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Cannery Row tome 1 sur 2

Magdeleine Paz (Autre)
EAN : 9782070367870
224 pages
Gallimard (02/07/1976)
4.02/5   577 notes
Résumé :
La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve.
La Rue de la Sardine, c'est le chaos. Chaos de fer, d'étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d'herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d'épiceries bondées et de laboratoires.
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 577 notes
Il y a deux Steinbeck : celui de Tortilla Flat, et celui des Raisins de la Colère. Celui des Souris et des Hommes et celui de Rue de la Sardine. Là où il sait dépeindre avec gravité et poésie les malheurs terribles endurés par les plus démunis pendant la Grande Dépression, il parvient aussi à en rire et à savoir apprécier l'ivresse des soirées arrosées à la bière entre amis. Il y a deux Steinbeck, mais aucun n'est plus John que l'autre.

Le plus important, c'est que finalement il raconte la même chose sous ces deux angles. La façon dont la société maltraite les plus pauvres, la façon dont elle les broie implacablement. Parfois il décide de se révolter, parfois il décide d'oublier en riant dans l'alcool. Face à l'absurdité du monde, quelle est réellement l'attitude la plus noble ? Il décide de ne pas choisir, et comment lui donner totalement tort. Nous sommes nous aussi alternativement celui qui voudrait porter haut l'étendard des luttes les plus justes, et celui qui baisse les bras et s'enivre, que ce soit d'alcool ou d'autres addictions qui ont pour but de nous aider à survivre aux lendemains qui déchantent.

En furetant un peu j'ai appris en plus que le plus noble des personnages hauts en couleur de cette rue de la Sardine, le Doc poète, amoureux de musique classique, n'ayant pas renoncé à tenter de séduire les femmes plutôt qu'à les « consommer » au bordel du Drapeau de l'Ours chez Dora, que ce Doc tellement généreux qu'il pardonne christiquement à ceux qui l'ont le plus offensé, est en fait inspiré d'un des meilleurs amis de Steinbeck, Ed Ricketts. le Laboratoire, lieu pourtant le plus improbable de cette Rue de la Sardine, avec ses bocaux remplis d'étoiles de mer, de crabes ou de grenouilles, est en fait le plus réel de tous ces lieux et peut encore être visité à Monterrey.

Cette aura de réalisme qui nimbe cette reconstitution baroque d'une ville côtière de le Californie, c'est la petite touche qui manquait pour rendre encore plus touchant ce roman de Steinbeck, et lui donner le sceau de chef d'oeuvre qu'ont déjà atteint pour moi ses autres oeuvres. le final festif où se mélangent beuveries et lecture de poésies est parfaitement à l'image du personnage Steinbeck, attachant comme peut l'être un frère de coeur.
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Troisième roman de Steinbeck que je dévore (malgré la piètre qualité d'imprimerie de mon édition Folio…), troisième atmosphère distincte : celle de la Rue de la sardine, ses ambiances, ces personnages. « Mais comment les saisir sur le vif ? », se demande l'auteur dans une introduction grouillante de vie et de couleur. C'est ce qu'il s'escrimera à réaliser durant ces 200 pages, que je ne saurais mieux vous résumer qu'avec ses propres mots :
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« La Rue de la Sardine à Montery en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, de la nostalgie, c'est du rêve. La Rue de la Sardine, c'est le chaos. Chaos de fer, d'étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d'herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d'épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu'un, ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains ; ce quelqu'un eut-il regardé par l'autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs, et ce serait revenu au même. » (incipit)
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C'est exactement ça ! La première impression sur les personnages vient d'un regard extérieur, la seconde vient du lecteur de ce roman qui apprendra à les connaître. J'ai vibré avec Mack et sa bande de marginaux débrouillards, qui ont négocié un hangar auprès de l'épicier Lee pourtant si dur en affaires, chez qui en échange ils ont arrêté de voler leur nourriture ; J'ai appris à pêcher dix mille grenouilles dans la marre d'un officier, lui siffler son whisky et l'un de ses chiots, puis à échanger à l'épicier les grenouilles contre de quoi offrir une surprise-party à ce bon vieux Doc qui est toujours là pour la communauté ; j'ai regardé cette fête mal tourner, comme tout ce qu'entreprend Mack et sa bande de marginaux qui ont, pourtant, toujours les meilleures intentions du monde et une imagination bien trop débordante à maîtriser. J'ai regardé des gens aménager dans une chaudière et des tuyaux (?!), des écureuils déménager par manque de gonzesses, j'ai observé la communauté rejeter les siens puis pardonner, j'ai vu des gens se battre et d'autres se soigner.
