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EAN : 9782070263295
252 pages
Gallimard (15/09/1981)
4.09/5   132 notes
Résumé :
Le matelot Querelle, son frère Robert, le petit Gil Turko, Madame Lysiane, patronne de La Feria, Nono le tenancier, l'inspecteur Mario, tous les protagonistes du drame naissent pour Jean Genet du brouillard de Brest, du soleil qui dore faiblement ses façades, et de la mer semblable au mouvement intérieur très singulier qui anime l'écrivain.
"L'idée de meurtre évoque souvent l'idée de mer, de marins. Mer et marins ne se présentent pas alors avec la précision d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir tant aimé "Querelle" de Kevin Lambert, je me devais de lire "Querelle de Brest" de Jean Genet -et j'en suis sortie tout aussi fracassée et éblouie.
L'histoire se résume vite : ça se passe à Brest, le temps d'une escale, où marins, dockers et maçons se croisent, s'attirent et se tuent. Parmi eux, le beau Querelle, fantasme ambulant avec ses muscles saillants et ses hanches étroites moulées dans son pantalon de mataf, qui assume son homosexualité avec une candeur désarmante. Dans ce cadre viril, fait de coups de poing, de coups de surin et de coups de reins, on pressent que tout cela finira mal -mais comment, et pour qui ?
J'avoue, je me suis parfois perdue dans la narration de Genet et ses nombreux décrochages ; sans prévenir, il passe d'un personnage à l'autre, d'une temporalité à l'autre. En outre, ses phrases sont alambiquées : il ne se donne pas facilement. Mais qu'importe, la féérie de son monde m'a bouleversée. J'ai été envoûtée par cet univers fantasmagorique fait de vieilles pierres humides, de landes nimbées de brouillard à travers lequel brillent les dents et les yeux d'hommes tremblants de désir.
Alors, oui, c'est souvent cru. Genet parle frontalement de sexe, sans métaphore ni ellipse : il dénude l'acte jusqu'à l'os, jusqu'à atteindre une certaine forme de pureté, et c'est plutôt émouvant. Emouvante aussi, la douceur avec laquelle il dépeint l'innocence des jeunes voyous et leur confère une noblesse sauvage.
C'est un livre rugueux et étrangement poétique, une expérience sensorielle et organique qui écorche la peau et l'âme. J'en suis sortie fourbue, heureuse, mais triste aussi de ne l'avoir découvert que si tardivement.
Alors, s'il vous attire, n'attendez pas pour le lire à votre tour ; ne craignez pas de vous laisser entrainer, et vous serez subjugués par sa beauté troublante.
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Genet tend des pièges à son lecteur, et ils sont tellement variés qu'on ne peut espérer les éviter tous. L'un d'eux en tous cas est visible : croire que le roman est un "plaidoyer pour la tolérance" par le seul fait que ses héros sont des malfrats homosexuels, ou plutôt, des malfrats qui ont des pratiques homosexuelles. Rien n'est plus éloigné de la pensée, du style et de la sensibilité de Genet que de réclamer la tolérance ou de plaider pour elle, de quémander l'acceptation, l'intégration. Au contraire, Genet lui-même, comme ses héros, vivent, se nourrissent, de l'intolérance et de l'opprobre, qui donnent à leur vie tout l'éclat romantique de la révolte, du Mal, tels que les Romantiques les ont exaltés en la figure de Satan, de sa beauté. La tolérance contemporaine est totalement contraire à la mythologie de Genet, comme l'avait bien vu Pasolini jugeant la révolution des moeurs de 68. On ne comprend pas Genet en lisant ses livres comme des plaidoyers pour la tolérance. On a déjà Voltaire pour cela, ce philosophe des bourgeois qui ont une âme.

Querelle, pas plus que Gil, Norbert et les autres, n'est pas homosexuel. Les homosexuels, il les tue et les dépouille (comme l'Arménien de Beyrouth), au mieux il les méprise et les manipule (comme le lyrique lieutenant Seblon, amoureux de lui). C'est justement le danger que représente Querelle, ce fauve, sa ruse, son amoralité absolue, qui lui donnent aux yeux de ses victimes tout son charme et toute sa puissance séductrice. Les victimes, elles, "sont" des homosexuels, à savoir des victimes consentantes, extasiées, des sévices qu'on leur inflige. Querelle, malgré ses pratiques sexuelles (sur lesquelles Genet est assez discret - ne caviarde-t-il pas les deux scènes les plus torrides ? -), "a" des relations avec des hommes, sans jamais s'imaginer qu'il "est" homosexuel. Tout au plus cherche-t-il à savoir s'il a changé d'être et de nature, s'il est devenu "un enculé", la première fois. Drôle d'avocat "gay" plaidant pour la tolérance...

