Clara découvre l'amour avec Baptiste, elle a 16 ans. La belle vie pour une ado, non ? eh bien, pas vraiment, puisqu'elle doit cohabiter avec la femme que son père a épousée un an plus tôt, la jeune, belle et superficielle Géraldine. Clara a du mal à supporter qu'elle ait remplacé sa mère, décédée 5 ans plus tôt d'un cancer. Aussi vit-elle comme une trahison supplémentaire la décision de son père de vendre leur propriété du littoral que sa mère aimait tant et où ses cendres ont été dispersées. Alors Clara s'enferme dans sa chambre, et annonce qu'elle n'en sortira que si son père renonce à la vente...
Un beau petit roman sur la découverte de l'amour à l'adolescence, le deuil chez les enfants, la difficulté pour eux de voir le parent survivant refaire sa vie (y compris à l'âge adulte), la façon d'idéaliser le défunt quand un tiers le "remplace", le fait de s'attacher à des biens matériels qui symbolisent la personne disparue.
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J'ai adoré ce livre car ça parle d'une jeune fille qui a perdu sa mère et qui se sent incomprise par son père et sa belle mère. Heureusement que son petit ami est la pour l'aider...
C'est un livre plutot émouvant.
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J'ai adoré ce livre car ça parle d'une jeune fille qui a perdu sa mère et qui se sent incomprise par son père et sa belle mère. Heureusement que son petit ami est la pour l'aider...
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[Ma grand-mère] se met à me raconter qu'il a déjà suffisamment souffert comme ça, qu'il a le droit de vivre sa vie lui aussi, qu'il faut que je sache que rien n'angoissait plus ma mère que d'imaginer mon père seul et malheureux (...). (p. 77-78)
(...) je rumine inlassablement comme si l'arrivée de Géraldine était la source de tous mes malheurs alors que c'est la mort de maman qui a tout dévasté. Mais c'est comme si une tornade s'était abattue après un tremblement de terre alors que nous tentions tant bien que mal de survivre en nous serrant les coudes. (p. 37)
Je réapprends le bonheur petit à petit, m'autorise à être autre chose qu'une plaie béante qui peine à se refermer, à se cicatriser, qu'une remarque déplacée, un geste maladroit, un manquement suffisent à entailler. (p. 18-19)
Je suis inondée de larmes à l'intérieur qui parfois débordent comme un trop-plein pour réguler le flux. (p.13)
(...) je ne sais pas ce qui est pire, se souvenir trop bien ou pas assez. (p. 48)
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