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(En chuchotant :) Je vous fais une confiance, vous le gardez pour vous mais j'ai aussi entendu des gros balèzes pleurer devant un dernier poème, et j'ai moi-même été attendrie par cette communauté loufoque, soudée mais libre, qui provoque des (més)aventures improbables, où chacun tente de se débrouiller avec son business tout en respectant celui qu'il tente d'arnaquer pour survivre, où les personnages nouveaux sont intégrés dès qu'ils font le premier pas, et où on ne pleure pas ceux qui disparaissent sans explication. C'est juste la vie, et tant que les gars sont là et qu'ils sont réglo avec vous, vous donnez en retour, sans arrière pensée, sans calcul - même si parfois ça fait tourner la mayo. Cette franche camaraderie qui ne cherche pas à retenir mais donne en permanence de soi même dans la pauvreté crasse, en même temps qu'elle prend sans se gêner ou presque, va me manquer en refermant ces pages.
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Merci pour ces rencontres, Monsieur Steinbeck, ces potes attachants qu'il vaut mieux connaître en roman qu'en vrai, mais qui me marqueront pourtant. Votre Rue de la Sardine, en effet, est tout un poème et bien plus que cela encore.
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« Même à présent,
Je sais que j'ai goûté la haute saveur de cette vie,
Que j'ai vidé les vertes coupes, au grand festin.
A peine le temps d'une vie
J'ai entrevu ma bien-aimée. Et j'ai vu son corps déployer
Le flot de l'éternelle lumière. »
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"La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve."
Et pourtant ce quartier pauvre, où la vie est rythmée par l'industrie de la pêche à la sardine, ne vend pas beaucoup de rêve. Dans ses rues malfamées et puantes, les habitants vivotent comme ils peuvent. Certains travaillent, comme l'épicier chinois, ou Doc, le propriétaire du laboratoire de biologie, ou encore Dora et ses "filles" au bordel du coin. D'autres tirent au flanc sans vergogne mais sans aucune méchanceté, tels Mack et ses potes bras cassés, qui dépensent leur énergie à trouver comment se remplir la panse et le gosier sans se fatiguer, c'est-à-dire sans travailler. Ce petit monde vit en bonne entente, entre les petites escroqueries et les grosses castagnes, dont les uns se repentent aussitôt et que les autres pardonnent aussi vite, puisque de toute façon elles partaient d'une bonne intention.

"Rue de la Sardine" est une chronique de la vie ordinaire d'un quartier pauvre de Californie dans les années 30. Comme dans "Tortilla Flat", Steinbeck fait la part belle à la farce et à des personnages hauts en couleurs qui enchaînent les mésaventures rocambolesques et improbables. de prime abord plein d'humour et de dérision, ce court roman est aussi une fresque sociale douce-amère dans laquelle Steinbeck met en scène des traîne-misère, personnages qui lui sont chers. Au-delà de ces cocasseries, il fait preuve à leur égard, comme toujours, d'empathie, de tendresse et d'une profonde humanité.

Empathie, tendresse, humanité... et santé: mes meilleurs voeux à vous pour 2021!
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Je continue tranquillement ma découverte de l'oeuvre de Steinbeck avec cette Rue de la Sardine.
La Rue de la Sardine, c'est avant tout une fresque sociale, un instant volé au temps dans un quartier pauvre de Monterey.
Steinbeck, raconte avec beaucoup de tendresse une tranche de vie de certains acteurs de ce quartier plutôt mal famé. Ici, ce sont les rois de la débrouille qui côtoient les filles de mauvaise vie et on ne peut s'empêcher de les trouver attachants .
