Spirale, tome 1

Junji Ito sait exploiter l'idée de la spirale de façons très originales et singulières. Avec son imagination débordante il ne cesse de nous étonner. Il sait donner à ses personnages des traits effrayants et sinistres.

Dans spirale, l'ambiance est sombre, noire et oppressante. L'auteur sait nous donner des frissons et nous dégoûter. Une vraie merveille que je vous invite vivement à découvrir ! Les dessins sont tous magnifiques et l'histoire est vraiment intéressante. Un ensemble excellent !

La petite ville de Kurouzu devient étrangement victime de la spirale. Une forme de malédiction qui prend des formes toutes plus variées les unes que les autres dans les différents chapitres.
Nous suivons le quotidien des habitants de cette ville aux côtés de Kirié Goshima, une jeune fille témoin de nombreux évènements étranges.
Tout commence alors que le père de son petit-ami Shuichi semble développer une obsession maladive pour les spirales. Il collectionne celles-ci sous toutes les formes possibles : des coquillages, des coquilles d'escargots, des papiers peints aux motifs en spirales, des rouleaux de papier adhésif… Son obsession est tel, qu'il en oublie même d'aller au travail ! Il tente même de former des spirales avec son propre corps. Des tentatives réussies mais qui lui furent fatales… Après la mort du père de Shuichi, c'est sa mère qui fut touchée par cette sorte de malédiction malsaine. Celle-ci, phobique des spirales pique des crises quand elle en voie, à tel point qu'elle s'est tailladé le bout des doigts à cause de ces empreintes digitales en forme de spirales.
Petit à petit, la malédiction s'étend à toute la ville, sous forme d'événements diverses mais toujours plus bizarre les uns que les autres.

Un premier tome vraiment passionnant qui ne cesse de nous surprendre !

Inventer un histoire effrayante avec une spirale...
Quelle drôle d'idée et pourtant, cela fonctionne.

J'ai déjà dit lors d'une critique précédente, mon intérêt pour les histoires d'horreur asiatiques.
Spirale me conforte dans mon idée que ces derniers arrivent, avec peu de choses à nous faire dresser les cheveux sur la tête.

Kurouzu est une petite ville de campagne, entourée de la montage et de la mer.
Nous faisons la connaissance de Kirié, lycéenne et de son petit ami, Shuichi.
Dès les première page, nous croisons le père de ce dernier qui a, ces derniers temps, une passion pour les spirales.
Shuichi s'en inquiète car le comportement de son père est devenu bizarre. Sa vie ne "tourne" plus qu'autour des spirales, allant même jusqu'à faire tourner l'eau de son bain pour en créer une et ainsi s'y engouffrer.
Voilà que commence alors les étrangetés de ce livre.

Chaque chapitre montre une nouvelle histoire se rapportant à la spirale et à cette ville.
Nous ne pouvons qu'être impressionné par le talent de l'auteur pour avoir réussi à diversifier ce thème de la spirale et en faire des histoires étranges et oppressantes.

J'avoue avoir pris ce livre à la bibliothèque par curiosité mais sans plus.
La spirale, je n'en voyais pas un sujet d'épouvante mais, je dois avouer que Junji Ito m'a prouvé le contraire.

Hormis le personnage de Kirié que je trouve un peu fade, contrairement à Shuichi, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Il m'est devenu impossible de remanger des escargots après avoir lu Spirale, je pense que Junji Ito m'en a dégouté à vie. Ce type est un vrai barge au bon sens du terme, un surdoué de l'horreur. Mais où donc son imagination va puiser des visions d'horreur aussi vicieuses ? Jamais aucun manga n'est parvenu à me plonger dans un si profond malaise.
La scène se déroule à huis-clos, dans un village oppressant frappé par une étrange mal-être qui ne finit jamais d'empirer. Il devient dès lors impossible pour l'héroïne de quitter ce lieu où les habitants deviennent subitement inquiétants. L'auteur nous offre des métaphores très recherchées autour du thème de la spirale. Tout comme les villageois, j'ai été aspiré par l'obsédante malédiction dont il devient impossible de se défaire avant d'avoir fini les 3 tomes. Un récit magistral, choquant, et furieusement original qui colle parfaitement au dessin. Junji Ito nous prouve qu'il n'y a point de génie sans un grain de folie.

Kurouzu, petite ville de campagne japonaise, va tomber progressivement sous le coup de la « malédiction de la spirale ». Ce motif va obséder certaines personnes et les mener aux portes de la folie, quand ce ne sont pas celles de la mort.
Le premier tome de Spirale est composé de six histoires racontées par Kirié, la fille du potier.

Le motif de la spirale est décliné sous toutes les coutures. Il en devient hypnotique au point que je finit par ressentir un certain malaise qui renforce mon empathie pour les personnages. J'ai déjà lu ce manga plusieurs fois et l'effet est toujours présent. Je pense que c'est dû en grande partie aux dessins de Junji Ito. Son trait, à la fois sobre, précis et réaliste, convient parfaitement pour retranscrire une atmosphère de normalité qui glisse dans l'horreur.

Quant aux histoires, elles sont simples et efficaces. Ce premier tome démarre fort, même s'il ne fait qu'installer les bases, ce qui promet pour la suite.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Finalement, je n'avais peut-être pas fait le tour de tous les Junji Ito que je pouvais trouver à la bibliothèque.
Lors de mon dernier passage, j'ai trouvé les trois tomes de Spirale, qui est l'ancienne édition. Maintenant vous pouvez la trouver en un seul tome.
J'ai beaucoup aimé cette histoire. On est de nouveau dans de l'horreur.
Bon peut-être que de l'horreur avec des spirale ça ne fait pas trop rêver, mais c'était vraiment bien. Il y a des moments plus ou moins sanglant donc attention.
Je viens de voir que d'autres ouvrages de Junji Ito étaient ou allaient être disponible dans les bibliothèques.
Vous n'avez pas fini d'en entendre parler avec moi :)