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Omale tome 1 sur 2
EAN : 9782070462759
1056 pages
Gallimard (05/03/2015)
3.92/5   128 notes
Résumé :
Omale...
Imaginez une sphère de matière ultra-dense, englobant un soleil. À l'intérieur de cette coquille de dizaines de millions de fois la surface terrestre : de l'air et de la vie ; des espèces intelligentes, aussi. Là, sous un soleil à jamais immobile, les Humains, arrivés par une éphémère porte de Vangk, ont dû repartir de zéro. Au fur et à mesure des âges, alors que l'univers extérieur se muait en simple mythe, ils ont dû tisser une histoire avec leurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Sur une sphère de Dyson ...

Quand Omale est sorti on avait vraiment l'impression , à en croire certains avis autorisés , que l'auteur venait d'inventer la poudre !
C'était pourtant prévisible que dés-lors qu'il aurait l'opportunité de s'affranchir du cadre de publication de la collection anticipation , il offrirait aux amateurs de space op et de planète opéra , une magnifique virée de derrière les fagots à la dimension « Dysonienne « ...

Et la lumière fut , et Omale parut , vécut et : disparut !
Et ce superbe cycle fut à mettre au nombre des romans de SF épuisés dont les exemplaires d'occasion valaient de l'or alors qu'ils devenaient aussi rare que ce métal précieux qui sert à faire des bijoux non moins précieux que ce cycle ( j'exagère et je blague , mais bon ! c'est unique en SF francophone et c'est très bon ) .

La pan structure , cet univers aux artefacts immenses souvent squattés et utilisés par l'humanité acquière ici une hallucinante dimension .
Sur ses confins semble-t-il , et oublié de tous prospère un immense espace peuplé de trois races , aussi extraterrestres les unes pour les autres que l'imagination de l'auteur le permet ( et elle est abyssale ) .

Une sphère de Dyson est une sorte de point culminant de l'ingénierie spatiale , de la prospective scientifique comme de l'imagination .
Il faut imaginer une étoile totalement englobée dans une sphère à la surface plane immense , une surface tellement grande qu'une planète , même immense , ressemblerait à un petit continent , tout à fait négligeable comparé à l'espace habitable disponible et matérialisé par une sphère de Dyson .

L'immensité est un paramètre qui alimente constamment ce roman et tout ce cycle ...
Le lecteur sait et sent à tous moments , qu'il est ici et que tout autour et dans toutes les directions s'étirent des ailleurs qui sont immensément loins et inconnus et dans leur globalité inconnaissables du fait de la distance , du fait des fossés ethniques , du fait de ce que la connaissance et l'information , s'apparentent souvent à des bruits ou à des rumeurs plus qu'à du tangible . .

Trois espèces occupent des aires immenses et les habitants de ce monde ont de la difficulté à cohabiter ensemble .
Ces difficultés prennent source dans les conflits et différents qui traditionnellement blessent entre sociétés humaines , mais ici les différentes espèces extraterrestres apportent leur écho à cette difficulté du fait de leurs natures dissemblables et envisagées par l'auteur sous toutes les coutures , même dans les aspects les plus intimes ...

La guerre a fait rage et peut-être continue-t-elle ailleurs , loin ? Qui sait ? et qui peut savoir ?
Et six individus , d'espèces différentes , devront se lancer dans une quête qui tournera autour de la création et du sens de cet univers , tellement opaque dans son immensité pour ses habitants aux préoccupations et aux univers mentaux tellement différents .

Les habitants d'omale disposent de technologies « relativement primitives « , assemblées selon un « mixte « et selon des logiques tout à fait singulières qui plairont énormément au amateurs de Jack Vance ( versus le cycle de Tschai ou Les chroniques de Durdane ) .

Le dépaysement est total et on est assez perdu . C'est vraiment agréable ...
Perdu au point de se demander s'il fait jamais nuit sur Omale par exemple ? quand ses habitants emploient ces termes sans que le lecteur ne parvienne vraiment à saisir ce qu'ils signifient , alors qu'ils renvoient manifestement à des réalités différentes des situations planétaires traditionnelles .

Mais qu'est-ce-donc que Omale ?
Une question entêtante et lancinante qui ne manque pas d'obséder le lecteur tout au long de la lecture .
Tellement d'étrangeté délicieuse et de constantes découvertes surprenantes que l'on en perd son latin !

Je devrais peut-être dire que l'on en perd son Chile ou son Hodgqin par exemple ? - ( sourires ) -

Enfin et pour finir disons que cet univers superbe est un tissage méticuleux qui mélange des fibres aux matières variées comme la sociologie , comme la biologie , comme l'ethnologie , la planétologie et d'autres que le lecteur découvre souvent de plein fouet et : « au fil d'Omale « .....
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Omale de Laurent Genefort fait partie de ces bouquins denses et passionnants qu'on a du mal à lâcher.

