AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782847206500
103 pages
Gaïa (14/10/2015)
3.09/5   252 notes
Résumé :
Sara et Björn s'installent à la campagne dans la maison qu'ils viennent de rénover. Un paradis d'espace et de liberté pour eux comme pour leur chat. Le couple d'en face, leurs seuls voisins, est charmant. Ils n'ont qu'un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors. Bientôt, une guerre des nerfs s'engage, oeil de lynx contre patte de velours. Et c'est délicieusement cruel. On ne choisit pas ses voisins. Leur cha... >Voir plus
Que lire après Patte de velours, oeil de lynxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (84) Voir plus Ajouter une critique
3,09

sur 252 notes
Un roman avec un véritable potentiel mais c'est quoi cette fin ??? J'avais l'impression d'arriver à la fin d'un chapitre, je tourne, c'est fini. Ce roman aurait gagné en qualité avec plusieurs pages de plus. Surtout que cette fin n'en est pas une. Zut alors. Je suis sur ma faim car j'ai bien aimé ce petit roman.

Sarah et Björk emménagent dans leur nouvelle maison en pleine campagne. Avec eux, leur chatte Michka douce et ravie de découvrir un jardin, elle qui vivait en appartement jusqu'à lors. Pour Michka, la joie sera de courte durée car le chat des voisins est des plus hostiles. Habitué à se promener dans le jardin d'en face, il tolère mal le nouveau compère.
Pour Sarah et Björk, eux qui se sont toujours méfiés des voisins qui leur en ont toujours fait voir de toutes les couleurs auparavant, ils sont plutôt heureux de rencontrer leurs nouveaux voisins, un couple bien en apparence.

Ce roman a des allures de thriller, l'atmosphère du « ne faites pas attention à l'eau qui dort » est très bien retranscrite. Les deux chats à l'antipode représentent très bien leurs maîtres et à travers l'animosité d'Alexander, le chat des voisins, on s'immerge facilement dans cette histoire de voisins pas commodes, de conflits. Des dialogues, des descriptifs, de la nature, des chats bien sur et un zeste de tension. Personnifier l'univers extérieur à travers les chats est assez fascinant je trouve, l'exercice manque néanmoins de densité et caractère. Puis dommage vraiment que cette fin ne ressemble à rien.
Commenter  J’apprécie          889
Après "Jambes cassées , coeurs brisés", je continue mon exploration de l'oeuvre de Maria Ernestam, mais je crois que je ne me précipiterai pas sur le suivant, j'ai été terriblement déçue par la fin de celui-ci.
Et le pire , c'est que je le savais avant même de commencer , vu le format du livre ( 100 pages). Je n'aime presque jamais les formats courts... quand c'est bien, la brièveté du moment passé avec l'auteur, me frustre et quand c'est pas bien, et ben... de toute façon c'est pas bien ...
Tout commençait ...bien, Ernestram est douée pour installer une histoire, des personnages, un décor, et puis la fin arrive trop vite, sans plus d'explication que ça. Et c' est juste au moment où le roman pourrait basculer dans un formidable suspens , à la Hitchcock, que l'auteur brandit le clap de fin...
Arghhhh ... Frustration !
Björn , a accepté pour faire plaisir à Sara d'aller s'installer à la campagne . Ce n'est pas non plus, un trou perdu au milieu de nulle part, ils sont à 30 mn de la ville où Monsieur travaille . Sara veut devenir paysagiste et commencera par refaire le jardin. Pour l'intérieur , ils ont préféré prendre des artisans.
Les voilà aménageant dans cette jolie maison, nouvel espace pour leur chatte Michka.
Mais très vite , celui des voisins prouve qu'il ne veut rien lâcher de son territoire, qu'il a évidemment étendu à leur jardin, comme tout chat qui se respecte... .
Les voisins sont accueillants, Lars partage avec Sara , l'amour du jardinage.
Björn et Sara ne voulant pas faire d'histoires , ne disent rien sur leur magnifique ( mais très agressif ) animal de compagnie . Pourtant , Ils ont droit (et plus précisément Sara lorsqu'elle est seule avec la voisine), à des remarques perfides, hostiles, ou carrément à côté de la plaque ...
Alors guerre des chats et guerre des voisins? A moins que ...
Et le lecteur aimerait bien en savoir un peu plus sur ...
Alors, cette histoire avait un potentiel formidable. J'adore les histoires de voisins "qui finissent mal , en général". J'adore nos amis les bêtes, et Maria Ernestram parle très bien des chats, de leur grâce, de leur côté " à l'aise", de leur rapport à la nature...
Si j'avais travaillé dans la maison d'édition de ce roman, j'aurais renvoyée l'auteure à son ordinateur ou à ses stylos et je lui aurait dit : " S'il te plaît,reviens avec 100 pages de plus, et c'est bon ! "
Mais , je ne me plaindrai pas, car en regardant la photo de ce magnifique chaton trempé, sur la couverture, ON CRAQUE ! et on oublie tout...
Je veux le même ! ;-)

