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Quatre filles et un jean tome 5 sur 5
EAN : 9782070647309
432 pages
Gallimard Jeunesse (30/11/-1)
4.09/5   632 notes
Résumé :
Dix ans après le 4ème été, les 4 filles ont 30 ans et se sont éloignées les unes des autres. Carmen est actrice dans une série télé et vit à New York avec son fiancé. Lena enseigne à Rhodes Island dans une école d'art. Elle vit seule en pensant toujours à Kostos et sa carrière végète. Bee vit à San Francisco et évite de s'engager vraiment avec Eric. Les trois filles ont très peu de nouvelles de Tibby depuis qu'elle est partie vivre en Australie avec son petit ami Br... >Voir plus
Que lire après Quatre filles et un jean, tome 5 : Pour toujoursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (103) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 632 notes
Il y a quelques jours, quand j'ai commencé à lire Quatre filles et un jean pour toujours, je n'avais pas du tout le moral. Il pleuvait à grosses gouttes, j'avais les pieds trempés – j'avais cru bêtement qu'en juin je pouvais me permettre de mettre des petites chaussures ouvertes, grossière erreur –, j'avais froid… Bref j'étais déprimée. Je me suis donc plongée avec impatiente dans le roman, certaine que mes bonnes amies Carmen, Lena, Tibby et Bridget allaient me remonter le moral illico presto ! Bon, je ne sais pas encore si ce fut le cas ! Je viens tout juste de terminer ma lecture et je suis encore toute chamboulée. J'espère pouvoir vous fournir une critique à peu près claire !
Essayons…

Dix ans ont passé depuis les dernières aventures des filles de septembre et de leur jean magique. Les quatre amies ont vieilli et approchent toutes de la trentaine. Désormais séparées au quatre coins des États-Unis… et du globe même, elle mène chacune une vie bien différente.
Carmen vit à New York dans un luxueux loft avec un homme qu'elle s'apprête à épouser. Elle a un second rôle dans une série populaire.
Bridget vit avec Eric à San Francisco. Elle ne tient pas en place et déménage tout le temps, à la recherche d'un appartement toujours plus lumineux.
Lena vit à Providence dans un studio sombre. Elle donne quelques cours de dessin par semaine, fait des tableaux pour les amies de sa mère, et apprend le grec.
Tibby a suivi son petit ami Brian en Australie.
Toutes les quatre ne se voient plus beaucoup, la vie les ayant tout doucement séparées. Mais quand Tibby leur envoie à chacune un billet d'avion pour la Grèce, elles s'apprêtent enfin à toutes se retrouver. Mais elles n'imaginent pas à quel point ce voyage est sur le point de changer leur vie à jamais…

