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Carine Chichereau (Traducteur)
EAN : 9782752904607
278 pages
Phébus (25/08/2011)
3.18/5   82 notes
Résumé :
Elle était pauvre, irrévérencieuse, sensuelle, très belle et rebelle à toute autorité, sauf à celle du génie et de l’amour. Elle s’appelait Molly Allgood, elle fut une comédienne célèbre et elle eut pour amant l’un des plus fameux dramaturges irlandais, John Millington Synge. C’était en 1907. Elle avait dix-neuf ans, il en avait trente-sept. Il fut son Pygmalion, elle sa muse. Ils vécurent une passion sans borne. Mais leur différence sociale et religieuse, les conve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,18

sur 82 notes
J'aime les histoires d'amour impossible. Parce qu'elles sont souvent les plus poignantes, les plus haletantes.
Et c'est ce qui m'a attiré quand j'ai lu la quatrième page de couverture de « Muse ». Molly est pauvre, belle, rebelle et comédienne. Elle n'a que dix-neuf ans. John a trente-sept ans et c'est l'un des plus grands dramaturges irlandais.
Face à eux, l'incompréhension, le dédain....et je cite cette phrase de l'éditeur : «  Leur passion aurait-elle pu résister au poids des conventions à l'hostilité de leurs proches ? »
Une quatrième de couverture bien aguicheuse ! Alors, forcément, la simple et faible lectrice que je suis a plongé !

Ce fut tout d'abord la déroute. L'emploi de la deuxième personne du singulier.
Voici les premières phrases du roman. «  Au dernier étage de la demeure délabrée, de l'autre côté de la petite rue, la lumière a brillé toute la nuit. Tu la voyais depuis ton lit chaque fois que tu te retournais vers la fenêtre pour prendre la bouteille, par terre. »
Mais qui parle à qui ??
Bon, ce n'était pas trop difficile à comprendre finalement. Au bout de deux ou trois pages, j'ai pris mes repères, et j'ai suivi la « voix » de Molly. Car, selon moi, il s'agissait bien de la voix de Molly Allgood, de son nom de scène Maire O'Neill, qui s'adressait à elle-même de façon à la fois caustique et tendre.C'est cette petite voix intérieure qui m'a traînée, emportée, ballottée, remuée et promenée sur les chemins de la vie de John Millington Synge et de sa muse Molly.
J'avoue que j'ai souvent eu le sentiment de m'être perdue. C'est qu'il n'est pas facile à suivre le fil des pensées de l'actrice vieillie, ivrogne et tombée bien bas, cinquante ans après sa rencontre avec Synge. Et si les méandres de ses souvenirs me parurent parfois ardus à suivre, il n'en reste pas moins de jolis instants de poésie. J'ai aimé parcourir le comté de Wicklow, savourant les moments de solitude et d'intimité des deux héros, dans la sauvage campagne irlandaise. J'ai aimé leur doute, leur désarroi, face à cet amour qui ne les mènerait nulle part, mais aussi leurs échanges légers, à la fois courtois, tendres et bourrés d'humour. J'ai aussi aimé le regard que Molly pose sur les gens et sur la vie. Un regard lucide, qui se veut détaché et malicieux, mais qui n'en reste pas moins imprégné de regrets et de tristesse lancinante.

On ne peut pas dire que j'ai eu un réel coup de coeur pour ce roman mais il est une belle surprise, en ce sens où je ne m'attendais pas du tout à ce style d'écriture. J'en ai même oublié le but premier de ma lecture, qui était, je vous le rappelle, de suivre une histoire d'amour impossible. Ce roman est bien plus que cela.. Il est comme un vieux journal intime dont on tourne les pages de façon désordonnée, s'immobilisant sur un passage marquant, puis relevant la tête vers la fenêtre parce qu'il pleut dehors pour finalement écraser une larme, le regard perdu sur les derniers mots.
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Molly, comédienne de théâtre évoque évènements, sensations, sentiments, souvenirs le temps d'une journée...Une enfance dans un quartier pauvre de Dublin, une soeur attirée par le théâtre, une rencontre avec John Synge un auteur de théâtre avec lequel elle vit une histoire d'amour, des tournées aux États-Unis, puis les seconds rôles, la solitude, le déclin d'une actrice dont seuls quelques rares admirateurs se souviennent encore...
Muse est une biographie très libre et romancée d'une comédienne irlandaise Molly Allgood, dont la soeur Sara était également actrice. Molly a fréquenté dans sa jeunesse de grands auteurs comme William Yeats, Lady Gregory ou John Synge, connus pour avoir renouvelé le théâtre irlandais.
Joseph O'Connor - frère de la chanteuse Sinead O'Connor - s'est attaché à l'histoire d'amour entre Molly et John, la sublimant quand la véracité de la liaison reste discutée...L'intérêt reste un portrait de femme assez touchant et la description des souvenirs liés à Dublin, de la scène artistique théâtrale toujours en filigrane, les immigrés irlandais aux Etats-Unis.
Le bémol pour moi, un récit au fil des pensées, dont la narration est déstabilisante, en passant du "tu" au "je" puis à de nombreux dialogues où les interlocuteurs ne sont pas toujours présentés, une narration qui demande constamment un effort de mise au point, et me faisant quelquefois perdre le fil de la pensée de Molly...
Muse reste une évocation intéressante mais j'ai dû assez rapidement consulter les sites évoquant Molly ou John Synge pour suivre leur histoire, faute de quoi le propos n'est pas toujours clair et sans ces informations, je serais passée à côté du roman.
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Roman de Joseph O'Connor.

