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Antoine Chalvin (Traducteur)
EAN : 9782070404728
208 pages
Gallimard (26/05/1998)
3.68/5   737 notes
Résumé :
Un avion qui fait un amerrissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons – à proximité quand même d'une île – cela n'existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le « Café de la jungle ». Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial – n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 737 notes
Un avion fait un amerrissage forcé à proximité d'une île du Pacifique avec à son bord vingt-six femmes et vingt-huit hommes qui échoueront sur la plage. Au début, quelques frictions parmi ces Robinson Crusoé dues à leurs diverses nationalités, des finlandais, des suédois, un anglais. Rapidement, un comité directeur composés de responsables instaure des règles pour que chacun puisse vivre harmonieusement. Au fil des semaines et des mois, la vie sur l'île devient agréable au point que quelques-uns ne désireront plus être sauvés.
C'est avec son humour coutumier que Arto Paasilinna raconte les mésaventures et la vie menée par les naufragés sans omettre son habituelle critique de la société. Une fois de plus, Arto Paasilinna m'a séduite avec ses aventures rocambolesques.

Challenge Petits plaisirs 2016 - 203 pages
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J'ai enfin lu mon premier Paasilinna... Et pour tout vous dire, je m'attendais à un roman bien plus loufoque et bien plus drôle. J'ai certes passé un bon moment à découvrir les aventures de ces infirmières suédoises et de ces bûcherons finlandais échoués tels des Robinson Crusoé sur une plage paradisiaque. Mais j'aurais aimé que l'auteur ne se retienne pas de partir dans l'absurde le plus total.
J'aurais même adoré ça !
Et il y avait de quoi faire : un coin de jungle en proie à une guérilla; une cargaison de stérilets destinés au contrôle des naissances en Inde; des suédoises sexy; des gilets de sauvetages multi-usages, des bûcherons aux muscles saillants; une distillerie à ciel ouvert; de la nourriture locale à profusion...
A mon goût, ça ne va pas assez loin.
Bref ! Ce livre me fait pressentir le bel univers d'Arto Paasilinna. Il me rester à dévorer les autres romans qui trônent sur mon étagère pour pouvoir en savoir plus sur ce qui se cache derrière cette agréable plume finlandaise.
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Où il est question de robinsons venus du nord : avec les moyens du bord et une inspiration de type rocambolesque, une cinquantaine de naufragés va tenter de survivre sur une île (presque) déserte de Mélanésie, y recréant peu à peu un ordre social à la fois traditionnel et inédit.

Du jovial, de l'invraisemblable, du distrayant… du Paasilinna quoi. Un style toujours aussi brut de finlandais et pas grand-chose à attendre de cette aimable fable écolo si ce n'est quelques sourires, une grande facilité de lecture et une absence intégrale de prise de tête. D'aucuns diront que ce n'est déjà pas si mal (voire même me jetteront la pierre, Pierre) mais enthousiasme circonspect en ce qui me concerne, d'autant que l'épilogue est torché avec la même désinvolture que le reste du récit, mais en un peu plus pire. Dans le genre déjanté des contrées nordiques " le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire " est de très loin mon favori, mais c'est une autre histoire.


Petite précision historique : je m'étonnais des quelques relents d'écologie post soixante-huitarde présents dans ce roman, et pour cause, sa parution initiale au pays des rennes date de 1974, et n'a été traduite en France que 22 ans plus tard…


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Aarto Paasilinna a le chic de me faire sourire quand je me lance dans un de ses romans ! J'adore son humour un peu pince sans rire !
D'une situation à la base plutôt dramatique ( un crash d'avion et les survivants qui se retrouvent sur une ile déserte), il en fait une sorte de fable écolo et empreinte de quelques épisodes bien désopilants !
Aller jusqu'à imaginer qu'une partie des survivants de cette ile se mettraient à distiller de l'alcool de fruits ( histoire de rendre encore plus belle la vie dans ce paradis terrestre ), seul Paasilinna peut le faire et l'écrire avec sa verve habituelle.
Malgré les aléas d'une vie plutôt rudimentaire, on comprend que lorsque les secours arriveront, la question de rester se posera de façon cruciale pour certains ....
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En plaçant une micro société humaine rescapée d'un accident d'avion dans le huis clos d'une île de l'océan indien je m'attendais à l'observation critique des comportements des membres de ce groupe projetés hors de leur zone de confort. le thème est évidemment abordé mais d'une manière tellement superficielle que les caractères sont à peine ébauchés et la psychologie des personnages confrontés à leur survie et leur chance de revenir à la civilisation réduite à la portion congrue.