Je ne peux malheureusement rien dire de plus sur l'histoire que ce que nous apprend déjà la quatrième de couverture car se serait révéler l'essentiel de l'intrigue.
Que penser alors de ce dernier tome ? Difficile à dire. Je ne sais pas encore si j'ai réellement pris ma décision. J'attendais ce livre avec une impatiente à peine dissimulée, mais je ne m'étais pour autant pas préparée à ce que j'allais y trouver. Je n'avais aucune attente particulière, si ce n'est retrouver ces amies qui m'avaient fait passer de si bons moments il y a quelques années. Mais pour être franche, je ne m'attendais pas du tout à ce que je viens de lire !
Ce dernier tome (et je pense que ça sera le tout dernier) est surprenant, plus mature que les quatre précédents sans doute, plus dur aussi. Mais je l'ai également trouvé assez inégal, et ça m'a gênée. Certains passages sont trop prévisibles et parfois même invraisemblables. Certains me semblaient également tire-larmes et sonnaient un peu faux. Et à d'autres moments, j'étais complètement submergée par les émotions : tour à a tour triste, énervée, émerveillée, déçue… Mais je continuais quand même ma lecture, sans m'en rendre vraiment compte. Les pages défilaient malgré moi à une vitesse folle… signe que j'ai aimé, non ?
Dans ce nouvel opus, j'ai été très surprise de voir que mes « amies » préférées avaient totalement changé par rapport aux tomes précédents. Avant, j'étais totalement fan de Lena. Mais dans cet épisode, elle m'a déçue. Je n'en pouvais plus de la voir se complaire dans son malheur sans laisser personne l'aider, sans réagir, sans se bouger. Elle a toujours été la plus timide du groupe, mais elle n'en était pas moins courageuse. Là, c'est bien différent, malheureusement. J'adorais également Carmen, son humour, son côté grande gueule… Mais dans ce tome-là, elle m'a semblée bien fade, superficielle et presque inintéressante (elle est d'ailleurs assez peu présente au début du roman). Heureusement Bridget a beaucoup rehaussé le niveau. Même si son histoire et son évolution étaient prévisibles, elle a véritablement muri et j'ai pris énormément de plaisir à lire ses aventures, ses états d'âmes, ses doutes et ses coups de gueule. Alors qu'elle ne m'avait pas spécialement frappée dans les tomes précédents, dans celui-ci je l'ai trouvée grande et belle. Mais le personnage qui m'a le plus surprise, c'est sans hésiter Tibby. Si toutes ont muri chacune à leur façon, Tibby est devenue un personnage d'une force et d'un courage incroyables. Sa présence tout au long du roman m'a bouleversée.

Alors que j'étais encore assez sceptique, les 150 dernières pages m'ont beaucoup plus passionnée si bien que j'ai terminé le livre tout à l'heure, les larmes aux yeux et le coeur lourd. Ce cinquième tome n'est certainement pas mon préféré, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ces quatre amies que j'avais tant aimées il y a cinq ans. Et malgré certaines lourdeurs, je crois pouvoir dire, après plus de 30 lignes de critique, que j'ai aimé !
L'amitié de ces quatre filles me laissera sans doute rêveuse pendant encore un sacré temps…

Lien : http://www.plusonadeuxpluson..
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Ah, je savais bien qu'il t avait un cinquième tome et heureusement pour moi, ils l'avaient à la médiathèque dans laquelle j'ai emprunté les trois derniers. Cela ne pouvait pas finir comme ça, c(était impossible - inenvisageable, du moins pour moi. Avec ce dernier tome, la boucle est enfin bouclée. Certes, l'auteure n'y va pas dans la dentelle mais il y a tout de même une happy-end à la fin (rassurez-vous, pour toutes celle qui comptaient lire le livre, je ne vais pas tout dévoiler).

Nos quatre amies de toujours, celles qui se faisaient appeler les filles de septmebre, Tibby, Bridget (Bee), Carmen et Lena croyaient que leur amitié survivrait à tout, et surtout au temps qui passe. Fut un temps, à l'âge de l'adolescence, elle avaient un objet qui les reliait, le fameux jean magique mais après la disparition de celui-ci, que leur restait-il pour rester en contact ? Sans aucun prétexte pour se retrouver au moins une fois l'an afin de célébrer le rituel du jean, quelles excuses trouveraient-elles pour se voir ? Oui, excuse est bel et bien le mot à employer, car si les premiers temps, même sans jean, elles avaient vu que leur amitié était bien plus solide qu'un simple bout de tissu, au fil du temps, elles ont bien commis l'erreur à ne pas commettre dans ce genre de cas : elles ont pris trop de distance les unes envers les autres si bien qu'elles ne savaient plus trop quoi se dire. Et puis, alors que dix années ont passées depuis, une lettre de Tibby les invitant à se retrouver toutes les quatre en Grèce va ranimer les vieux souvenirs. Cependant, en effectuant ce voyage, elles sont très loin de se douter de toutes les épreuves qu'elles vont devoir affronter, que ce soit seules dans leur nouvelle vie d'adulte ou ensemble pour arriver à se retrouver enfin !

