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Sinouhé l'Égyptien tome 0 sur 3

Jean-Louis Perret (Traducteur)
EAN : 9782259027595
636 pages
Plon (30/04/1993)
4.29/5   307 notes
Résumé :
Traduit en français dès 1945, ce récit historique d'un romancier finlandais eut son heure de célébrité à sa parution internationale car il réussit, grâce à une érudition jamais lourde, à reconstituer les "mémoires d'un médecin vers l'an 1350 avant Jésus-Christ". Sans longueurs malgré sa longueur, c'est une évocation très sensible où le héros est doté d'une conscience contemporaine, ce qui donne un récit très riche et vibrant d'humanité." -- (Services Documentaires M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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XIVe siècle av. J.C. Au soir de sa vie, Sinouhé décide d'en faire le récit, depuis la nuit où, encore bébé, il est trouvé dans un panier flottant sur le Nil par Senmout, médecin des pauvres, et sa femme Kipa. le couple, qui est stérile, décide de l'élever comme leur propre fils et le nomme Sinouhé, un nom tiré d'une ancienne légende thébaine.
Sa vie sera longue et bien remplie. Devenu médecin, Il soignera aussi bien les pauvres et les proscrits que les nobles et il fréquentera les cours des rois. Ses pas le mèneront de Thèbes à Babylone, en passant par la Syrie et la Crète.
Le roman de Waltari est un panorama complet de l'Égypte sous le règne d'Amenhotep IV, plus connu sous le nom d'Akhenaton, et des pays environnants.

Je connais très mal l'histoire égyptienne. Je savais que le pharaon Akhenaton est resté célèbre pour avoir instaurer le culte du dieu unique Aton et qu'il s'agit très probablement de la religion monothéiste la plus ancienne de l'humanité, mais c'était à peu près tout. J'ignorais par exemple que Néfertiti était son épouse. Ce roman est une façon très agréable d'apprendre tout cela, et tellement plus encore.
J'ai trouvé passionnant de découvrir la vie des différents peuples de la haute antiquité, dans toutes les couches de la société, les différentes techniques de médecines, les modes vestimentaires, les cultes religieux, les tactiques militaires... D'après ce que j'ai cru comprendre après m'être rapidement renseigné sur l'auteur, le travail de Mika Waltari a été salué par les égyptologues pour son sérieux et cela se ressent à la lecture.

Mais Sinouhé l'égyptien est aussi un roman d'aventure. Bien qu'étant un intellectuel, la vie de Sinouhé est pleine de péripéties. Les occasions de de réjouir pour lui ou de craindre pour sa vie son fréquentes... même s'il est vrai que les secondes sont bien plus nombreuses que les premières.
Parmi les rencontres de Sinouhé, les femmes jouent un rôle important. Que ce soit la vénéneuse Nefernefernefer, l'indomptable Minéa ou la sereine Merit, chacune est unique et marque le roman de son empreinte. Mais le personnage que j'ai le plus aimé est un homme, l'esclave Kaptah, fidèle serviteur au bagout inimitable, tantôt méprisable, tantôt attachant. Comme Sinouhé, j'ai autant eu envie de le serrer dans mes bras que de lui donner des coups de canne. le genre de personnage qu'on oublie pas de sitôt.

L'écriture de Mika Waltari est particulière et mérite que je m'y attarde un peu, bien que je ne sache pas si je vais trouver les mots juste pour le décrire. L'auteur emploie des phrases longues et elles sont parsemées d'expressions qui reviennent régulièrement. "Tes paroles sonnent comme un bourdonnement de mouches à mes oreilles", est souvent répété dans les dialogues, pour donner un exemple. Et beaucoup de personnages sont liés à des formules toutes faites : Merit est "née dans une taverne" ; Horemheb est né "avec du fumier entre les orteils"... Ces répétitions donnent une certaine couleur à l'histoire. Une sorte de musique qui, à mes oreilles, ajoute de l'authenticité.

Si l'écriture ajoute du réalisme, cela se fait au détriment du rythme. J'ai aimé l'histoire, mais j'ai quand même ressenti certaines longueurs. Toutefois, le sentiment d'avoir lu une oeuvre passionnante domine et je la recommande chaudement aux amateurs de romans historiques.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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A travers les confessions de Sinouhé l'Egyptien, Mika Waltari nous brosse une fresque absolument somptueuse sur l'Egypte ancienne, nous entraînant à la suite des aventures de son héros sous le règne chaotique d'Akhénaton, le pharaon hérétique.

L'histoire débute la 6ème année du règne d'Horemheb qui a banni Sinouhé d'Egypte. le médecin égrène sa plainte d'exilé soupirant après la douceur de sa patrie entre les pages de ses mémoires, qu'il écrit pour oublier sa douleur morale. Homme désabusé et amer, il n'a plus foi ni dans les dieux ni dans les hommes.