Ce qui est chouette, c'est qu'on sait déjà qu'il y a de la suite ...

Au départ tout commence comme une trilogie classique, avec ce premier opus consacré à la création de la compagnie. Un petit air de déjà vu qui fait douter de l'envie d'aller plus loin.

Heureusement, très vite, Genefort déploie son talent pour la xenobiologie et pour les bifurcations déroutantes dans le fil du récit.

C'est une aventure sans temps morts, mouvementée qui nous est contée.

En arrière plan, il exprime ses réflexions sur l'humanité et sa nature sans que cela ne soit pédant ou ennuyeux.

C'est au travers de l'action et du comportement de ses personnages que le lecteur est amené à formuler ses propores conclusions.

Il réussit le tour de force de créer un jeu, le fejij, d'en esquisser juste les contours et de nous faire vivre la partie.

Les réminiscences sont nombreuses, la construction du monde d'omale, de ses civilisations et cultures se fait sur une analyse poussée et sans complaisance de notre monde.

Le seul bémol que j'adresserai au roman est le goût immodéré de Laurent Genefort pour les noms imprononçables.
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D'après l'édito, voici LA saga de SF de Laurent Genefort. Ayant adoré le monsieur sur le très sympathique Temps ultramodernes et appâtée par cette pyramide en couverture, il me fallait donc le découvrir !


Première chose à noter, la saga Omale est à l'origine parue entre 2004 et 2014 et compte 4 romans et plusieurs nouvelles. Ici, nous avons une édition qui regroupe sous forme d'intégrales les trois premiers romans et les nouvelles se déroulant dans le même univers, la planète Omale, mais avec des intrigues et personnages indépendants. Ce que je ne savais pas avant de me lancer, moi qui lit rarement les 4e de couverture en entier... J'apprécierai donc quand c'est une intégrale que ce soit mentionné dans le titre. Petit voeu pieu du jour.

Mon avis va donc se scinder en deux pour parler de cette première rencontre avec le vaste et ambitieux univers imaginé par l'auteur. J'évoquerai d'abord le premier tome sobrement intitulé Omale et son puissant sense of wonder, puis le deuxième, plus classique, Les conquérants d'Omale qui nous plonge dans une immersive SF militaire.

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Pour démarrer l'oeuvre, un conseil, ne lisez pas le résumé de l'édition Folio, il gâche toute la surprise de la lecture et c'est fort dommage. Ce n'est donc pas ce résumé que vous aurez plus haut mais celui de sa première édition chez J'ai lu, car Omale est avant tout une histoire de découverte et s'en gâcher le plaisir serait perdre le principal attrait de l'oeuvre.

Dans ce premier tome, l'auteur, tel un fidèle de Dan Simmons, nous propose d'aller à la rencontre de six nouveau pèlerins des temps modernes, embarqués à bord d'un vaisseau pour un voyage singulier dont ils ne connaissent pas l'issue. Leur point commun : un bout de coquille et un billet qu'on leur a offert. Et nous dans tout ça ? Nous sommes spectateurs de leur voyage sur cette si vaste planète, des millions de fois plus grande que la Terre, où trois espèces extraterrestres se côtoient ou plutôt cohabitent, voire juste partage le même espace avec difficultés.

Laurent Genefort se la joue à la Hypérion, il ne dévoile rien des raisons du voyage de nos six compagnons et c'est au fil du récit de la vie de chacun d'eux que nous allons en savoir plus sur cet étrange destin qu'est le leur et surtout sur cette étrange planète où ils se situent. Car le vrai personnage principal de l'histoire, c'est Omale ! J'ai adoré plonger dans ses mystères sous la plume si riche de l'auteur. On sent qu'il a vraiment travaillé sa matière première. Il a imaginé toute la conception, la création, le peuplement de cette planète, son évolution, ses caractéristiques physiques mais également sa sociologie, l'occupation de son espace, les dynamiques qui l'animent ou encore la foi de ses habitants en elle. C'est extrêmement riche et fouillé mais amené avec finesse par les récits de chacun des voyageurs.

Dans l'ambiance à huis clos qu'il a imaginée, impossible de ne pas penser au devenir des pèlerins d'Hypérion puisque les personnages, tout comme eux, semblent se diriger vers un destin inéluctable. La différence ? C'est qu'eux ne l'ont pas choisi et ne savent pas vraiment ce qui les attend. Cependant tout comme chez Dan Simmons il y a une grande part de mystère et de mysticisme, ainsi que des chemins de vie très différents avec chacun leur petite part de drame. Et comme chez Dan Simmons, on sent également une référence à Agatha Christie, la reine des huis clos où il faut éliminer du monde. Savoureux !