Une sorte de parcours initiatique si je puis dire dans lequel chacune de nos quatre héroïnes, qui jusque là, étaient persuadées de ne pas être entières tant qu'elles n'étaient pas avec les autres, vont apprendre à se connaître réellement, non pas entre elles, mais elles-mêmes ! Savoir ce que l'on veut réellement dans la vie n'est pas toujours évident (je dirais même que c'est extrêmement difficile) sans avoir peur de regard des autres, voilà le défi que nous offre la vie chaque jour. A nous de savoir en tirer profit et à ne pas le gaspiller !

Une écriture fluide et légère, malgré certains thèmes douloureux qui sont abordés ici et un ouvrage qui, une fois de plus, fut à la hauteur de mes attentes et se laisse lire d'une traite. Une lecture sans prise de tête, bien qu'avec une touche de philosophie et de réflexion sur la vie bien placée en arrière plan. A découvrir !
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Suite à un évènement tragique, le petit groupe, dont l'amitié s'était distendue, éclate. Elles ne comprennent pas comment elles ont pu rester aussi passives face à ce qu'il se tramait, et remettent en question jusqu'à leur passé. Ce cinquième tome est plus mature que les précédents, l'auteur nous montrant ses héroïnes sous une nouvelle facette. Elles traversent, chacune à leur rythme les cinq étapes du chagrin que sont le déni, la colère, la négociation, la dépression et l'acceptation.
Leur évolution dans ce livre se fait donc en solitaire, chacune essayant à sa façon d'affronter le drame.

J'ai bien aimé retrouver la Lena qui ‘'sait être sérieuse… mais oublier un peu de l'être, ça, elle ne sait pas.''. Ayant un instinct protecteur, elle a toujours soutenu les trois autres filles dans toutes les épreuves, mais cette fois-ci, débordée, elle ne pourra rien faire. Elle est trop réfléchi et un peu lâche puisqu'elle préfère attendre que la situation s'arrange par elle-même, mais forcée par Tibby, elle tentera de saisir sa chance, afin de pouvoir dire ‘'au moins, j'ai essayé ‘'.

J'ai aussi apprécié de suivre à nouveau Bridget, toujours aussi énergique, ‘'libre comme l'air''. Face au drame, elle ressent le besoin de partir avant d'étouffer, afin de mieux se retrouver. Cette tragédie va la confronter au propre drame de son enfance, c'est pourquoi Tibby lui écrit ‘'Je pense que, de nous quatre, c'est pour toi que c'est le plus dur. J'aimerais pouvoir adoucir ta peine. ‘'

J'ai été déçu par Carmen, devenue une actrice complètement superficielle sous l'emprise totale d'un fiancé qui lui dicte sa pensée et lui fait jusqu'à renier qui elle est. Sa propre description est très juste : ‘'Je reconnais que moi, Carmen, j'ai un caractère de petite dernière typique. Je suis d'un égoïsme sans borne quand je m'y mets.''. Carmen a toujours été le petit bébé capricieux de la bande, mais la trentaine approchant, on l'aurait espéré plus adulte. La question existentielle qu'elle se pose durant tout le long est : ‘'Que faisaient donc les gens avant l'invention des portables ?''. Juste Ciel, ils pensaient !

Mais, c'est sans aucun doute Tibby qui m'a le plus ému. Alors que dans les autres tomes, j'avais moins accroché à ce personnage, dans celui-ci, on s'aperçoit que c'est elle qui a le plus muri, par la force des choses, et qui permet aux autres de grandir. Par ses mots, elles tentent de leur montrer la voie de la guérison. Elle ‘'apporte sa sagesse'' sur la vie, ce qui va permettre aux trois autres ‘'filles de septembre'' de mûrir.

J'ai retrouvé l'écriture d'Ann Brashares avec beaucoup de plaisir, dont on a l'impression qu'elle change en même temps que les points de vue. Malgré le sujet de base tragique, elle arrive habilement à placer des notes d'humours, ce qui rend le roman fluide. J'ai par ailleurs trouvé que le thème était traité avec beaucoup de justesse, elle parle aussi bien de la mort comme de la naissance, et encore et toujours de l'amitié et de l'amour.

