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EAN : 9782843441110
260 pages
Le Bélial' (15/05/2012)
3.58/5   76 notes
Résumé :
Désormais, nous ne serons plus jamais seuls. Septembre 2019.
Deux Bouches s’ouvrent. L’une, au-dessus du Pacifique. L’autre, au large du Golfe du Bengale. Ce qui en tombe se noie dans l’océan... Reste la réalité imposée par l’événement : nous ne sommes plus seuls ! D’autant que bientôt une troisième Bouche se matérialise sur la terre ferme, et les aliens débarquent sur Terre. C’est l’effervescence, la mobilisation mondiale, l’exultation... les vagues de suici... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Points Chauds ou l'intérêt d'imaginer les lieux de passages d'extraterrestres en migration sur notre bonne vieille Terre !

Laurent Genefort livre dans ce court roman une expansion à l'une de ses nouvelles qui parlait déjà du projet Rempart, unité militaire d'élite utilisée pour accompagner, par la force si besoin, les hordes d'extraterrestres qui transitent par la Terre via des « Bouches », concept novateur de l'auteur, qui relient des planètes entre elles, semble-t-il selon un certain hasard. Personnellement, je tire de ce roman un avis mitigé, car autant le procédé achronique peut rappeler le Déchronologue mais ce n'est ici aucunement justifié, autant les formes d'expression, tels des rapports d'expédition, peuvent franchement rappeler World War Z. En effet, l'auteur nous donne à lire des petites scènes de chaque personnages qui s'entrecoupent les unes les autres et surtout selon un ordre non chronologique. Je suis donc mitigé sur la cohérence de l'ensemble, surtout au regard des deux derniers chapitres dont j'espérais qu'ils feraient davantage office de points de rencontre des différents personnages, mais tant pis.
En contrepartie, Laurent Genefort s'illustre tout de même magnifiquement en nous communiquant son extrême imagination, ce qui n'est pas peu dire au vu des nombreuses idées qui fourmillent chez lui sur la variété des espèces extraterrestres (il suffit de contempler les magnifiques esquisses en annexes), sur la variété des planètes possibles de notre galaxie ou sur la variété des langages et des cultures innombrables. de ce point de vue, nous pouvons franchement regretter que l'auteur ne nous offre « que » des points de contact, ces Points Chauds, qui ne permettent uniquement d'entrapercevoir, ici une espèce particulière, là une situation catastrophique, ou bien une fois ou deux des personnages emblématiques ; avec son style tranchant et son humour blasé, l'auteur aurait pu nous offrir une aventure bien plus complexe de quelques centaines de pages qu'on aurait appréciées de lire sans souci. Contraintes d'écriture ou choix délibérés en amont, au moins Laurent Genefort se tient à son format et ne le lâche plus, c'est déjà ça qu'il nous faut lui reconnaître. Ce roman sur le thème du contact entre Terriens, entre extraterrestres, sur la diversité des choses, sur l'altérité également, a le mérite de nous faire réfléchir, un peu, et de nous divertir, beaucoup.

Enfin, merci à Babelio, à son opération Masse Critique de Novembre 2012 et, bien sûr, aux éditions le Bélial : pas de petit mot ce coup-ci, mais un marque-page assorti à la couverture du livre, petite attention appréciée.

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Un bon moment de distraction ..
Une distraction sérieuse et légère un peu à la façon d'une alerte désabusée ..

Ce bon roman à la narration éclatée surf sur la vague générée par World War Z ..
A la place des zombies nous avons des extraterrestres , c'est donc un peu variation sur un thème .
Le texte du roman est assez humoristique mais il s'agit d'un humour assez désabusé et teinté d'ironie sans être pour autant de l'humour noir.

Alain Genefort m'a apporté de nombreux moments de plaisirs car il est talentueux et très brillant pour ce qui est du planète opera ou du space opera ..
Au point de piquer la vedette aux anglo-saxons à mon humble avis ...

L'auteur nous taquines un peu avec ce roman , car il nous a habitué à l'accompagner sous des cieux étrangers au sens propre et non au figuré .
Les cieux des littératures de l'imaginaire et des planètes étrangères et dans ce roman ,c'est un peu comme s'il convoquait l'ailleurs sur notre bonne vieille terre.
Des portes s'ouvrent ( une constante ( souvent ) dans les univers de SF créés par l'auteur ) un peu partout et des aliens débarquent ..
Il y en a de toutes sortes et pour tous les gouts , certains restent d'autres transitent ..
Des hommes partiront-ils aussi ?