Je suis donc passé à côté de cet ouvrage. Je n'ai pas été sensible à l'humour grinçant que d'aucuns veulent y voir. J'avoue être trop cartésien et m'attacher à la crédibilité des entreprises pour se tirer d'affaire en pareille circonstance. La perspective de défricher un gigantesque SOS dans la forêt vierge et l'enflammer pour attirer l'oeil des caméras des satellites m'a laissé perplexe. Mais peut-être faudrait-il que je fasse plus ample connaissance avec cet auteur et me souvenir que dans la roman tout est permis.

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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Un grondement énorme résonnait dans la jungle tandis que l'arbre écrasait tout ce qui se trouvait au-dessous de lui : les petits arbrisseaux de la taille d'un homme se brisaient comme des pailles dans les doigts d'un ivrogne ; lorsque la couronne s'écrasait dans la jungle, le tronc était projeté dans les airs jusqu'à dix mètres de hauteur. Une fois à terre, il continuait de craquer, comme s'il cherchait sa place ; il faisait penser à une baleine bleue qui, avant de mourir dans l'océan, rassemble ses dernières forces et fait valser le baleinier. La chute était vraiment finie : le géant reposait en silence dans la jungle, dévoilant les revers blancs de ses feuilles sombres, comme un soldat mort au combat, dont le bouclier repose à l'envers sur le corps privé de vie.
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Je suis journaliste. Un Finlandais tout ce qu’il y a d’ordinaire : un individu mal éduqué, avec des ambitions limitées, une veste usée et un caractère sans relief. J’ai dépassé la trentaine. Je suis d’une colossale banalité et il arrive que cela me chagrine.
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Ce jour-là, Reeves déclara : je me demande combien d'entre nous comprennent que nous vivons ici en régime socialiste. Nous ne possédons rien que nous puissions nous disputer, puisque tout appartient à tous. Nos besoins fondamentaux sont satisfaits : nous nous procurons notre nourriture en commun, et celle-ci est répartie en fonction des besoins et non du travail fourni, nous habitons dans des petites maisons construites par la collectivité, les soins médicaux sont gratuits, nous n'avons pas de banque...
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J'attendais, et les singes aussi. Visiblement vexés, ils m'observaient en jetant de temps à autre de petits coups d'oeil aux friandises posées sur la branche.
- Mangez, mangez encore, leur disais-je. A cet instant, l'idée me traversa que je devais ressembler à une femme de pasteur empressée servant le café à un évêque et encourageant son visiteur de marque à engloutir les dernières réserves du presbytère !
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Il me semble que cette île serait un endroit idéal pour passer agréablement les années de vie qui nous restent. Il déclara qu'il ne comprenait pas pourquoi nous tenions tant que ça à retourner dans un monde déchiré par les guerres, pour payer des impôts, acheter des produits coûteux et superflus, avoir un cancer du poumon ou quelque autre maladie, écouter les jérémiades continuelles de nos épouses au sujet de leurs jambes enflées et de la laverie toujours bondée (p154)
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Futuropolis commence son année anniversaire avec un florilège de titres qui nous valent le retour de Nicolas Dumontheuil dans l'univers d'Arto Paasilinna et celui de Shaolin Cowboy pour un tome 4 inattendu ! Les documents graphiques seront également à l'honneur pour raconter la paléontologie et le voyage zapatiste en Europe. de quoi rêver, de quoi s'envoler, de quoi réfléchir : tout l'esprit de Futuropolis !
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