateur NSF Miri du New Jersey Institute of Technology. Elle avait besoin de toute la puissance de calcul qu'elle pouvait rassembler. Puis elle lança son propre programme de factorisation par courbe elliptiques.
Ensuite elle s'efforça de décrypter le fichier NSA qu'elle avait téléchargé. Mais quoi qu'elle tentât, c'était en vain. Elle n'avait d'ailleurs jamais vraiment cru qu'elle y parviendrait : c'était un chiffrement RSA sophistiqué. Le RSA -d'après les initiales de ses inventeurs Rivest, Shamir et Adleman- possède deux clés, une publique et une privée, et se fonde sur l'indicatrice d'Euler et le petit théorème de Fermat. Il est facile de multiplier deux nombres premiers de grande taille. En un clin d’œil, la calculatrice donne la réponse. Mais il est quasi impossible de procéder en sens inverse et de trouver, à partir de la réponse, quels nombres premiers ont été utilisés. On n'avait pas encore trouvé le moyen de gérer la factorisation des nombres premiers par ordinateur, et c'était une faiblesse que Lisbeth et les services de renseignements du monde entier maudissaient souvent.

(P259)
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-Il y a un risque d'ouragan, dit Amir, et Mikael, qui n'écoutait toujours pas, répondit par un bref :

- Tant mieux

-Tant mieux ?

- Oui... enfin, je veux dire ... c'est mieux que rien en tout cas.

- C'est vrai ... Mais comment tu te sens ? tu as l'air sonné. Ca s'est mal passé ?

- Non, ça va.

- Mais tu as appris quelque chose de bouleversant c'est ça ?

- Je ne sais pas trop. Tout est un peu confus ces temps-ci. J'envisage de quitter Millénium.

- Je croyais que cette revue et toi, c'était à la vie à la mort.

- C'est ce que je pensais aussi. Mais je suppose que tout n'a qu'un temps.

- Mon vieux disait toujours que m^me ce qui est éternel n'a qu'un temps.

- Il pensait à quoi en disant ça ?

- A l'amour, je crois. C'était juste avant qu'il ne quitte ma mère.

Mikael lâcha un petit rire.

- Je n'ai jamais été particulièrement doué pour l'amour éternel, moi non plus. En revanche...

- Oui, Mikael ?

- Il y a une femme que j'ai bien connue, et qui a disparu de ma vie depuis longtemps maintenant.

- Dur ...

- L'histoire est un peu particulière. Et là, je viens subitement d'avoir un signe de vie, il me semble en tout cas. C'est sans doute pour ça que je faisais une drôle de tête.
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En tant que père d'un enfant autiste, il s'était rapidement intéressé au syndrome du savant. Les individus atteints de ce syndrome étaient décrits comme ayant des déficiences cognitives lourdes, mais montrant néanmoins d'impressionnantes compétences dans des domaines très précis, des talents qui, d'une façon ou d'une autre, mettaient souvent en jeu la mémoire et une prodigieuse attention aux détails. Frans se doutait bien que de nombreux parents plaçaient tous leurs espoirs dans un tel diagnostic, comme une sorte de prix de consolation, mais les chances étaient maigres.
D'après une estimation validée par le corps médical, seul un enfant autiste sur dix souffrait précisément de ce syndrome.
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L'été indien qui avait illuminé la ville une grande partie du mois d'octobre, permettant aux terrasses de cafés de rester ouvertes bien plus longtemps qu'à l'accoutumée, avait soudain laissé place à un climat affreux : rafales et pluies torrentielles incessantes. La plupart du temps, les gens pressaient le pas à travers la ville, le col rabattu. Mikael n'avait pas mis le nez dehors de tout le week-end. A vrai dire, ce n'était pas uniquement à cause du temps. Il avait passé deux jours à ruminer de grands projets de revanche, mais qui ne tenaient pas la route. Tout cela ne lui ressemblait pas.

Il n'avait rien d'un chien hargneux avide de rendre les coups et, a la différence de tant de stars du paysage médiatique suédois, il ne souffrait pas d'un égo surdimensionné qu'il fallait sans cesse affirmer et engraisser. D'un autre côté, les dernières années avaient été difficiles et à peine un mois plus tôt, le journaliste économique William Borg avait rédigé une chronique dans le journal du groupe Serner Business Life sous le titre :

LES JOURS DE MIKAEL BLOMKVIST SONT COMPTéS
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