Cette « invasion « est une véritable plaie , une sorte de fatalité ..
Nous suivons des personnages variés dont l'expérience et le vécu constituent une chronique de l'invasion, peut-être faut-il parler d'exode plutôt .
Des points de vue variés et souvent drôles ou dramatiques quand l'auteur et les extraterrestres , se frottent à certains points chauds de notre pauvre et impitoyable planète.
Ces points chauds sont le presque sujet de ce livre très agréable sur le thème du contact .

Un thème où l'auteur est expert et brillant .
Drôle et triste ... : vivant en somme .

PS : La terre est un endroit tellement agréable que c'est les extraterrestres qui semblent avoir le plus besoin de protection ! – sourires_
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Depuis les années 2020, la terre est devenue « un noeud d'autoroute galactique ». Des milliers d'aliens de toute sorte (et majoritairement bien plus pacifiques que la plupart des hommes) ont débarqué, non pas par vaisseaux entiers comme on s'y attendait, mais par des portails spatio-temporels de transit.
Ces espèces de « Bouches » vomissent des extra-terrestres très variés par flopées et même si leur attitude ne présente pas une réelle menace pour l'humanité, les gouvernements, autorités et groupes sectaires vont prendre des mesures... qui renvoient une image pas très flatteuse du genre humain.

Dans ce récit polyphonique, l'auteur donne sa voix à plusieurs personnages qui essaient de se remettre en question eu égard à ces aliens, qui jouent ici le rôle de révélateurs. Sans jugement ni dénigrement aucun, les différents « témoignages » des protagonistes mis bout-à-bout, brossent néanmoins un tableau du comportement de l'être humain plutôt accablant.

Je n'étais pas vraiment surprise... intéressée oui, passionnée non, par ce livre qui tient plus du reportage romancé et dans lequel une « vraie » histoire avec des personnes auxquelles j'aurais aimé m'attacher, m'a manqué.
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Mouais !

L'idée est pourtant objectivement intéressante : la Terre devient un gigantesque hub galactique. Des Bouches s'ouvrent un peu partout sur la planète, déversant des contingents d'aliens tous plus étranges les uns que les autres. Il ne s'agit pas d'invasion – Laurent Genefort a construit ces objets de façon à ce que l'utilisation des Bouches ne puissent servir à la création d'empires – mais de simples passagers en transit, sortant d'une Bouche pour entrer dans une autre, ou simplement de touristes.

L'originalité, quand on connaît l'auteur, est que cela se passe dans un futur proche (qui est même partiellement déjà passé puisque cela démarre en 2019). Vous pouvez imaginer les instabilités que cela entraîne dans les gouvernements. Laurent Genefort nous montre une nature humaine probablement et malheureusement réaliste, qui ne souffre guère les aliens. La violence dans laquelle nous sommes si efficace se déploie avec la même intensité sur ces Autres : génocides, charniers, massacres, expulsions. Russes, Kenyans ou Européens, tous pareils.
Le sort de ces aliens, qui ne demandent la plupart du temps qu'à traverser nos terres, se confond avec celui des pauvres de la Terre qui, souvent, les accueillent mieux, non pas par générosité mais par intérêt.

A ce chaos, une fraction d'êtres humains opposent une curiosité ou une empathie rassurante. Ce sont eux que l'on suit surtout. Un scientifique indien en Suisse, un éleveur de rennes en Sibérie, une italienne en Éthiopie. Leurs relations avec des aliens est comme au baume sur la haine ambiante. Il faut ajouter les rapports de Léo, un officier de REMPART, la force militaire internationale chargée de surveiller, convoyer ou annihiler des aliens. Son regard est différent, caché derrière une carapace d'indifférence nécessaire face aux violences observées quotidiennement. Ce regard s'ouvrira à la beauté alien quand il quittera REMPART.