En bref, j'ai adoré, non, dévoré ce livre, à la hauteur des quatre autres !
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Lorsque je me rends à la bibliothèque, j'y vais quasiment toujours en coup de vent, parce que maman, travailleuse à temps plein et n'ayant la voiture qu'occasionnellement, je suis souvent à la bourre. D'où cette fichue manie de prendre des bouquins orphelins, pas dans le bon ordre, etc...
Avec les "Quatre filles et un jean", rebelote, j'ai emprunté le tome 1, 2 et le dernier. Il manque donc le tome 3 et 4. Qu'importe...
Les quatre filles ont trente ans, sont séparées et ont leur vie à elles, bien différente.
Leur amitié est enfouie mais présente et va ressortir de plus belle à l'occasion d'une lettre de Tibby, exilée en Australie, qui les invite à la retrouver sur l'île de Santorin.
L'histoire de ce dernier tome est bien différente et l'on se questionne tout au long de la lecture, le voile ne se lève qu'à la fin du livre.
J'ai beaucoup aimé lire cette série, forte en amitié féminine, forte en sentiment, simple dans l'écriture.
Mention spéciale aux citations de début de chapitre.
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Cinq ans après avoir clôturé son cycle de quatre tomes sur les quatre filles à l'amitié indéfectible, Ann Brashares a décidé de reprendre leur histoire pour une ultime fois. Personnellement, à l'époque, je ne savais pas du tout que ce tome était prévu et je suis tombée dessus par hasard en librairie. Je ne suis même pas sûre que c'était prévu dans la tête de l'auteure de sortir ce cinquième tome, à la base. Quoi qu'il en soit, celui-ci va tout chambouler.



Attention, je pars du principe que tous les autres tomes ont déjà été lus. Je ne vais déjà pas pouvoir en dire beaucoup sur ce tome 5, donc je ne vais pas pouvoir faire trop attention aux précédents.



Les quatre filles, sont maintenant de jeunes femmes. Elles ont 29 ans et se rapprochent très vite des 30. Elles sont toujours amies, mais leur relation a évolué. Leurs carrières, leurs vies amoureuses ou familiales, les ont tout de même un peu éloignées. Elles essaient de se réunir autant que possible, mais cela fait déjà deux ans qu'elles n'ont pas pu se voir à quatre.

Carmen a continué sa carrière de scène. Elle a actuellement un rôle dans une série policière télévisée et commence à être connue. Elle n'est pas tout à fait une starlette qui fait des caprices, mais parfois elle n'en est pas loin. Elle a un compagnon, Jones, de 10 ans son aîné, grand producteur reconnu. Ils sont fiancés, mais ses trois amies n'aiment pas vraiment ce prétendant.

A la fin de ses études, Lena est devenue professeure dans une école d'art. Elle aime ce travail même s'il est parfois routinier et que ces quelques heures de cours ne lui rapportent pas beaucoup. Son talent est reconnu et elle est très appréciée dans son école, les élèves se battent pour l'avoir comme professeure. Elle tente également de se faire connaître autrement dans le monde de l'art et continue de peindre à côté de ses cours. Mais elle ne fait pas d'exposition et sa carrière dans ce domaine a donc du mal à décoller. Ses parents s'inquiètent pour elle car elle est très casanière, n'a pas vraiment de vie sociale ou familiale. Au contraire de sa soeur Effie, journaliste reconnue à Manhattan. Après 10 ans, Lena pense toujours à Kostos.