Londres, 1952. Dans une chambre sordide, on découvre une vieille femme rongée d'alcool et de souvenirs. Une voix s'adresse à elle et la replonge dans le passé. Pendant toute une journée, nous suivons les errances d'une actrice oubliée, d'une amante méprisée et d'une femme ruinée. Molly Allgood, dite Maire O'Neill, a connu le succès sur les planches au tournant du siècle. Son talent servait les pièces que son amant, le dramaturge irlandais John Millington Synge, écrivait pour elle. Molly était belle, libre, irlandaise et exigeante. Et tellement plus jeune que Synge. « Parce que c'est vrai, les commères, les curieuses, les fouineuses en ont toujours fait toute une histoire de votre différence d'âge. » (p. 14) Qu'importait les cancans, elle était son « Enchanteresse », il était son « Vagabond ».

Mais la belle histoire d'amour prend l'eau de toute part. Les fiançailles resteront inabouties. D'abord sourde aux mises en garde, Molly ouvre les yeux et voit son rêve s'étioler. Elle sera la muse de Synge, son amante passionnée, « une maîtresse perpétuelle, une doublure » (p. 189), mais son épouse jamais. Synge s'emploie à dégrossir la jeune Irlandaise pour en faire une femme du monde, avec des manières et de la tenue. Mais on n'enchaîne pas un poulain sauvage. Et la relation amoureuse se teinte d'amertume : « Il est l'exemple type que bien des femmes ont connu : l'amant qui se meurt d'amour, mais qui en secret rêve d'être éconduit. » (p. 113) le couple se déchire et exprime dans son art une passion délétère. « Elle le trouve bizarre. Il est nerveux, l'informe-t-il. Comme tous les écrivains. C'est le prix de l'art. Or elle sait le prix de l'art, elle le paie depuis un moment. Certains des poèmes d'amour qu'elle lui a inspirés sont des hurlements de douleur. » (p. 106)

Molly avait tout pour déplaire à la bourgeoisie bien-pensante et presbytérienne d'Irlande : elle était femme et des plus libres, elle était catholique, elle était une actrice. Les différences d'âge, de religion, de milieu social et d'éducation signaient l'arrêt de mort du couple. À la mort de Synge, elle n'a droit à rien. Elle vit un moment sur la vague de leurs deux succès, elle se grise de la reconnaissance d'un public qui célèbre l'auteur et l'actrice. Mais l'oubli s'approche d'autant plus vite que Molly plonge dans le réconfort mensonger de l'alcool. Les décennies ont filé et Molly n'a pas oublié l'amour de sa vie. Mais il y a si peu à en dire désormais. « Mais que dire ? Il a vécu. Il est mort. Nous nous désirions l'un l'autre. Il avait peur. Quelle mauvaise pièce cela ferait sans héros ni héroïne, les meilleures répliques restant en coulisses. » (p. 31) Entre passé et présent, les remous d'hier font les souvenirs d'aujourd'hui.

Joseph O'Connor distille subtilement des références au fil des pages. On croise Daphné du Maurier et Manderley, Horace Mc Coy et un certain linceul, Oscar Wilde et Dorian Gray, etc. Entrecoupant le récit comme une voix à part entière, les ballades irlandaises donnent au roman une profondeur nostalgique aussi insondable que la solitude dans laquelle se replie la vieille Molly. La voix qui s'adresse à l'actrice déchue quelle est-elle ? Est-ce Molly qui s'admoneste une dernière fois ? Est-ce Synge, d'outre-tombe, qui parle encore à son bel amour ? Est-ce Sara, la soeur également actrice, qui contemple la triste fin d'une artiste qui n'a pas su s'envoler vers l'Amérique ? Peu importe, cette voix devient celle du lecteur et nous accompagnons Molly tout au long de sa journée, comme on accompagne un pèlerin sur le chemin de ses souvenirs.