Le personnage central, Doc, un homme empreint d'humanité et de respect envers ses congénères humains concentre autour de lui une belle brochette de personnages tous plus pittoresques les uns que les autres. La bande de Mack et de ses tire-au-flanc remporte la palme dans la catégorie sourire. Comment rester sérieuse quand Steinbeck nous raconte une improbable et fort pittoresque chasse à la grenouille ?
Cette Rue de la sardine est une histoire beaucoup plus riche qu'en apparence. On ne peut s'arrêter à l'humour certes présent dans ce livre, car la vison de Steinbeck du monde qui l'entoure et surtout celui des petites gens est pleine de réalisme même s'il y souffle un vent d'optimisme.
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Rue de la sardine Monterey, publié en 1945.
Monterey est un port californien connu pour ses conserveries de sardines . C'est la pêche , les bancs de sardine qui rythment la vie de Monterey . Comment vous parlez mieux que l'auteur de cette Rue à nulle autre pareille: "La rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème; C'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve. " le décor est planté reste à faire la connaissance des habitants . L'épicier Lee Chong celui chez qui on trouve tout ce dont on a besoin, surtout celui à qui toute la rue doit de l'argent. A côté Mack et ses amis habitent le Palais des coups, de l'autre côté du terrain vague Dora tient le Drapeau de l'ours lieu de rencontres incontournable , et puis de l'autre côté de la rue habite Doc le propriétaire du Laboratoire Biologique de l'Ouest. Les temps sont durs, l'argent manque à tous mais avec alcool, bonne humeur et joie de vivre il semblerait qu'on vive pas si mal que cela Rue de la Sardine. ... Alors bien sur dans ce court roman Steinbeck use et abuse d'un ton enjoué, de péripéties cocasses mais ne vous y fiez pas trop , Steinbeck une fois de plus nous parle des plus pauvres, des démunis . Quelle plume , quel roman !
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
-Regardez-les, dit Doc. Les voilà, les vrais philosophes! Ils savent tout ce qui s'est passé en ce bas monde, et vraisemblablement tout ce qui se passera. Ils sont mieux adaptés pour survivre que la plupart des gens. A une époque où l'ambition, la convoitise et la nervosité mettent les êtres en lambeaux, ils musent. Tous ceux qui ont réussi, de notre temps, sont des malades, malades du côté de l'estomac et malades du côté de l'âme; Mack et les gars sont sains, étrangement propres. Ils font ce qu'ils ont envie de faire, ils satisfont leurs appétits sans les décorer de grands noms.
[...]
- Je crois, contesta Richard Frost, qu'ils font partie de l'espèce commune. Ce sont tout bonnement des gens qui n'ont pas le sou.
- Ils pourraient en avoir. Ils pourraient se gâcher la vie et gagner de l'argent.
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Mack avait tout son temps. Tôt ou tard, Doc tomberait dans le filet ; il attendait. Si seulement Doc pouvait le premier lui fournir l’occasion, il se méfierait moins. En règle générale, c’était la tactique de Mack.
« Il y a longtemps que je n’ai pas vu Hazel. Il n’est pas malade, au moins ?
– Il n’en a pas envie. » Là il prit l’offensive : « Non, Hazel va très bien. Seulement, lui et Hughie, y sont en train de se chamailler. Y a huit jours que ça dure. Moi je me tiens à carreau, pasque j’y connais rien, pas plus qu’y s’y connaissent rien ; en attendant, y se font la gueule…
– À propos de quoi ?
– Et bien voilà ! Hazel, il est tout le temps en train de fouiner dans les calendriers, enfin les machins sur les astres, les jours de chance, les trucs comme ça… Hughie, y dit qu’il est maboul et Hazel y répond que si vous connaissez le jour qu’un type est né, vous pouvez dire ce qui va lui arriver… Hughie, lui ça le fout en rogne, y dit qu’Hazel est une nouille, qu’il est en train de se faire avoir. Pasque vous comprenez, il les paye, Hazel, les papelards. Moi, tout ça, je m’en balance,. Vous, Doc, qu’est-ce que vous en pensez?
