Un ami m'a offert cet ouvrage "Le facteur cratophane" pour me lancer dans cette série qu'il adore. Et bien je dois dire que j'ai été un peu refroidit.
J'ai mis déjà beaucoup de temps à entrer dans l'univers. Je trouve les planches très denses et riches, je n'ai pas l'habitude de cela. Un style très sombre, monochrome et "mono texture".
Malgré tout, le dessinateur parvient à donner de la personnalité à chacun de ces squelettes. Devenir "personne" pour redevenir quelqu'un, un effet assez étonnant.
Je repars avec beaucoup d'interrogations me donnant envie de lire la suite mais découragé par mon faible enthousiasme dans ma lecture.
Bref, ce n'était peut être pas le bon tome pour commencer, tout simplement!
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Bon, j'avais peut être un à-priori négatif suite à la lecture de l'intégrale suivant cette préquelle, mais j'avais quand même envie de retrouver les quelques moments d'allégresse que j'avais pu sentir au tout début de sa lecture - et vite remplacés par une incompréhension globale.
Ici, j'ai toujours autant apprécié les dessins, j'ai l'impression qu'ils sont encore plus fouillés et j'ai toujours autant rien compris à l'histoire. Trop de similitudes, trop de détails, trop de personnages, trop de bouts d'histoire qui tombent ci et là comme un cheveu sur la soupe.
Bref, ça me semble être un livre trop intellectuel, trop fouillé, trop complexe pour moi. Ca me rappelle ma lecture (avortée) du seigneur des anneaux, 50 pages de mise en place où je me suis noyé.
J'ai finalement un sentiment que c'est une super histoire, super riche, philosophique, mais il me manque la simplicité que j'aime dans ce type d'histoire, car je crois qu'on peut faire riche et simple plutôt que riche et complexe (je ne parle peut être pas de la même richesse d'ailleurs). Donc je suis passé à côté, complètement. Ce n'est pas un livre pour moi.
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Loufoque, métaphysique, dantesque.
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En plus de son talent de conteur, Liberge nous épate aussi par sa maestria au dessin. Les planches sont par moment époustouflantes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Est-ce donc cela, la vie ? Ce jeu stupide qu'un créateur nous force à jouer pour ramener vers lui toujours plus d’expériences ?!! Cette partie de théâtre dont chaque respiration nous est comptée dès que, par la naissance l'on entre en scène ?! Cette loterie qu'il faut toujours perdre, car elle finit toujours par la mort ?!! Cette route dans visibilité, où l'on doit grandir comme une jeune pousse, assaillie par toute sortes de dangers ?! Et si par miracle le hasard nous garde des tempêtes, du feu, de la noyade, des maladies ou de la bestialité de nos semblables, on s'éprend de ce qui nous entoure, et l'on souffre car tout se fane... Dans cette obscurité, on avance, sans cesse battu par deux penchants opposés... Deux ponts fixes jetés à la face des hommes : bien et mal !! Et notre conscience qui jongle avec cette parcelle de Dieu est tout ce qu'il y a de plus élastique ! Un soubresaut du corps et la voila qui flanche comme un enfant vorace ! Cette étincelle divine c'est le feu dévorant qui nous pousse à l'abime et nous vend à la matière !! Est - ce cela, l’expérience dont veut se repaitre ce créateur ? Chaque jour, creuser la pierre dresser des maisons, des ponts, des palais ! Tirer son pain d'une terre ingrate et toujours chaque carré que l'on remue, revient tel qu'auparavant ! Les ponts se fissurent les demeurent s'écroulent sur nos têtes et tout ce que l'on a brassé avec tant de douleur, reprend la forme de son moule !! Combien de fois m'est-il arrivé d'implorer le ciel pour obtenir les clés de ce jeu bien inutile ? Je n'ai reçu qu'un vide immense. Au moins suis je mort avec plus de regrets et de dégout que les animaux.
Il n'est d'ordres établis que ceux auxquels on veut bien se soumettre
Naissance est mort sont un couple. La Vie elle est éternelle.
Chaque pensée est une flèche qui rencontre sa cible
La première révolution populaire ? Elle date du début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l'Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X.
Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ».
Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat et Éric Liberge.
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