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EAN : 9782812607462
313 pages
Editions du Rouergue (14/01/2015)
3/5   8 notes
Résumé :
Dans un monde futuriste irradié, les animaux et le désir ont été bannis, et l’on ne parvient plus à faire d’enfants, sauf par clonage. Mingus, un être mi-homme, mi-lion, a tué par accident son créateur, un scientifique célèbre, et enlevé dans sa fuite une jeune fille issue de l’aristocratie, dont il est amoureux. Pour elle, il va s’attaquer au pouvoir du tyran, un Président cloné…

Conte dystopique, mélange de La Belle et la Bête et Dune, Mingus est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans une société en pleine déliquescence, un scientifique s'isole pour faire des expériences scientifiques en toute illégalité. Mingus est le fruit de ces expériences. C'est un hybride mi-homme mi-lion.
Quand Mingus sort de son isolement, il se retrouve convoité par de multiples courants politiques et religieux. Il va lui falloir fuir et se construire tout en continuant sa quête : retrouver Nin, la jeune femme qui était captive chez son créateur.

Mingus est un livre difficile à qualifier. En effet, j'ai eu les plus grandes peines du monde à rentrer dans cette histoire à cause de l'écriture hachée et laborieuse. L'histoire a également mis du temps à m'intéresser. J'ai plusieurs fois songé à abandonner cette lecture.
Puis vers le tiers du roman, j'ai commencé à m'intéresser aux aventures de Mingus. Cela coïncide avec l'arrivée de nos héros dans la ville, la mise en place du jeu de pouvoir et l'arrivée du personnage de Tara.
La structure de la société est assez classique et fait penser à bien des dystopies. Une caste au pouvoir, « les Aristos », a accès à la science et à la vie éternelle ou presque. Pendant ce temps-là, bien sûr, le petit peuple souffre et travaille en regardant avec envie la vie de leurs « maîtres ».

« Les gens de la ville haute, les Aristos, sont d'une race spéciale. Des hommes améliorés. Des hommes sans maladie héréditaire. Ils ne sont ni myopes ni sujets au diabète. Ils sont...»


Le reste du livre est une lutte de pouvoir. On y découvre divers personnages dont aucun n'est particulièrement charismatique. On suit Mingus avec curiosité mais sans passion , la faute probablement à des personnages trop caricaturaux. le livre ne fait jamais dans la finesse, quand on nous présente un religieux, il est fondamentaliste. Si c'est un scientifique, il ne croit qu'en la science. Si c'est un politicien, seul le pouvoir compte pour lui. Difficile d'être plus que spectateur dans un monde où on n'arrive à détester ou à aimer personne.

Puis vient la conclusion et on referme le livre. Mingus ne me restera pas longtemps en mémoire. Sans être déplaisante, cette version de la belle et la bête façon dystopie n'a pas su me passionner. Un page turner à réserver à un public assez jeune.

Note : 4/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Voilà un roman de SF dystopico-amoureuse pour le moins étonnant.

Mingus est une expérimentation biologique, un homme-lion. À la mort de son père spirituel, il s'enfuit du labo, emportant avec lui celui qu'il appelle « Petit frère », l'objet de toute son affection immesurée. Mais Mingus est beau, d'une beauté irréelle, fascinante et effrayante, dont on ne peut se détourner, et dès qu'il est découvert, chacun voudra s'en emparer pour faire de lui, qui sa mascotte, qui son porte-parole, qui son sujet d'étude, qui un martyr. Mingus n'a cure des désirs des hommes, de leurs contingences et leurs faiblesses, mais celles-ci le séparent du Petit frère. Or, « Petit frère » est réalité une fille, une fille de l'aristocratie, qui avait été enlevée. Tout le monde croit que Mingus est son ravisseur. Qu'il est dangereux.
Elle, elle s'appelle Nin, et elle sait que Mingus l'a sauvée.

C'est l'histoire de deux adolescents qui courent après l'amour précieux qu'on leur a arraché, dans une Allemagne futuriste bouillonnante de confusion politique et biologique. L'histoire de Mingus et Nin.

La langue est vraiment étonnante, parfois déstabilisante, et il me semble que cela vient de l'Allemand d'origine (langue que je ne parle pas* ce qui m'empêche d'évaluer la qualité de la traduction… mais le style est un chouïa bizarre, et pas toujours bizarre exprès). le décor futuriste de l'histoire est un foisonnement d'idées originales à vous faire tourner la tête : cela part un peu dans tous les sens, il faut donc être attentif (si c'est votre genre) pour en saisir toutes les nuances, ou être doté d'une vague curiosité touristique (c'est plutôt le mien) pour profiter du patchwork sans s'y perdre irrémédiablement.

Les personnages sont géniaux. Subtils, humains, animés par des désirs fins ou bruts, jeunes ou anciens, venus des tripes ou du cortex. J'ai beaucoup aimé Mingus, avec son émotion, sa spontanéité et sa hargne instinctives, animales. L'histoire est un peu complexe, voire confuse, mais elle est belle, oui.

Et la couverture est superbe.

Bonne lecture,
Lien : http://allezvousfairelire.co..
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Mingus est un hybride, mi-homme, mi-bête. A la mort de son créateur, il part découvrir le monde. Un monde divisé en clans et chacun essayant de prendre le pouvoir. Tour à tour, Mingus sera utilisé, déifié, montré comme la chose à abattre.

Un singulier roman que Mingus. Les différents personnages qui rencontrent le personnage-titre en font leur héros. Il leur donne un but à atteindre. Il faut admettre que cette société futuriste est divisée : les écologistes, les technologiques, ceux qui veulent sauver la planète (en faisant du bénéfice)… Chacun semble apporter sa vérité. Mingus arrive, ne cherchant que la personne qu'il a délivrée. Comme il représente quelque chose, chaque « clan » va se servir de l'hybride à sa façon.
Pour donner vie aux différents personnages, l'auteure offre un chapitre à chacun. Ce roman à plusieurs voix offre une vision multiple de ce monde futuriste. C'est aussi son défaut. En démultipliant les points de vue, on en perd le but. Doit-on s'attacher à Mingus ou faut-il regarder les différentes visions de ce monde ?
Troisième ouvrage de la collection Epik (les voyages dans l'imaginaire), Mingus est un ouvrage qui permettra aux jeunes lecteurs de grandir. A l'opposé des histoires racontées mille fois, Keto von Waberer montre une autre lecture. Si le rythme peut rebuter, le récit est soutenu, l'ambiance est poétique. Rien que pour çà, Mingus mérite d'être découvert.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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À mi-chemin entre le roman et la fable, Mingus est un livre qui peut déstabiliser. le rythme est soutenu, l'histoire riche en rebondissements. Une expérience à tenter !
Lien : http://www.dimensionados.fr/..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les gens de la ville haute, les Aristos, sont d'une race spéciale. Des hommes améliorés. Des hommes sans maladie héréditaire. Ils ne sont ni myopes ni sujets au diabète. Ils sont...
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