L'auteur fait revivre avec brio et finesse un couple d'amants maudits. Il place avec justesse Molly sur le devant d'une scène qu'elle n'aurait pas du quitter. Et Synge reprend ses droits d'auteur et d'homme sur le coeur de la jeune fille. Pygmalion d'un nouveau genre, Joseph O'Connor rend à Molly Allgood sa place sur un piédestal éternel. Ce roman, habilement construit et superbement écrit, soulève le rideau d'un théâtre immuable, celui des passions humaines.
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J'ai beaucoup aimé cette solitude de fin de vie pleine de souvenirs.
J'ai beaucoup aimé ces longues balades dans les landes.
Cette odeur de tourbe, ces cieux gris.
Cet amour caché.
Cette sensibilité élégante.
Cette belle leçon de théâtre. Respirations, ressenti physique du public.
Les acteurs se vouent au public, nous donnent tout. Et nous, spectateurs nous prenons.

Une belle histoire servie par une très jolie écriture.
Des phrases qui enveloppent, qui étourdissent.

Un coup de coeur
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Dépaysant mais un peu lourd : tel est l'effet d'un discours indirect libre utilisé de façon en quasi permanente, et assaisonné de multiples digressions ou métaphores, par ailleurs souvent percutantes. Raconter une histoire en transcrivant ce qu'on croit être les pensées de son personnage, mais qui ne sont le plus souvent que les analyses de l'écrivain, est toujours à haut risque et a souvent pour conséquence de dépersonnaliser le dit personnage. Et c'est un peu ce qui se passe ici où l'auteur semble hésiter sans cesse entre la fiction et la biographie. La tentative de narrer de manière synchronique les diverses périodes de la vie de l'actrice Molly Allgood et de ses liens avec son amant le dramaturge John Millington Synge permet de naviguer facilement entre plusieurs époques et de relier aisément le passé au présent, chose qui se passe fréquemment quand on vit dans ses souvenirs, mais finit par lasser, et si dans l'ensemble j'ai admiré le style, j'avoue avoir poussé un soupir de soulagement en refermant le livre ; à la fin du reste je comptais les pages restantes. Mon conseil : ne pas lire d'une traite , mais par petites étapes pour savourer vraiment ce livre.
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critiques presse (5)
LePoint
18 novembre 2011
S'il n'était que l'histoire d'un amour, si bouleversante soit-elle, ce roman n'aurait pas la même force. C'est aussi un hommage au monde du théâtre et une évocation de la littérature irlandaise où passent, très discrètes, les ombres de Joyce et de Samuel Beckett.
Lire la critique sur le site : LePoint
LesEchos
08 novembre 2011
Joseph O'Connor fait oeuvre de fiction, mêle des extraits de vraies lettres à d'autres inventés, imagine une escapade du couple dans la campagne irlandaise... Ce faisant, il crée un couple de légende, dont les sentiments absolus attisent la passion artistique.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
05 octobre 2011
Muse est tour à tour un poème épique, un échange de correspondance, un roman d'amour impossible. En choisissant une temporalité théâtrale - une journée dans la vie de la vieille Molly Allgood -, O'Connor y ajoute la puissance de la tragédie qui s'achève sur la mort prématurée de l'un, la déchéance de l'autre.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
02 septembre 2011
Et c'est aussi le travail acharné du dramaturge, son combat "pour calmer ses démons", que décrit l'auteur de Desperados dans ce roman magnifique qui n'a rien d'une pâle biographie.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
26 août 2011
Muse n'est pas un roman historique […]. Mais si Joseph O'Connor s'est débarrassé des faits, des dates, des lieux, c'est pour pouvoir approcher, léger, le mystère et la beauté qui nimbent les histoires d'amour.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Chère MIss O'Neill,

Un petit mot pour vous dire combien j'ai apprécié votre compagnie au fil des années ainsi que notre amitié. Je ne suis pas au mieux en ce moment. J'ai un peu peur de temps à autre, et bien sûr j'éprouve des regrets. Les chemins j'amais explorés, etc.
Je ne suis pas du genre à faire des scènes ni à dire ce que je ressens. Ma défunte épouse, qu'elle soit en paix, me gourmandait toujours parce que je ne parlais pas. Mais les hommes sont comme ça, j'imagine. Toutefois, je tiens à vous dire quelque chose qui, j'espère, ne vous bouleversera par trop : de bien des façons, je vous ai aimée comme la soeur que je n'ai jamais eue et même, pour être tout à fait honnête, comme une amie très spéciale. Ce fut un honneur de connaître une dame aussi belle, aussi gentille et pleine de vie. Sans oublier votre esprit enjoué et votre gaîté face à la vie. Tout ce que vous disiez était toujours si plein de bon sens, mais aussi de charité, de compassion envers les autres, de compréhension. A tel point que je me suis dit bien des fois : "Si tout le monde ici-bas était comme ma chère MIss O'Neill, nous ne serions pas dans la panade où nous sommes".
J'aimais particulièrement les jours où vous me rendiez visite dans ma petite boutique, nos longues conversations, nos petites plaisanteries. Les livres sont merveilleux, n'est-ce pas, qui rassemblent les gens. Je pense qu'il représente la meilleure part de nous-mêmes, les livres et la musique. Et le courage.
Hélas, je ne crois pas qu'il y ait grand-chose qui nous attende "de l'autre côté", comme on dit, cependant si c'était le cas, après tout, qui sait ? - je me suis trompé tant de fois ! -, j'ai pris l'engagement spirituel de vous accompagner tous les jours de votre vie, si je le puis.