Pour moi ce roman a manqué de l'exotique merveilleux dont est capable Laurent Genefort. Et sa violence n'est guère adaptée à la période de fin d'année.
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Certains l'avaient prédit, d'autres jouaient les septiques, mais la question ne se pose plus. C'est désormais une certitude : nous ne sommes plus seuls. C'est ce dont est témoin le monde entier en 2019 lorsque des Bouches ouvrant sur des mondes inconnus apparaissent en plein milieu de l'océan Pacifique ou de la ville de Paris et laissent le passage à une multitude d'aliens. Nulle guerre extraterrestre à l'ordre du jour, cela dit, puisque ces curieux visiteurs ne menacent en rien notre chère planète et entendent simplement s'en servir comme d'une zone de transit. Sauf que du côté des humains, ce n'est évidemment pas du goût de tout le monde : certains les perçoivent ainsi comme une menace, ou au mieux un désagrément, tandis que d'autres se prennent d'affection pour eux et tentent de les comprendre et de les protéger. L. Genefort nous propose de suivre les expériences de quelques personnes ayant été en contact direct avec les aliens et il faut admettre que le résultat est plutôt convainquant.

L'alternance des points de vue rend la lecture agréable, d'autant plus que les chapitres sont relativement courts et parfois entrecoupés de rapports ou autres textes visant à nous donner une meilleure idée du climat engendré par l'arrivée de ces aliens sur Terre (la petite annonce d'une femme déçue par les hommes et en quête « d'une relation suivie avec un alien » vaut notamment le détours). le roman reste malgré tout trop bref à mon goût (à peine plus de deux cent pages), d'autant plus que certains éléments particulièrement intéressants auraient mérité d'être davantage développés et non simplement évoqués (les vagues de suicides causées par la présence extraterrestre, les tentatives de cohabitation entre humains et aliens...). On pourrait également regretter les descriptions parfois trop succinctes de ces aliens et de leurs particularités physiques, mais heureusement le lecteur pourra se référer au portfolio signé Manchu présent en fin de volume et offrant de très belles illustrations des différentes « races » d'aliens mentionnées.

Un roman original et divertissant qui ne révolutionne pas le genre mais qui vous fera passer un agréable moment, y compris si, comme moi, vous n'êtes pas habituellement de grands lecteurs de SF. Un grand merci à Babélio et aux éditions le Bélial pour cette découverte.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Et pourtant, pourquoi ne pas partir ? La nature ne nous parle plus, elle meurt en silence parce qu'elle sait que les Nénètses ne veillent plus sur elle. Le contact a été rompu trop longtemps. Il reste des clans, bien sûr. Mais la toundra, les cailloux, les ruisseaux et les lichens, les renards bleus et les perdrix, tout appartient aux Russes maintenant. Plus aux nomades. Mais c'est avec cette toundra, ces cailloux et ces rivières que mon peuple a toujours vécu. Peut-être que tu crois à de la lâcheté, l'ami, à la faiblesse d'un peuple exténué. Si c'est le cas tu te trompes lourdement. Nous sommes Nénètses ! Nous avons survécu et nous survivrons. Mais ici.
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Les grandes religions, en revanche, ont subi un véritable traumatisme. Le choc de l’innocence perdue. La terre du Seigneur, soudain ouverte à une infinité de mondes ! Et l’homme, la créature élue, réduit à une espèce plutôt banale, résultat inévitable de l’organisation de la matière et des mouvances de la vie.

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J’ai fini par m’habituer à son humour à froid. Une fois, il m’a prédit que je partirais par une Bouche pour trouver mon salut. Il a ajouté d’un air pénétré : « Souviens-toi que pour entrer dans un nouveau monde, il faudra que tu te laves entièrement. » Quand je lui ai demandé s’il s’agissait d’un précepte saint, il m’a répondu : « Non, c’est un truc que j’ai lu dans un manga qui s’appelait 108 façons de tuer un alien. Ça m’avait bien plu. »

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Les visions globales, c’est pas trop notre truc. Ça viendra peut-être un jour, dans quelques décennies ou dans quelques siècles. Le temps pour nos cultures de s’y faire. Mais ce temps-là est encore loin à mon avis, s’il vient jamais : peut-être que nous sommes tout simplement trop cons.

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Les aliens […] ne se ressemblent pas entre eux. Il y en a de toutes sortes. Au niveau taille, ça va du chat à l’éléphant (voire plus gros) ; et question QI, de la racaille de bidonville à l’intello de télé (voire plus gros).

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