Sinouhé nous apprend qu'il est un enfant abandonné, recueilli par un vieux couple stérile, Senmout, médecin des pauvres, et Kipa, qui lui donne ce prénom tiré d'une de ses légendes préférées.
A l'adolescence, il entre dans la Maison de la Vie du temple d'Amon pour y apprendre la médecine ordinaire et suivre la voie de son père adoptif. Il y découvre les supercheries des prêtres et l'incurie des médecins.

Après ses études, il a le malheur de recroiser le chemin de NeferNeferNefer (qui signifie belle trois fois, rien que cela ! ^^), une courtisane avide qui a provoqué la mort de Metoufer, ancien étudiant en médecine accusé d'avoir détourné des fonds pour s'offrir ses dispendieux services. Négligeant ses avertissements, fou de désir pour cette femme vénale et sans scrupule, il dilapide progressivement pour elle sa fortune, allant même jusqu'à dépouiller ses propres parents ! Persuadé d'encourir le mépris de ses amis, il s'exile alors avec son fidèle esclave Kaptah à Simyra, ville de Syrie où il s'enrichit grâce à ses talents de médecin. Au bout de deux ans, il part à la rencontre de l'armée égyptienne en expédition contre les pillards Khabiri, et se rend après la bataille sous la tente de son ami Horemheb, promu au rang de général. Il se voit alors confier la mission d'espion. A partir de là, le lecteur le suit dans ses différents voyages, du pays de Mitanni à la cour de Babylone, en passant par la Crète ou Jérusalem...

Tout à la fois roman historique, picaresque, d'aventures, initiatique, Sinouhé l'Egyptien est également écrit à la manière d'un conte où certaines phrases sont répétées, créant parfois un effet comique. «Tes paroles sont comme un bourdonnement de mouches à mes oreilles.», est une phrase qui revenait souvent dans la bouche des protagonistes, provoquant immanquablement mon sourire.

Le naïf Sinouhé et son effronté d'esclave forment un duo extrêmement drôle et irrésistible, faisant penser à celui des romans picaresques. Les interventions du rusé et geignard Kaptah, entre les coups de bâton qu'il reçoit de son maître excédé, et les invectives qu'il lance à l'encontre de ceux qui osent négliger la dignité dudit maître, me faisaient littéralement hurler de rire !
L'effronterie de Kaptah ne connaît aucune limite et il se montre d'une franchise désarmante :

” Ô mon maître, dit-il en se tournant humblement vers moi, c'est arrivé trop vite, car je voulais te préparer insensiblement et demander ton consentement, puisque tu es encore mon maître. Il est exact que j'ai déjà acheté ce cabaret au patron (...). Comme tu le sais, pendant ces années , je t'ai volé de mon mieux et habilement...
(page 330)

Mais Sinouhé l'Egyptien est également un roman qui fait réfléchir le lecteur sur la destinée de chaque homme, confronté à ses choix. Sinouhé, homme à la fois sage et naïf, déchiré entre ses idéaux et la brutale réalité, en fait la cruelle expérience jusqu'à perdre ses dernières illusions. Doit-on renier ses convictions profondes face au pouvoir, ou prendre le risque de froisser justement les hommes de pouvoir, quitte à subir leurs foudres ?

Et quand on est roi, peut-on mener à bien une réforme religieuse et culturelle destinée à abolir les injustices et à rendre les hommes égaux entre eux, quand ce rêve humaniste se heurte à la résistance des privilégiés ? Ainsi, les prêtres d'Amon, pour contrer l'influence d'Aton, le dieu monothéiste, n'hésitent pas à inspirer la peur aux couches sociales les plus défavorisées, quitte à provoquer misère et famine pour déstabiliser l'autorité royale, ni à mener le pays au bord de la guerre civile.
D'ailleurs, lors de ses pérégrinations, Sinouhé découvre les pauvres plus compatissants que les riches.