Challenge Multi défis 2020.
Commenter  J’apprécie          458
Comme le dit l'auteur à un moment de l'histoire : "Des voisins et des des chats. Des chats et des voisins." Voilà le sujet du livre.
J'ai bien aimé le début du roman : l'arrivée de Sara et Björn à la campagne dans la maison qu'ils viennent de rénover, la découverte du couple voisin, et surtout les deux chats, dont on voit vite qu'ils vont jouer un rôle capital.
On sent rapidement que tout ne va pas être idyllique, les bizarreries initiales laissent place à une tension insidieuse, puis à une franche hostilité.
J'ai souvent pensé à l'excellent film "Carnage" de Polanski, dans lequel deux couples s'affrontent suite à une banale dispute entre leurs enfants. Sauf qu'ici, les "enfants" sont des chats. Et sauf qu'ici la narration est loin d'être aussi brillante que la réalisation de Polanski.
Les ingrédients du récit sont, à mon avis, mal exploités et la fin est en queue de poisson (poisson-chat ?).
Bref, l'histoire avait un réel potentiel, mais je suis restée sur ma faim, même si j'ai souri par moments lors de cette courte lecture
Commenter  J’apprécie          331
Maria Ernestam nous propose un tableau subtil de la vie à la campagne avec son roman "Patte de velours, oeil de lynx". L'histoire commence avec Sara et Björn, un jeune couple emménageant dans une maison récemment rénovée, cherchant une escapade paisible loin de l'agitation urbaine. Cependant, la tranquillité de leur nouvelle vie est rapidement ébranlée par une guerre féline entre leur chat et celui de leurs voisins, déclenchant une série d'événements inattendus.

L'écriture d'Ernestam offre une immersion très intéressante dans une ambiance qui se prête au mystère, avec une atmosphère initialement sereine qui se transforme progressivement en une tension palpable. Les interactions entre les humains et les félins dévoilent des couches subtiles de rivalités, de non-dits et d'intrigues, créant un récit qui oscille entre le comique et le perturbant.

L'auteur réussit à peindre des personnages crédibles et nuancés, chacun portant ses propres fardeaux et secrets. La guerre des nerfs entre les chats devient une métaphore subtile pour les conflits humains, et le récit explore les thèmes de l'intimité, de la coexistence, et des frontières personnelles.

Cependant, le point faible de l'oeuvre réside dans sa fin abrupte, laissant avec un sentiment d'inachevé. Alors que le frisson de la conclusion est indéniable, il aurait pu être exploité davantage pour offrir une résolution plus complète. J'ai vraiment été sur ma faim, et nous sommes plusieurs lecteurs à avoir souligné ce point.

En dépit de cette réserve, "Patte de velours, oeil de lynx" reste une lecture enrichissante. La plume d'Ernestam tisse habilement une histoire complexe, mêlant les aspects humoristiques et les moments poignants. J'avoue, j'ai totalement été séduite par la couverture plus que par le résumé, amoureuse des chats que je suis ^^.
Commenter  J’apprécie          290
Dans cette histoire de voisinage qui tourne méchamment au vinaigre, on retrouve la plume acérée de Maria Ernestam qui décrit avec justesse et ironie la façon dont des détails (une paire de rideaux, un chat tyrannique...) peuvent gâcher le quotidien.
C'est juste dommage que le roman soit si court : tout se passe un peu vite et on n'a pas le temps de découvrir les personnages, de s'y attacher ou non…
Commenter  J’apprécie          290

Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Le chat l'avait su avant tous les autres. Les yeux plissés, alerte, il épiait la maison rénovée entourée d'un jardin en friche. L'air humide du matin frôlait les cheminées, caressait les allées. Au pied d'une barrière cassée, des feuilles mortes s'entassaient.
Le chat fit ses griffes sur le tronc d'un pommier hérissé contre le ciel, puis il se faufila jusqu'aux rhododendrons. Bien que les bourgeons ne soient pas encore apparus, on détectait partout les signes d'un printemps précoce. Une tension explosive.
Ses pattes s'enfonçaient dans le terreau déjà meuble. L'hiver avait lâché prise, les doux secrets que recelait le sol allaient bientôt être exposés, mis à nu, accessibles. Puis la chaleur arriverait, et les haleines embuées des jours enneigés ne seraient plus que de lointains souvenirs.
Non pas que l'hiver le dérangeât, il était habitué aux aléas du climat. Les premiers pas sur la glace, les flocons qui poudraient son pelage. Les arbres vernis de froid. Les surfaces cristallines.