La lecture du roman est d'autant plus difficile que son style, sa manière, se rapprochent d'auteurs comme Proust ou Bernanos : le fil de la narration est ténu, irrégulier et parfois non-chronologique, les pensées des personnages et la présence du narrateur poète et analyste, envahissent tout. Mais Proust (j'ai beaucoup pensé à lui en lisant "Querelle"), s'il donne aussi le pas sur les pensées, commentaires, sensations, rêveries, sur le récit, le fait d'une manière toujours ironique et décalée. Genet, jamais : le poème lyrique se déploie tout à son aise dans tout son sérieux, mais quand surgissent parole et événements - toujours pauvres, misérables, plats - ce n'est jamais pour produire un contrepoint ironique. Il s'agit toujours, très sérieusement, d'envelopper l'abjection dans des voiles splendides qui ne la cachent pas, mais la mettent en valeur.

Quant à Bernanos, dont la manière est assez proche (pauvreté poignante du monde "réel", splendeur d'une poésie en prose élaborée), lui aussi, comme Genet, s'attache à faire voir la profondeur mystique de la plus décevante réalité : le réalisme n'est que l'écorce du mythe et du rêve (ou de la foi) qui palpitent dessous. Cela se voit bien dans "L'imposture".

Genet ne cache pas la réalité abjecte de ses pauvres héros (pauvres hères) au moyen du lyrisme : il ne serait alors qu'un romancier kitsch plaidant pour la tolérance. Il fait voir dans son poème en prose que ces pauvres hères dangereux sont vraiment des héros admirables, en raison même de leur pauvreté et de leur abjection. Non malgré elles, car on tomberait dans Zola et sa moraline.

Ce romantisme du Mal est devenu presque incompréhensible dans notre monde de prêcheurs et de professeurs de morale. C'est ce qui ternit un peu le plaisir du lecteur, pris sans cesse à rebrousse-poil de ses habitudes et de ses préjugés.
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Je l'ai ouvert deux fois et la troisième fois fut la bonne ! Dépasser les premières pages et l'envie d'arrêter, j'ai vraiment aimé ce livre et l'écriture. Mais je trouve qu'il faut "s'accrocher". Genet ne vient pas vous chercher par la main...
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Souvent on peut lire, "je ne suis pas entré dans ce livre, je n'ai pas accroché, je n'ai pu m'identifier au personnage, ou bien il m'était franchement antipathique'. On peut regretter ce pli, chez certains lecteurs, cette recherche constante de soi, dans une oeuvre d'imagination, ce besoin de se saisir d'un livre tel d'un miroir. Bien sûr, il serait absurde de nier l'enthousiasme qu'on éprouve à retrouver un alter-ego dans une ombre ou dans le propos d'un auteur. Néanmoins, plus vastes sont les perspectives offertes par la mise en situation de l'autre, plus enrichissante l'incarnation passagère, l'emprunt des attributs du différent. Combien est jubilatoire la possibilité de vivre le transgressif, de disposer de cette soupape de sécurité, de se canal dérivatif, de "décharger" un bon coup comme dirait Jean Genet. C'est tout cela qui fait l'irrésistible fascination des oeuvres de l'auteur de Note-Dame-des-Fleurs. Pénétrer des milieux interlopes, incarner des réprouvés, se laisser allez à humer les odeurs troubles du vice et des perversités. Querelle de Brest évoque les machinations élaborées de Querelle, un marin criminel, une crapule à la gueule d'ange, inverti par ce que c'est drôle, mais viril, abject pour le frisson d'être de l'aristocratie du total affranchi. Il connait son irrésistible pouvoir de séduction, auprès de son lieutenant qui cache mal ses inclinations, il sait ses capacités de persuasion auprès de ses complices qu'il blouse. C'est tout un monde de marins en bordée, de maçons maculés, de flics pas nets, qui gravite autour d'une maison de passe. Cette dernière est tenue par une matrone sur le retour, madame Lysiane, que Robert, le frère de Querelle, aux similitudes physiques troublantes, un peu mac, honore d'une virilité distraite, tandis que Querelle au rez-de-chaussée se fait mettre en bon camarade par le patron...