Pour conclure, Mika Waltari nous convie à une odyssée inoubliable et envoûtante à travers l'Egypte ancienne. Son écriture extrêmement évocatrice et immersive est d'une très grande qualité littéraire, à la puissance presque hypnotique. A l'instar de Sinouhé, le lecteur s'initie à la politique, à la religion, à la médecine, à l'amour... Dense et fouillé, le livre aborde à peu près tous les aspects de la vie de ces Egyptiens de l'Antiquité, allant même jusqu'à évoquer les problèmes de bornes avec les cruels Hittites ou les pratiques de trépanations des médecins égyptiens. C'est enlevé, palpitant, drôle, émouvant, profond. Bref, un véritable coup de coeur !
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Depuis l'invention moderne du roman historique (début du XIXème siècle) l'Egypte Ancienne n'a jamais cessé d'attirer les écrivains vers les rives du Nil, au pied des Pyramides ou au coeur du désert nubien. Citons entre autres, parmi les précurseurs Théophile Gautier ("Le roman de la momie" - 1857), Boleslaw Prus ("Le Pharaon" - 1897), Anatole France ("Thaïs" - 1904) et Mika Waltari ("Sinouhé l'Egyptien" - 1945). Mais c'est surtout dans la seconde moitié du XXème siècle que le genre a fait florès, avec des auteurs comme Pauline Gedge ("La dame du Nil" - 1977), Andrée Chédid ("Néfertiti et le rêve d'Akhénaton" - 1974), Jocelyne Godard ("Les Thébaines" - 1998-2005), Christian Jacq ("Le juge d'Egypte" - 1993-1994, "Ramsès" - 1995-1996), Naguib Mahfouz ("Akhénaton le renégat" - 1985), Pierre Montlaur ("Imhotep" - 1985), Guy Rachet ("Néfertiti reine du Nil" - 1984, "Les Vergers d'Osiris" - 1981), Wilbur Smith ("La saga égyptienne" - 1993-2017), Violaine Vanoyeke ("Le secret du pharaon" - 1996-1999), pour ne citer que quelques noms. Encore faut-il y ajouter les passionnants romans policiers historiques d'Anton Gill ("Les enquêtes du scribe Huy" - 1994-1999), de Laura Haney ("Les enquêtes du lieutenant Bak" - 1997-2003) ou de Paul C. Doherty ("Les enquêtes du juge Amérotkê" - 1998-2008)
"Sinouhé l'Egyptien" raconte la destinée exceptionnelle d'un Egyptien au temps du pharaon Akhenaton.(1350 avant J.C.). D'origine inconnue (il a été trouvé voguant sur le Nil dans une corbeille d'osier, comme un certain Moïse), il devient médecin personnel d'Akhénaton et se trouve mêlé à toutes les intrigues de cour, perpétrées par les prêtres, les nobles ou l'armée. Généreux et humaniste, il affectionne autant le petit peuple que les grands dignitaires. Ruiné par une courtisane, il commence une vie d'aventures qui le mène en Crète dans le palais du Minotaure, ou encore chez les Hittites. Devenu un médecin riche et réputé, il revient en Egypte, mais c'est pour assister à la chute du pharaon qui, sans succès, a voulu imposer une nouvelle religion. Sous les intrigues combinées du grand-prêtre Ay et du général Horemheb (pourtant son ami), Sinouhé se voit contraint d'aider le pharaon à mourir. Il continue à propager la doctrine d'Akhénaton, ce qui lui vaut d'être exilé. Et c'est du fond de cet exil qu'il écrit ses mémoires.
Mika Waltari écrit avec "Sinouhé l'Egyptien" son premier roman historique. Et c'est un coup de maître. Grâce à une imposante documentation, il reconstitue avec minutie (mais sans que ce soit à aucun moment une gêne) la vie quotidienne des égyptiens à l'époque d'Akhénaton, autant celle du petit peuple que celle de la Cour du Pharaon. Les références historiques sont fidèles, autant qu'on peut le supposer, à ce qu'on sait de cette période riche en évènements. Comme tous les héros de Waltari, Sinouhé est en recherche de son identité, ce qui lui donne une épaisseur psychologique, et en même le temps nous le rend attachant. Les personnages sont vivants, animé d'intentions diverses, mais tous profondément humains, dans le bien comme dans le mal. Waltari n'est pas spécialement un moraliste, mais il délivre indéniablement un message humaniste.
Mika Waltari est sans doute un auteur à redécouvrir. Parce que ses romans sont faciles à lire, remarquablement documentés, pleins de vie, de rebondissements, de personnages bien typés et attachants... Parce que également, il est une "conscience" et nous amène à réfléchir, sans en avoir l'air, sur les grandes interrogations de l'âme humaine.