– Je serais plutôt du côté d’Hughie … »
Doc commençait à injecter le liquide bleu.
« Oh ! Mais, hier soir, c’est que ça chauffait ! Y m’ont demandé quand j’étais né. Ben, le douze avril, que je leur ai dit. Alors Hazel, il est allé acheter un de ces papelards, et y m’a lu ma destinée. Y avait pas mal de choses vraies, enfin je veux dire, surtout ce qu’est bon. Au fond, je trouve que chaque type est assez grand pour le savoir, quand il a quelque chose de bon ! Y disaient sur le papelard, que j’étais chic, et un brave type, épatant avec les amis… Hazel, y trouve que c’est la vérité… Vous, Doc, quand c’est que c’est, votre anniversaire ? »
Au terme de ce long discours, la question paraissait toute simple. Pourquoi diable aurait-elle caché une arrière-pensée ? Si Doc n’avait été rompu aux astuces de Mack, Il eût tout bonnement répondu : « le 18 décembre. » Comme il le connaissait, il répliqua : « le 27 octobre… Demander donc à Hazel ce que cette date signifie…
–Tout ça, c’est probablement de la blague ! poursuivit Mack. Mais Hazel prend ça sérieusement, vous pouvez pas imaginer ! Je vais lui demander de regarder… »
Lorsque Mack eut fermé la porte, Doc se demanda à quoi rimait la comédie. C’était bien son style habituel, et sa technique. Doc fit sa découverte un peu plus tard, quand la rumeur prit consistance. Pour le moment, il éprouvait un soulagement, car il avait redouté le pire.
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- On n'a pas pu garder le contrôle, poursuivit Mack. Je regrette... Oh ! je sais que ça n'avance à rien. Je regretterai ça toute ma vie. Pis d'abord, c'est pas d'aujourd'hui, ça a toujours été comme ça. (Il avala une grande gorgée.) J'ai été marié, c'était kif-kif. Tout ce que j'ai fait a mal tourné. Et à la fin, elle a pas pu le supporter. Je faisais une chose, et aussitôt ça tournait mal; quand je lui faisais un cadeau, y avait toujours qué' qu'chose qu'y n'allait pas. Je lui faisais tout le temps du mal. Ben, elle en a eu marre. Ça a été kif-kif partout, alors j'ai décidé de faire l'idiot. Je sais pus faire que ça. Je pense pus qu'à faire rigoler les gars.
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Quelqu'un devrait se décider à écrire un essai sur les effets moraux, physiques et esthétiques du modèle T sur la nation américaine. Deux générations d'Américains en savent davantage sur les engrenages de la Ford que sur le clitoris, sur le système planétaire de son changement de vitesse que sur le système solaire des étoiles. Chez nous, le modèle T a modifié pour une grande part la notion de la propriété. Les clefs anglaises ont cessé d'être un objet personnel, et une pompe pour gonfler les pneus appartient désormais à celui qui l'a ramassée le dernier. Un très grand nombre des bébés de l'époque a été conçu dans le modèle T, et beaucoup y sont nés. La fameuse théorie du "home" anglo-saxon a été tellement bouleversée qu'elle ne s'en remettra jamais.
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Lee Chong est plus et mieux qu'un épicier chinois, et il faut qu'il soit plus et mieux. Il est le mal, peut-être, le mal que le bien tient en suspens ; une placète d'Asie peut-être, maintenue dans son orbite par Lao-Tsé, mais éloignée de Lao-Tsé par la force centrifuge de la machine à calculer et des produits d'épicerie. Dur avec les boîtes de haricots, tendre avec les os de son grand-père. Car Lee Chong a fouillé la tombe de China Point, il a trouvé les ossements jaunes, et le crâne où demeuraient collés des cheveux gris et gluants. Lee a soigneusement empaqueté les os; les fémurs, les tibias bien droits, il a mis le crâne au milieu; autour, le basin et les clavicules, à droite et à gauche, les côtes; puis, il a expédié son grand-père dans une petite caisse, à travers l'Océan, pour qu'il puisse reposer dans la terre de ses ancêtres.
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