Jean Genet est à mon sens un des plus formidables prosateurs du XXème siècle. Il allie le prestige d'une langue choisie, le mot cru et des dialogues savoureusement relevés de l'argot des marlous, des matafs, de la flicaille, du petit peuple. Cette liqueur atteint au sublime, provoque une ivresse, un trouble délicieux et une jouissance esthétique et sensuelle rare.
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Dans le brouillard de Brest, une ombre aime et tue. Cette ombre, c'est Georges Querelle, que l'on appelle que par son patronyme. Matelot sur le Vengeur, il entraîne le lecteur à sa suite dans un Brest interlope, essentiellement masculin, où l'orgueil viril fait place à la fois à la violence et à l'amour. Querelle est ainsi une sorte de balade littéraire dans ce port qui inquiète et fascine à la fois. le roman établit aussi une sorte de mythologie marine, faite de lieux célèbres, où l'idée de meurtre est consubstantielle à celle de mer et où l'homosexualité, répandue dans le milieu car utile et nécessaire, voire esthétique, est tue en dehors de lui, car trop peu comprise et trop jugée.

Querelle a pour lui sa belle gueule, son physique avantageux et une auréole de gloire qui lui offrent le respect des matelots de son entourage. Ordonnance du lieutenant Seblon, qui éprouve pour lui une vive attirance physique ainsi qu'un amour véritable, Querelle profite de sa marginalité - inhérente à son métier ainsi qu'à son goût pour les sorties nocturnes - pour effectuer plusieurs trafics et vols dont il cache les fruits dans des lieux secrets. Pour brouiller les pistes, pour se sentir exister aussi, s'élever presque artistiquement au-dessus de sa condition, Querelle, parfois, tue. Façon de magnifier le larcin par un effet dramatique, le meurtre n'est pas source de culpabilité pour le marin, qui se voit comme deux personnes, et qui consent bien souvent à sacrifier un être cher en guise d'échange, ou de rachat : pris par la police, ou tué, l'ami et complice garantit alors à Querelle sa candeur originelle.

Par sa structure, le roman dérange. Pas de liens chronologiques ici : le narrateur, qui se manifeste par un nous de majesté, laisse aller libre le fil de sa pensée. On change de lieux, de personnages, de temporalité au fil des pages, sans perdre la cohérence d'une narration qui énumère aussi bien les événements qu'elle cherche à percer la vérité profonde qui anime les personnages. La forme du texte : alternance de paragraphes en blocs et de dialogues aérés, répond à l'ambiance du livre : lourdeur du brouillard où se commettent les meurtres, légèreté du parler argotique et des amours homosexuelles.

Car Querelle est aussi un roman d'amours. Des amours interdites, cachées, que même la morale d'un lieu aussi glauque que La Féria, ce bar brestois dont la légende est attestée dans chaque port du globe, réprouve bien inutilement. Sorte de surhomme, Querelle attire à lui les regards et les désirs. Par goût, par astuce mais aussi par envie, Querelle répond aux avances masculines. Eminemment sexuel, le roman fait la part belle à la force virile qu'il magnifie : pages après pages se déploient les dos musclés, se bandent les muscles, se dressent les phallus. Tous les personnages qui comptent sont des hommes : les femmes (Lysianne, Paulette) ne sont que des faire-valoir. Norbert, le tenancier de la Féria, Robert, le frère de Querelle, Gil Turko, le jeune maçon homicide, Mario, le flic qui flirte avec le milieu dates voyous : tous sont beaux, forts, attirants aussi par leurs faiblesses. Ces hommes, de conditions différentes, bouleversent aussi par leurs rapports amoureux la normalité sociale : les rapports entre dominants et dominés ne sont pas forcément les mêmes que dans la vie civile. Ainsi le lieutenant Seblon est-il à la merci sentimentale de Querelle quand Théo, le chef des maçons, enrage de ne pouvoir posséder Gil, l'un des membres de son équipe.

Querelle n'est pas un roman que l'on étiquette facilement. S'il l'on essaie de lui trouver des filiations littéraire, tout au plus pourra-t-on trouver des aspects balzaciens et proustiens. Proustiens, car Genet tâche de décortiquer la mécanique de l'âme, les choses secrètes de la personnalité. En cela, Querelle ne peut symboliser aucune attitude, aucune façon de vivre. On trouverait enfin des accents balzaciens, tant Genet semble compléter, par sa galerie de personnages, l'état-civil dressé par Balzac. Avec Genet prend vie une ville, une catégorie sociale, un réseau d'hommes liés entre eux par l'amitié, la tension sexuelle, une même façon d'appréhender la vie.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Pendant quelques heures il (le policier Mario) devait être celui qui doit découvrir la faille des hommes, leur péché, la légère indication pouvant, le plus sûrement possible, conduire l'homme le plus insoupçonnable, au châtiment le plus terrible. Métier sublime qu'il serait fou de rabaisser à la pratique d'écouter aux portes, ou regarder par le trou des serrures. Mario n'éprouvait aucune curiosité à l'égard des gens, ni ne désirait commettre d'indiscrétion, mais ayant enfin décelé ce léger indice du mal, il devait procéder un peu comme l'enfant avec la mousse de savon : de l'extrémité d'une paille choisir le fragile élément capable d'être travaillé jusqu'à devenir une bulle irisée. Mario connaissait alors un sentiment d'exquise allégresse quand il allait de découverte en découverte, quand il sentait, comme de son propre souffle, le crime se gonfler, se gonfler encore,, enfin se détacher de lui et monter seul dans le ciel.