Cependant, là où Dan Simmons a écrit un chef d'oeuvre grâce à des personnages qui avaient su nous toucher en plein coeur et une écriture pleine de virtuosité, Laurent Genefort propose quelque chose de différent. Il n'y a pas la même proximité vis-à-vis des personnages. Il n'y a pas du tout le rapport au body horror de Simmons. Et surtout sa plume reste tout le temps constante. Ça m'a un peu frustrée. Alors que pourtant, l'aventure est là, grâce aux récits de chacun et grâce à une dimension "pirate de l'air", rappelant un Galaxy Express des temps modernes ^^

En revanche, j'ai adoré le sense of wonder qui se dégage peu à peu, notamment dans le dernier tiers quand les révélations se font et qu'on réalise l'ampleur de ce que l'auteur a imaginé pour Omale. Il y a aussi une belle richesse dans les questionnements moraux, scientifiques et religieux imaginés par Genefort autour de ces trois espèces qui sont représentés ici : Humains, Chiles (êtres de plus de 2m à la mâchoire verticale avec tache oculaire sur les tempes) et Hodgqins (êtres faits d'écailles aux membres à l'articulation inverse de nous et à la petite tête). Les interactions entre ces peuples, les croisements qui se font parfois sociologiquement et non biologiquement, les échanges langagiers et de connaissances, tout cela est riche et fascinant, et ont fait de cette lecture quelque chose d'exceptionnel frôlant le coup de coeur. SPOILER : Et encore plus, lors des révélations finales autour de la nature d'Omale, de la rencontre d'un des Puissants et de la quête de leur Daddy long legs.

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Malheureusement pour moi, le soufflet est presque entièrement retombé dans le deuxième roman qui suit cette rencontre avec Omale : Les conquérants d'Omale.

Classique roman de SF militaire permettant de suivre une campagne à la surface d'Omale tandis que la guerre fait rage entre les trois espèces depuis des siècles, j'y ai vu des airs de Wombs ou encore d'Avatar 2, voire de Guerre japano-américaine dans le Pacifique, mais pas de saga ambitieuse et vertigineuse comme ce qui le précédait et j'en ai été fort marri.

Je pense cependant que le texte aura de quoi plaire aux amateurs de SF militaire, car en se collant dans les pattes de nouveaux personnages, dans une nouvelle chronologie et de nouveaux lieux, nous suivons une mission destinée à changer la face de la guerre. Les amateurs de catastrophes, eux, verrons une nappe d'obscurité frapper la planète, plongeant les terres traversées dans un hiver polaire invivable. Enfin les fans de complots pourront suivre les multiples tractations entre espèces dans le seul territoire dit neutre mais qui n'en a que l'aspect.

On pourrait croire qu'avec ces trois destins que l'auteur entrecroise pour tisser une toile dense et serrée dans ce moment agité, nous aurions quelque chose d'épique. J'ai trouvé l'ensemble plutôt longuet et mollasson pour ma part, cherchant les points de tension propres à dynamiser l'ensemble. Bref, je me suis ennuyée, alors que la plume même de l'auteur rend l'ensemble très simple et facile à suivre. C'est un page turner. J'aurais pu y trouver un intérêt s'il y avait eu de nouvelles révélations sur l'environnement ou le peuple d'Omale, mais les brèves spéculations sociologiques furent trop minces pour me rassasier, j'avais besoin de plus, plus de révélations, plus d'interactions et surtout plus de vertige. Avec un titre qui démarre comme un sense of wonder, dur dur de retomber aussi lourdement sur terre avec une guerre en mode guérillas des tranchées avec armements lourds à la clé.