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Ce roman qui nous plonge dans Égypte ancienne tient à plusieurs genres : aventures, histoire, sentiment, drame, horreur, science fiction. Construit sur un énorme travail de recherches en vue d'atteindre une certaine vérité historique, ce roman volumineux – pratiquement 1000 pages - est caractérisé par un rythme haletant et des rebondissements variés. Une écriture simple, des personnages attirants, ce livre plaira aux amateurs de « péplums à la sauce égyptienne ».
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Le livre est franchement très prenant, et la lecture est très fluide. Les descriptions qui généralement ne sont pas mon lot, je les ai lues avec plaisir. Les voyages de Sinouhé sont vraiment intéressants dans la connaissance des différentes civilisations et coutumes des pays qu'il traverse mais aussi dans le sens où les enjeux de l'époque sont finalement les mêmes que ceux de notre époque : qui dominera l'autre, qui sera le plus riche, le plus roublard, etc....
Akhénaton est présenté comme un pharaon illuminé, sans raisonnement pratique et vivant dans un monde totalement à côté des préoccupations de l'époque. J'en avais une meilleure image de part d'autres lectures, mais comment comprendre un homme comme lui, alors que pratiquement tout a été effacé après sa mort, jusqu'à son nom sur les monuments.
Finalement dans l'histoire celui qui a le plus les pieds sur terre c'est Kaptah qui est ma foi très sympathique et très réaliste sur les travers des gens qui l'entoure.
Beaucoup d'actes cruels vont être commis et beaucoup de sang versé d'ici à la fin de l'histoire. Mais il y a aussi des péripéties distrayantes, des moments où Sinouhé est heureux et des passages comiques (notamment grâce à Kaptah, l'esclave fidèle et roublard de Sinouhé). Au final, un livre qui fut très plaisant à lire et qui m'a permis de mieux comprendre les enjeux de l'époque : politiques et économiques.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
"Tout recommence et il n'y a rien de nouveau sous le soleil, l'homme ne change pas, quand bien même ses habits changent et aussi les mots de sa langue. En effet, les hommes tourbillonnent autour du mensonge comme les mouches sur un gâteau de miel, et les paroles du conteur embaument comme l'encens, tandis qu'il est accroupi dans le fumier au coin de la rue ; mais les hommes fuient la vérité.
Dans sa méchanceté l'homme est plus cruel et plus endurci que le crocodile du fleuve. Son coeur est plus dur que la pierre. Sa vanité est plus légère que la poussière. Plonge-le dans le fleuve : une fois ses vêtements séchés, il est le même qu'avant. Plonge-le dans le chagrin et la déception : dès qu'il en sort, il est tel qu'avant. J'ai vu bien des bouleversements durant ma vie, mais tout est de nouveau comme naguère, et l'homme n'a pas changé. Il existe aussi des gens qui disent que ce qui arrive n'est jamais semblable à ce qui est arrivé, mais ce sont là de vaines paroles."

Mika Waltari (Sinouhé l'Egyptien)
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Tout recommence et il n'y a rien de nouveau sous le soleil, l'homme ne change pas, quand bien même ses habits changent et aussi les mots de sa langue.
En effet, les hommes tourbillonnent autour du mensonge comme les mouches sur un gâteau de miel, et les paroles du conteur embaument comme l'encens, tandis qu'il est accroupi dans le fumier au coin de la rue ; mais les hommes fuient la vérité...
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Calme-toi, cœur insensé, car ce n'est pas ta faute, et tout ce qui se passe dans le monde est insensé, et la bonté et la méchanceté n'ont pas de sens, mas la cupidité, la haine et la passion dominent partout. Ce n'est pas ta faute, Sinouhé, car l'homme reste pareil et ne change pas. Les années fuient et les hommes naissent et meurent et leur vie est comme un souffle chaud et ils ne sont pas heureux en vivant, ils sont heureux seulement en mourant. C'est pourquoi rien n'est plus vain que la vie humaine. C'est en vain que tu plonges l'homme dans le courant du temps, son cœur ne change pas et ressort du courant tel qu'il y est entré, par la peste et par les incendies, par les dieux et par les lances, car il ne fait que s'endurcir dans les épreuves, jusqu'à devenir plus méchant qu'un crocodile, et c'est pourquoi seul un homme mort est un homme bon.
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A l’approche de la vieillesse, l’esprit aime à voler comme un oiseau vers les jours de l’enfance. Dans ma mémoire, mon enfance brille d’un éclat merveilleux, comme si alors tout avait été meilleur et plus beau qu’actuellement. Sur ce point, il n’y a pas de différence entre riches et pauvres, car certainement personne n’est si pauvre que son enfance ne renferme aucun éclat de lumière et de joie, lorsqu’il l’évoque dans ses vieux jours
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– Car moi, Sinouhé, je suis un homme et comme tel j’ai vécu dans chaque homme qui a existé avant moi et je revivrai dans chaque homme qui viendra après moi. Je vivrai dans les rires et les pleurs de l’homme, dans ses chagrins et dans ses craintes, dans sa bonté et sa méchanceté, dans sa faiblesse et dans sa force. Comme homme, je vivrai éternellement dans l’homme et pour cette raison, je n’ai pas besoin d’offrande sur une tombe ni d’immortalité pour mon nom. Voilà ce qu’a écrit Sinouhé l’Egyptien, qui vécut solitaire tous les jours de sa vie.
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