Queen's Quality, tome 1

Si QQ Sweeper est déjà une trilogie qui captive un peu plus à chaque tome, cette suite est difficile à poser ! Magie, action, humour, symbolisme et romance se mêlent habilement sous le trait de plus en plus maîtrisé de Kyousuke Motomi.

Quand QQ Sweeper était centré sur l'apprentissage de Fumi en tant que nettoyeuse d'âmes, Queen's Quality tourne autour du mystère de l'identité de la jeune fille. Ou plus précisément de ses identités : la reine noire qui sommeille en elle fait l'objet de toutes les inquiétudes et convoitises.

Action et magie sont au rendez-vous tandis que Fumi essaye d'accepter cette part d'elle-même, puissante, effrayante et incontrôlable. Cette recherche identitaire fait d'elle une héroïne qui déchire, à la fois le personnage le plus redoutable et le plus vulnérable de l'histoire. On est ainsi bien loin du personnage féminin dans l'ombre des hommes - d'ailleurs la grand-mère et la soeur de Kyûtarô sont elles aussi des femmes fortes et sages - que l'on peut retrouver dans certains titres.

L'ambiance gothique et les mystères qui planent sur Queen's Quality me rappellent l'esprit de L'infirmerie après les cours ou encore mes CLAMP préférés, jusque dans certains symboles - les papillons me font forcément penser à xxxHolic.

Mais ce qui rend ce manga si spécial à mes yeux, c'est la thèse tissée à travers le cadre fantasy sur les émotions et la psyché humaine. Déjà dans QQ Sweeper, les pensées négatives représentées par des bestioles grouillantes sont éliminées grâce au calme des nettoyeurs. Kyûtarô poursuit ses leçons auprès de Fumi, lui apprend à se détacher du mal issu de son environnement, à apaiser son esprit lorsqu'elle se sent submergée, à accepter les moments de tristesse.

Quant à la reine noire, elle n'est autre qu'une représentation de la part d'ombre en chacun de nous. Née de la douleur et de la colère, elle est capable du pire, prenant contrôle de toute notre personnalité.

Lorsque Fumi perd le contrôle au profit de la reine noire, seuls l'amour et l'empathie de Kyûtarô parviennent à la sortir de sa « crise » et la ramener à elle. Parce qu'il accepte la jeune fille avec toutes ses facettes et l'aide à s'améliorer - plutôt que de faire à sa place ou lui apporter des réponses toutes faites -, Fumi peut progresser et prendre confiance en elle.

La romance entre Fumi et Kyûtarô est ainsi extrêmement touchante, faite de soutien inconditionnel, d'écoute bienveillante et d'une réconfortante intimité.

À travers la quête identitaire de Fumi, l'amour si pur de Kyûtarô et leur travail de nettoyeurs, Kyousuke Motomi nous montre l'importance d'accepter toutes les émotions humaines et de pouvoir les verbaliser auprès d'une personne bienveillante.

La thèse soutenue par ce manga se rapproche tant de mes propres convictions que j'essaye d'appliquer et transmettre à mes enfants, qu'il a réussi à me toucher d'une manière très personnelle - d'autant que ma propre reine noire peut se révéler très envahissante.
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Débutons par le fait que je n'ai pas lu QQ Sweeper auparavant et que je découvrais de ce fait l'auteur avec cette série. Oui, oui, même Dengeki Daisy m'était inconnu et à présent… J'ai bien envie d'aller me chercher les tomes de QQ Sweeper et ceux de Dengeki Daisy malheureusement c'est mon argent qui risquerait d'hurler…

De ce fait je découvrais l'univers des nettoyeurs de la porte de Gembu (Genbu ? Je ne sais jamais l'écrire correctement ToT) et je n'ai eu aucun problème à comprendre ce qu'il se passait. Certaines scènes et explications nous permettent d'entrer dans l'histoire comme si celle-ci n'avait pas eu une série juste avant. Une bonne chose pour le néophyte découvrant l'auteur – Kyousuke Motomi – avec Queen's Quality – The mind sweeper.