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Cette première intégrale d'Omale fut donc très ambivalente. J'ai eu envie de souligner l'ambition de l'auteur dans un premier temps et sa puissance d'écriture pour avoir suscité un tel vertige en moi, dans une ambiance qui m'est si chère, lors de notre première rencontre. Mais les retrouvailles furent gâchées par une intrigue militaire plus bas de front et trop terre à terre alors qu'attendais à nouveau de ressentir le même chamboulement. Ce n'est pas sans appréhension que je lirai la seconde intégrale et pourtant l'auteur est un excellent conteur !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Se glisser dans un "univers monde", demande souvent un temps d'adaptation. Surtout quand on est du genre à tiquer un peu dés qu'il faut calculer pour appréhender les distances et les mesures, en jals, Gaia etc, et que les indications de conversion au début semblent un peu foireuses...
Passé cela, c'est à dire en imaginant toute seule comme une grande l'envergure des nefs et autre engins, territoires etc, si bien décrits, enfin décollage assuré.
L'aspect des autres Reh ( race) et leurs particularités sociales devient naturel et même sympathique, enfin vite dit parce qu'en réalité...pas facile quand même ( genre insectes géants les "copains").
Toujours les sempiternelles préoccupations des "premiers "en haut de l'évolution...toujours plus, de territoire, de reconnaissance, de pouvoir...
Toujours le même sens de l'honneur et du devoir des "bons petits soldats" que la société produit...Bien sur la condition dite féminine, est pas au top, normal la religion est toujours là pour s'en mêler...ah reproduction quand tu nous tiens...à deux pattes ou à six les mâles ne changent pas...On n'a quand même rien d'inventé de mieux que la guerre pour passer le temps sur n'importe quelle planète, monde, qu'il soit rond , plat ou sans fin ...Seul bémol, cet opus regroupe les deux premier tome...le troisième reste à trouver pour connaître la fin de l'histoire de ce monde sans fin...connue.
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Trois peuples enfermés depuis des temps immémoriaux au milieu d'un monde gigantesque : Omale... Les humains, les puissants et orgueilleux chill et les mystérieux sages hodqins doivent maintenant vivre ensemble, bon-gré mal-gré...
Voilà ce que raconte ce livre. Curieusement, ces peuples ne sont pas forcément avancés technologiquement, ils semblent même parfois en retard, comme si le fait de vivre dans l'immensité de la coquille d'Omale, que beaucoup croient infini, les avait fait régresser.
Nous suivons donc deux récits relevant de l'histoire d'Omale, un monde étrange dont l'auteur ne se lasse pas de nous décrire les particularités. le premier texte raconte la quête d'un groupe d'aventuriers/savants appelés à un rendez-vous mystérieux et le deuxième relate un épisode d'une grande guerre entre les humains et les chill ainsi que quelques événements se déroulant en même temps (une mystérieuse obscurité qui semble devoir engloutir Omale et un complot orchestré par l'armée humaine).
Le thème est bien maîtrisé et l'histoire nous prend souvent par surprise par des rebondissements inattendus. Cela suffit à donner son intérêt au livre... sans effacer quelques défauts.
Ainsi, certains personnages sembleront un peu terne au premier abord, heureusement, leur personnalité va en se complexifiant au fil de l'histoire. Mais le principale problème, c'est la longueur du récit. C'est comme si l'auteur avait voulu nous restituer l'immensité d'Omale à travers le texte. L'histoire tourne toujours autour d'un voyage interminable, sur des milliers voire des dizaines de milliers de kilomètres, et cela entraine des longueurs dans l'histoire. On se dit que la même chose aurait pu être racontée avec quelques centaines de pages de moins.
Heureusement, on n'est pas déçu à la fin ! Parfois surpris, mais pas déçu.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Nous ne pouvons plus nier que nous formons une communauté
de monstres. C'est ce que nous sommes, chacun à notre manière. Moi
la première, qui aurais dů procréer ainsi que le devoir me l'ordonnait. Est-ce cela, le but de notre voyage: constituer un cirque de phénomènes ? Peut-être un riche oisif un peu fou a-t-il décidé de collecter ce qu'il jugeait le meilleur dans chaque reh... le meilleur, ou le pire.
Je suis sure de ne pas être la seule à avoir imaginé cette éventualité.

Mais elle savait que, de son côté, sa propre histoire n'avait rien de
passionnant, au regard de ce qu'elle avait déjà entendu.
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"Tu as beaucoup vécu, pas vrai, ma belle. Ta bouche a plus mordu qu'embrassé."
Elle lui mordilla l'index, qui s'attardait nonchalamment sur sa lèvre inférieur.
" Tss. Quant à toi , tu dois embrasser souvent".
"Tu es jalouse?"
Elle se dressa sur un coude. "Perspicace. Et je ne suis pas jalouse, bien au contraire. Je n'oublie pas que j'ai quinze ans de plus que toi . C'est même pour ça que mon choix c'est porté sur toi : parce que je n'ai pas à te raconter mon histoire. Aucun lien sérieux ne sera tissé entre nous, au moment de la séparation."
Son compagnon produisit une moue boudeuse qui plissa ses fines moustaches . " Qu'est ce que tu en sais?"
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Les Chiles avaient au moins un point commun avec les Humains : la peur de tout autre que soi .
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Les hommes ne veulent pas savoir! Dans la science, c'est le pouvoir qu'ils cherchent, pas la connaissance.
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Il avait appris qu'un immortel ne vivait pas, mais il survivait ; qu'il ne soumettait pas le temps, mais nageait tant bien que mal dans un courant tumultueux en essayant de ne pas couler. L'immortalité était une notion si absolue qu'elle consumait tout sur son passage, comme une forêt en flamme. Nul ne pouvait vraiment en parler à moins de l'avoir éprouvée, tout comme il était inepte de parler du feu avant de s'être brûlé à son contact.
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