p. 247
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Cette sensibilité très voilée à l'égard, non de la beauté formelle, définitive, mais de l'indication fulgurante d'une manifestation sans autre nom que la poésie, le rendit certains jours pendant quelques secondes perplexe : un docker eut un tel sourire en dérobant presque devant lui du thé dans les entrepôts, que Mario faillit passer sans rien dire, il connut une légère hésitation, une sorte de regret d'être le policier et non le voleur. Cette hésitation dura peu. A peine avait-il fait un pas pour s'éloigner que la monstruosité lui apparut de son attitude. L'ordre qu'il servait devenait irréparablement bouleversé. Une brèche énorme existait. Et l'on peut dire qu'il n'arrêta le voleur que par un souci esthétique. Tout d'abord sa hargne habituelle fut mise en échec par la grâce du docker mais quand Mario eut conscience de cette résistance, et de ce qui la provoquait, on peut dire encore que c'est par haine de sa beauté qu'il arrêta définitivement le voleur.

p. 58
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Ces pensées (non à l'état définitif où nous les rapportons, mais dans leur informe moutonnement), rapides, se chevauchant, se détruisant, l'une pour renaître grâce à l'autre, déferlaient en lui, et dans les membres et le corps de Querelle plutôt que dans sa tête. Il marchait sur le chemin, soulevé, bousculé par cette houle de pensées informes, jamais retenues mais qui laissaient d'elles, au passage, un sentiment pénible d'inconfort, d'insécurité et de peur. Querelle ne quittait pas son sourire qui le retenait au sol.

p. 161
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- "Gil, Gilbert Turko, c'est moi, et suis tout seul. Pour être un vrai Gilbert Turko, il faut que je soye tout seul, et pour être tout seul je dois être tout seul. Ça veut dire abandonné. Merde ! Les vieux, i'me font chier! Qu'est-ce que j'en ai à foutre, de mes vieux ? C'étaient des salauds ! Mon dab, il a déchargé dans la grosse conasse de ma mère et moi je suis sorti neuf mois après. Qu'est-ce que j'en ai à foutre. Je suis sorti d'une giclée de foutre qu'a pas réussi. Mes vieux je les emmerde, c'est des emmanchés."
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A la société la police est ce qu'est le rêve à l'activité quotidienne : ce qu'elle s'interdit à soi-même, dès qu'elle le peut, la société polie autorise la police à l'évoquer. De là vient peut-être le sentiment de dégoût et d'attirance mêlés qu'on a à son égard. Chargée de drainer les rêves, la police les retient dans ses filtres. Ainsi expliquerons-nous que les policiers ressemblent tant à ceux qu'ils chassent.

p.81
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Vidéo de Jean Genet
Le texte inédit d'un auteur culte.
Juin 1942. Jean Genet est incarcéré à la prison de Fresnes, condamné à huit mois de réclusion pour vol de livres. À trente et un ans, le détenu n'a encore rien publié ; mais la cellule est un lieu propice à l'éclosion de son talent littéraire. Il y écrit son premier roman, "Notre-Dame-des-Fleurs", et le long poème "Le Condamné à mort".
L'attrait du théâtre se fait déjà sentir, comme en témoigne "Héliogabale", ce drame à l'antique dont un manuscrit a été enfin retrouvé à la Houghton Library. L'existence de cette pièce était attestée, Genet l'ayant fait lire à quelques proches et ayant exprimé le souhait qu'elle soit publiée et créée — avec Jean Marais dans le rôle-titre. Rien de cela n'eut lieu et l'écrivain n'y revint plus.
Voilà donc, plus de quatre-vingts ans plus tard, la mise en scène des dernières heures d'Héliogabale, jeune prince romain assassiné, telles que Genet les a rêvées et méditées.
Au travers de cette figure solaire, hautement transgressive et sacrificielle, à laquelle Antonin Artaud avait consacré un essai flamboyant en 1934, Genet aborde les thèmes qui lui sont chers, dans les règles de l'art mais en laissant affleurer un lyrisme bien tenu : le travestissement et l'homosexualité, la sainteté par la déchéance, la beauté par l'abjection. Un envers du monde social où l'auteur, apprenti dramaturge, entend déjà trouver ses vérités, situer son oeuvre à venir et inventer sa propre légende.
Découvrir "Héliogabale" : https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/La-Nouvelle-Revue-Francaise/La-Nouvelle-Revue-Francaise524
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