Au revoir, ma chère MIss O'Neill;
Votre ami aimant
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Tu te lèves et tu t'éloignes, dans le silence des couloirs, le long des amiraux et des reines, des courtisans, des commerçants. Pourtant il est difficile de mettre de la distance avec certaines images. Cette fois où vous êtes allés à la rame jusqu'à Dalkey Island, par une froide journée d'avril, couverte, gorgée d'humidité, le ciel gris comme des oeufs de mouette, un arc de nuages fumeux s'étendant depuis le cap de Howth jusqu'aux collines de Wicklow couronnées de brume. Au loin, le ferry de Liverpool amarré dans la baie, un bateau-phare rouge et blanc, se frayant un chemin jusqu'aux Skelligs où commençait à se lever le brouillard. La mer gris-vert recouvrait mollement la grève, avalant les galets dans son sillage, doux bouillonnement sur le sable, la tête d'un phoque émergeant entre deux vagues, comme un ondin de légende.
Vous vous êtes promenés pendant un moment, il prenait des photos et des notes dans un carnet, mais vous n'aviez pas passé là une heure qu'une pluie battante s'est mise à tomber, et il n'y avait pas d'arbre pour s'abriter. Vous vous êtes pelotonnés contre le mur de la tour Martello en ruine, des sacs en papier sur la tête, qui décuplaient le fracas des gouttes. Un quartet de chèvres sauvages s'est aventuré sur les rochers, le mâle considérant d'un air mécontent la mer clapoteuse, secouant sa barbiche sale en guise de désapprobation, tel le roi Lear. De l'autre côté du détroit, un troupeau d'écoliers est apparu dans Coliemore Park. Certains faisaient de grands signes, gesticulaient comme des fous, mais ils étaient trop loin pour qu'on puisse entendre leurs paroles. Un lièvre a surgi d'un trou dans le mur de la tour pour s'éloigner en quelques bonds vers la plage.
Vous avez partagé une cigarette mouillée. L'ondée cinglante, de mauvaise grâce, s'est transformée en bruine, comme repoussée par la fumée. Des yachts sont apparus près de la digue, aux voiles blanc-jaune. Le train de Dublin a longé la crête de la côte dans un bruit métallique.
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Depuis le début, tu avais compris que sa manière à lui d'aborder les sujets délicats consistait à les éviter ou à les déplacer grâce à de subtiles pointes d'ironie. Cela ne posait pas de difficultés. A tout prendre, cela te convenait. Toutefois, tandis que vous reveniez vers la plage vaseuse où il avait attaché la barque, tu t'es demandée si une personne qui employait de telles défenses pourrait jamais en aimer une autre ou se laisser approcher afin qu'on puisse vraiment la connaître. Il te semblait porter en lui des expériences dont il n'avait pas souffert, qu'il n'avait même pas vécues. Il faisait partie de ces gens qui préparent le repas lors des funérailles d'un parent, gardent la tête froide, sans songer à soi, éludant les questions délicates, et qui balaient autour du cercueil dans l'église. Il était doué pour changer le cours de la conversation. Tu ne t'en apercevais pas, et soudain le sujet était tout autre. Mais alors c'était mal élevé de revenir en arrière. Il comprenait la façon dont fonctionnaient la plupart des autres. Néanmoins de telles pensées s'apprêtaient à disparaître comme de la neige sur une corde.
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Il sait qu'une seule chose nous distingue des bêtes : le fait que chacun d'entre nous porte en lui un Eden, un royaume de silence intérieur, que certains nomment l'âme, faute d'autre nom. La difficulté consiste à permettre aux gens de l'atteindre, même un instant, de recevoir sa bénédiction, d'être sauvés du sous-murmure crasseux de la vie.
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Mais te retrouver dans mon esprit à certains moments de la matinée, voir une phrase dans un texte en me demandant ce que mon Vagabond en dirait, ou te sentir briller dans ma tête comme une lampe, en sachant que cette nuit-là je dormirais dans tes bras. Rien ne pourrait me donner autant de joie. Absolument rien en ce vaste monde.
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Joseph O'Connor commente son roman, "Muse".
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