Panique dans la mythologie, tome 3 : Hugo et le cheval de Troie

Après avoir découvert Panique dans la mythologie : L'odyssée d'Hugo, je voulais découvrir le cheval Troie. Évidemment, je connais un peu cette histoire mais grâce à ce roman j'en sais beaucoup plus.

Hop, c'est reparti, Hugo part rejoindre Blanche pour savoir ce qu'il se passe avec la mythologie. Il apprend par Blanche que les guerriers sont toujours bloqués dans le cheval et qu'ils n'ont toujours pas envahie Troie.
Tous les deux vont devoir remonter au fil de l'histoire à partir de quel moment l'histoire a été changé et faire en sorte que Troie soit envahi.

Ce roman peut plaire aux jeunes enfants sans soucis puis je trouve qu'on apprend des choses avec ce roman.
Fabien Clavel va faire découvrir la mythologie aux jeunes en réécrivant l'histoire pour que ça les intéressent plus.
Il y a de nombreuses illustrations, qui certes, ne sont pas de bonnes qualités mais qui aident à visualiser les étapes du cheval de Troie.

En conclusion, un roman intéressant et prenant. C'est un roman court, du coup, on ne s'ennuie pas et on veut découvrir pourquoi et surtout par qui l'histoire a été changé.
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Je ne sais pas si c'est parce que j'ai relu le mythe récemment, mais je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. En déroulant l'écheveau du mythe, l'auteur fait réaliser toute sa complexité ("Il existe de nombreuses prophéties qui annoncent la chute de Troie. Cependant plusieurs conditions doivent être remplies pour que la ville soit prise. Ce sont les fata Troiana.") et on se perd un peu dans les péripéties imbriquées, d'autant plus qu'elles font intervenir de nombreux personnages. Heureusement le texte ne manque pas d'humour, les deux ados aimant bien se taquiner : "- Fais attention à ton accent, murmure Blanche. - Qu'est-ce qu'il a encore, mon accent ? - Même si tout le monde parle grec ici, tu as gardé un côté athénien snob." L'aventure se lit avec facilité, mais sans surprise. En fait la série n'aide pas vraiment à mémoriser les grands mythes grecs, le (rare) public visé est plutôt, à l'image de Hugo, celui qui les maîtrise suffisamment pour s'amuser de la revisite.
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