Bridget vit avec Eric. Ce dernier est avocat, mais ne gagne pas forcément sa vie comme il le souhaiterait, car il accepte souvent de travailler à bas frais pour sauver « la veuve et l'orphelin ». Quant à Bridget, on ne sait pas trop ce qu'elle fait comme boulot. Elle est inscrite dans ce qui correspondrait à une agence d'intérim en France. Elle ne tient pas en place et avec Eric ils déménagent souvent. Entre la vie pépère qu'il souhaiterait mener, et la fougue dont fait preuve Bridget dans tout ce qu'elle entreprend, ils se complètent, finalement.


Enfin, Tibby. Elle vit avec Brian depuis longtemps, mais ils ne sont pas mariés. Il y a deux ans de cela, elle l'a suivi en Australie pour un job qui ne devait durer que quelques mois, mais qui apparemment s'est prolongé. Il travaille dans la création de logiciels informatiques et gagne très bien sa vie car il est très doué et donc très demandé. Tibby a continué à tourner des courts-métrages et écrire des scénarios, mais aucun d'entre eux n'a trouvé de producteur. Depuis qu'elle est partie en Australie, elle est restée très silencieuse et a donné peu de nouvelles à ses amies.

Jusqu'au jour où elle envoie trois lettres à Bridget, Lena et Carmen. Elle les invite à se retrouver à quatre en Grèce, dans l'ancienne maison des grands-parents de Lena. Elle a tout prévu et a même payé le billet d'avion de chacune d'entre elles. Elle se rend à Santorin en premier et y attend ses trois amies qui arrivent quelques jours plus tard. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu. Une tragédie arrive et un lourd secret va peu à peu être découvert. C'est un tournant décisif dans la vie de ces jeunes femmes. Leurs existences ne seront plus jamais les mêmes.

Je ne peux que commencer en disant qu'en plus de chambouler la vie des quatre filles, ce tome bouleversera celle des lecteurs qui ont été très pris par les premiers tomes. Je dois avouer qu'à ma deuxième lecture, je n'ai pas ressenti autant d'émotions qu'à la première, tout simplement parce que je me souvenais approximativement de ce qui allait se passer. Mais quand je repense à ce que j'ai ressenti il y a quatre ans, quand je l'ai lu pour la première fois et que je découvrais donc ce qui se passait au fur et à mesure, j'en ai encore des frissons.

Ce tome est réellement bouleversant. On ne peut s'empêcher de se dire « mais comment l'auteure a-t-elle pu faire ça à ses personnages ? » et en même temps « quelle fin merveilleuse finalement ». J'ai pleuré à plusieurs reprises à la lecture de ce cinquième tome. de peine, mais aussi de joie. Au moment le plus tragique, j'ai même dû arrêter ma lecture et aller me faire consoler. Oui, oui, comme un gros bébé, je l'avoue. Voilà, c'est horrible, maintenant vous ne pouvez vous empêcher de vous demander ce qui se passe (et moi je suis diabolique, je suis très fière de moi :p ).

Sans se pencher plus sur les bouleversements de ce tome, je peux vous en dire un peu plus.

C'est tout simplement un délice de se replonger dans la vie des quatre amies. La coupure des dix ans n'est absolument pas gênante et on les retrouve comme si on avait bu un café avec elles la veille. On se souvient de chacun de leur caractère et celui-ci, même s'il a obligatoirement subi de petites évolutions avec les dix années passées, reste tout de même intacte dans le fond et on se réattache donc très vite aux personnages.

J'ai beaucoup aimé le fait que malgré le passage à la vie adulte, les filles aient encore des failles, des doutes. L'auteure nous montre bien que ce ne sont pas que les ados qui peuvent avoir des problèmes identitaires ou des questions farfelues sur leur existence qui pointent le bout de leur nez. Un adulte aussi est faillible, on ne fait pas tous les bons choix et la vie est une suite d'expériences, parfois douloureuses. Ann Brashares a su jongler très finement avec l'obligatoire maturité dont font preuve désormais les quatre jeunes femmes, et leur côté qui est resté enfantin, sensible et qui se raccroche à l'amitié qu'elles ont pu avoir lors de leur adolescence.

