Robert Sax, tome 2 : Paradis perdus

Dans le deuxième tome de cette série BD, Robert Sax, garagiste de son état, se retrouve impliqué malgré lui dans une série de meurtres de personnalités et d'inconnus, sèchement exécutés en pleine rue. La police peine à voir un mobile commun. Robert Sax va les y aider.
Le graphisme, très ligne claire, renvoie à des années cinquante magnifiées : carrosserie des voitures, architecture des immeubles, et les inévitables truands à l'ancienne. du coup la BD est un régal pour les yeux et l'enquête policière une aimable distraction.

Scénario plus solide dans ce T2 de la série Robert Sax. On commence à découvrir l'histoire de ce drôle de garagiste. le dessin, très inspiré de Jacobs et Hergé, sans même parler les deux petits clins d'oeil à Tintin, reste un réel plaisir.
Le choix de la ligne claire Permet une belle mise en valeur de Bruxelles, des personnages et colle parfaitement à la période durant laquelle se déroule l'intrigue.
Pas un souvenir inoubliable mais assurément un moment sympa de lecture pour les amateurs de BD classiques.

Après son tour de chant, Suzy quitte le cabaret « Les 3 boules ». Dans la rue enneigée, elle est abordée par un inconnu qui lui tire dessus. Ce meurtre fait la une du journal du lendemain que lit le garagiste Robert Sax. Il est troublé par la similitude de cet acte avec celui du meutre de sa femme si regrettée. Quelques minutes plus tard, sa secrétaire l'avertit d'un client qui n'est toujours pas venu chercher sa voiture. le meurtre de la chanteuse et le client mystérieux amèneront Robert Sax à mener son enquête.
Le scénario de Rodolphe est complètement maîtrisé. L'histoire avance pas à pas et il arrive à distiller le mystère qui entoure les cadavres jonchant la route de Robert Sax. Ce protagoniste révèle aussi une part de son passé et un drame personnel. L'exercice de style est vraiment réussi. Les personnages secondaires dynamisent l'action par leur arrivée.
Les dessins sont dans la continuité de la ligne claire chère à Hergé et Jacobs. Que ce soit les personnages et les décors, chaque case est particulièrement élégante. Les décors (la boutique pleine de vieux papiers ou le bureau du flic) sont très réalistes et ajoutent à l'ambiance générale. Les couleurs réhaussent énormément les scènes intérieures ou extérieures. Les jeux de noir et blanc sont magnifiques et il y a une vrai rythme grâce aux couleurs tranchées.
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Le dessin m'avait attiré dans la première aventure de Robert Sax.
Ce deuxième tome a les mêmes qualités graphiques et un scénario solide. Comme le premier, il mérite votre attention, notamment pour les nostalgiques heureux des années 50-60, à Bruxelles. Pas de clins d'oeil aux immenses créateurs de bandes dessinées de cette époque, dommage !