D'un bond, il monta sur le mur de pierre et inspecta son territoire, mettant tous ses sens à contribution. Les jardins mitoyens, puis ceux des voisins plus éloignés. Il avait implacablement chassé tous ses concurrents, l'un après l'autre, sans céder un pouce. Ceux qui osaient s'aventurer dehors, dans leur propre jardin, ils les avaient vaincus à force de ruse et de haine raffinée.
Il n'était pas plus grand que ses adversaires, non, mais il avait le combat dans le sang. Ses gènes portaient les traces de générations de chats sauvages qui, ayant échappé au fléau du dorlotage, s'étaient battus pour leur survie et leur nourriture. Il n'éprouvait que du mépris envers ses congénères qui recherchaient la chaleur du foyer et les caresses de leur maître dès qu'ils sentaient poindre l'orage. Ces poltrons méritaient d'être refoulés à coups de griffe à l'intérieur de leurs maisons douillettes et de passer le restant de leur vie à pleurnicher devant une fenêtre close.
Ainsi réfugiés, ils pouvaient bien se permettre de prendre des airs farouches, de faire le gros dos, de lancer des regards noirs. Tout cela n'était que jalousie. Leurs signes extérieurs de bravoure avaient pour seul public des fleurs en pot et des bougeoirs. Ils faisaient honte à leur espèce.
Le chat trottina jusqu'au bout du ponton. Il se pencha au-dessus de la surface grise de l'eau. Pas de poisson. Un peu plus loin, quelques canards. Les cygnes n'étaient pas revenus. S'ils s'avisaient de le faire, ils ne resteraient pas longtemps.
La bassine en zinc était remplie à ras bord d'eau de pluie. Le chat s'étira de tout son long, inclina la tête en avant et lapa le liquide glacial et revigorant. Sans peur. Il ne connaissait pas la peur.
Commenter  J’apprécie          10
Il n'était pas plus grand que ses adversaires, non, mais il avait le combat dans le sang. Ses gènes portaient les traces de générations de chats sauvages qui, ayant échappé au fléau du dorlotage, s'étaient battus pour leur survie et leur nourriture. Il n'éprouvait que du mépris envers ses congénères qui recherchaient la chaleur du foyer et les caresses de leur maître dès qu'ils sentaient poindre l'orage. Ces poltrons méritaient d'être refoulés à coups de griffe à l'intérieur de leurs maisons douillettes et de passer le restant de leur vie à pleurnicher devant une fenêtre close
Commenter  J’apprécie          60
Il ressemblait tant à Scat Cat dans "Les Aristochats" que Sara se surprenait souvent à l'imaginer en nœud papillon et chapeau, jouant un solo de trompette dont les modulations se propageraient dans les ruelles parisiennes.
Commenter  J’apprécie          150
Ses doigts longs et fins ne se laissaient tacher que par du stylo à bille - l'outil le plus approprié pour résoudre des problèmes de mathématiques.
Commenter  J’apprécie          220
Passant la main sur sa queue-de-cheval, elle trouva l'élastique et l'ôta, libérant ses cheveux qui tombèrent sur ses épaules. Puis elle les rassembla à nouveau.
Björn l'observait.
- C'est joli quand tu les laisses détachés.
- Mais pas pratique.
- Mais joli.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Maria Ernestam (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maria Ernestam
Bande-annonce du Peigne de Cléopâtre de Maria Ernestam (Gaïa Éditions). En librairie le 2 octobre 2013.
Après Toujours avec toi et Les oreilles de Buster (Prix Page des libraires), découvrez le Peigne de Cléopâtre, le nouveau roman de Maria Ernestam.
Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Jusqu'au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que le peigne de Cléopâtre élimine son mari. Difficile de résister à un filon qui promet d'être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.
Toutes les infos sur www.gaia-editions.com
Réalisation : ingaproduction / Plus d'infos sur www.ingaproduction.com
+ Lire la suite
autres livres classés : voisinageVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (417) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2855 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..