D'ailleurs cette amitié a évolué aussi. On ne reste pas dans le côté complètement gnangnan du « meilleures amies pour la vie quoi qu'il arrive » en les voyant toujours aussi soudées qu'avant. Non, leur amitié a aussi subi les affres du temps. Elles ne se voient plus aussi souvent, et cette fois l'écart est dur à combler. le jean n'est plus là pour les unir même loin les unes des autres.

On apprécie aussi le fait que la vie de ces jeunes femmes ne soit pas toute rose. Elles n'ont pas toutes des métiers déments après avoir réussi leurs études brillamment. Elles n'ont pas toutes déjà fondées une famille parfaite et bien rangée avec mari, bébé et belle maison. Ça augmente l'identification possible à l'une d'entre elles (ou à plusieurs). C'est d'ailleurs beaucoup plus crédible comme ça. Au vu des caractères que chacune avait dans les tomes précédents, il y en a certaines que l'on voyait mal déjà bien casées comme il faut dans une vie tranquille.

Pour la fin de la critique, rendez-vous sur notre site !

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critiques presse (1)
Ricochet
23 août 2012
Une alchimie délicate et très particulière se met en place et recommence à chaque nouvelle aventure, le tout sans ficelles d'écriture, juste avec une belle sincérité. Un grand succès populaire, au sens le plus noble du terme.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
C'était l'avantage et l'inconvénient d'une lettre manuscrite, par rapport à un mail, on ne pouvait pas lire et relire ce qu'on avait écrit après l'avoir envoyée. Une fois dans la boîte aux lettres, elle était partie. C'était un objet qui ne vous appartenait plus, un objet devenu la propriété du destinataire qui était libre d'en faire ce qu'il voulait. De sorte que l'on se rappelait l'impression générale qui se dégageait de la lettre plutôt que les mots précis qu'on avait employés. C'était ça donner : quand on donne un objet, on n'en garde que le souvenir.
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- Tu as entendu ?
- Non, quoi ?
Il avait vraiment l’ouïe fine.
- On aurait dit une sonnerie de portable. Ton portable.
Elle sortit la tête par la fenêtre. Oui, en effet, c’était sa sonnerie.
- Je me doutais bien qu’il était en bas.
Grâce à son ouïe très fine, Eric traqua le téléphone jusque dans la cour et le découvrit dans un grand sac noir. Son rire monta jusqu’à leur appartement.
- Bon sang, Bee ! Alors, j’ai appelé les poubelles toute la journée ?
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L’amitié resiste mal au temps. Ce n’est pas une révélation. Ma mère m’a dit un jour qu’une bonne famille, c’était celle qu’on quittait facilement, parce que c’est le but des enfants: partir vivre leur vie. Je me suis souvent demandé si c’était pareil pour l’amitié. Car entre nous, ce n’est pas ça du tout. Nous ne savons pas nous quitter. Et je suis encore pire que les autres. Je reste plantée là, à me cacher les yeux pour ne pas voir les autres qui s’en vont, en attendant qu’on soit de nouveau réunies.
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Léna aurait aimé posséder un interrupteur pour contrôler les sentiments des autres. Ainsi, elle aurait pu l'allumer quand elle se sentait assez ouverte et généreuse et disposer à leur donner de l'amour en retour. Et l'éteindre les autres jours, quand elle avait envie de se terrer dans un coin, toute seule, et qu'elle n'avait rien à offrir à autrui.
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Tu as quelque chose qui m’a souvent manqué. La foi. Pas forcément en Dieu, non, mais en un jour meilleur. Tu es la lumière, l’espoir, Bee. Même si tu tombes très bas, tu l’auras toujours en toi, ce truc qui te rend différente de ta mère.

Il est tout à fait naturel de ne pas prendre la mesure des choses qui font partie de notre quotidien et de les sacrifier sans réfléchir, sans hésiter. Je te demande solennellement de ne pas commettre cette erreur.
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