Durant la lecture il y a eu autant des moments pouvant être considérés comme mignons que des périodes bien plus sombres, nous laissant entrevoir que l'être humain n'est jamais vraiment blanc (ou noir). Nous découvrons également de nombreux personnages, probablement présent dans QQ Sweeper et certains s'avèrent bien sympathique. J'adore la grand-mère personnellement, mais pas que vu je suis assez intriguée par le Maître des Parasites mentionné à un moment. Ah… Pourquoi n'ai-je pas lu la série précédent celle-ci avant ? Ah oui, parce que je suis une idiote qui n'avait pas écouté sa curiosité, mais son porte-monnaie. *tousse*

Pour ce qui est des personnages, je dois avouer que Fumi n'est pas désagréable – comparé à d'autres personnages féminins – et j'ai franchement bien aimé la découvrir sur le coup dans ce premier volume. Elle possède des doutes, n'est pas parfaite, et cela nous permet plus facilement de nous représenter à sa place. A ses côtés, nous retrouvons la plupart du temps Kyutaro – Kyu – qui est tout l'opposé de Fumi caractériellement parlant. Là où la demoiselle aura des facilités pour dialoguer, ce ne sera pas du tout le cas du jeune homme… Qui possède également ses points forts, principalement dans son métier de nettoyeur. Bien entendu, autours d'eux nous retrouverons d'autres personnages – dont la grand-mère – ayant chacun leur importance.

Le dessin est franchement sympa également et j'ai bien apprécié l'utilisation des trames, des nuances de gris et de tout le reste. C'est vraiment beau lorsque l'on tourne les pages et certains moments m'ont fait sourire grâce aux dessins utilisés. de plus la couverture est juste… Magnifique dans ses teintes. J'ai vraiment fondu face à Fumi sur le coup (alors que je ne savais pas qui était la demoiselle présente sur la couverture au moment où j'ai reçu les tomes).

Ce shôjo fut une très agréable surprise, ne connaissant pas l'auteur je ne pouvais même pas me fier à l'un de ses autres titres sur le coup, et je suis aux anges. Ce premier tome est passé tellement vite que je n'ai pas vu le temps s'écouler et que j'ai déjà attaqué le tome 2. Sérieusement, je ne me suis pas ennuyée un seul instant entre les moments plutôt sentimentaux, discussions quotidiennes et ceux plutôt tournés vers l'action. Sincèrement, c'est un coup de coeur pour moi sur le coup !
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J'avais adoré Dengeki Daisy, donc quand j'ai appris, tardivement, que l'auteur avait fait une nouvelle série, j'ai sauté dessus. Quuen's quality est la suite de QQ Sweeper, le père Noël a eu la gentillesse de déposer sous mon sapin le tome 1. je l'ai lu ce matin au réveil. J'avais hâte de lire la suite de la trilogie mais mon avis est assez mitigé.
Il y a pas mal de répétitions au début comme si l'auteur avait peur qu'on oublie l'enjeu de la série. On tourne en rond dans les premiers chapitres et puis le manga semble trouver son rythme. On s'éloigne d'un style un peu ampoulé et un peu trop fleur bleue à mon goût pour la première attaque du maître des parasites et la première apparition de la reine noire. le contraste entre les deux personnalités est bien rendu et relativement glaçant. J'ai eu l'impression de voir les premières transformations d'Aya du manga Ayashi No ceres, en plus sombre cependant.
J'étais impatiente de lire cette série mais le tome 1 ne m'a pas tout à fait convaincue. Je me suis demandée si l'auteur n'avait pas besoin de se roder un peu avant de trouver son rythme dans un récit fantastiques bien éloigné du récit ancré dans la réalité qu'il nous avait offert dans Dengeki Daisy. J'espère trouver une suite à la hauteur de son génialissime premier manga.

Queen's Quality est la suite du manga QQ Sweeper. On est ici dans la continuité de QQ Sweeper, si ce n'est que Fumi est d'emblée mise au centre du récit. Avec toutes les découvertes qu'on a pu faire grâce à QQ Sweeper, on se doute que ça ne va pas être de tout repos pour la jeune fille, et qu'elle va devoir compter sur Kyûtaro plus que jamais ! Ce dernier est de plus en plus mignon, il s'ouvre de plus en plus auprès de Fumi (mais son problème de communication persiste), mais garder le secret sur son passé lui pèse… On l'aura compris, Queen's Quality se révèle d'emblée plus sombre que son prédécesseur, avec l'arrivée d'un nouveau personnage qui veut aider Fumi à ne pas libérer la « Reine » qui sommeille en elle. Un premier tome qui nous replonge dans la série dès les premières pages et qui nous donne envie d'en connaître la suite ! L'humour est toujours aussi présente, j'ai eu un gros fou rire lors de ce passage où Fumi et Kyû partent faire du shopping ^^

Un univers résolument sombre qui m'a séduite.
J'aime son originalité avec cette Reine Noire cachée dans l'héroïne, dont la voix peut contrôler les gens, qu'il faut empêcher d'apparaitre et que seul le héros semble pouvoir combattre.
Sauf que ça fait suite à une série que je n'ai pas lue et que ça se sent malheureusement... La narration de l'autrice est encore une fois un peu lourde, ça gène à la lecture.
Il y a cependant du progrès depuis Dengeki Daisy côté dessins, ils sont superbes.
Au final, je suis intriguée et j'ai envie de poursuivre.