Supergirl, tome 1 : La dernière fille de Krypton

J'ai un faible pour les belles héroïnes vraiment héroïques et avec ce Supergirl, nous pouvons espérer être servis. Supergirl ! Un nom qui ne casse pas des briques, c'est vrai, faisant vraiment trop « girly », mais qui peut signifier le cruel besoin de redorer le blason d'un personnage rarement bien mis en valeur.

Avec ce premier volume, nous avons sous nos yeux toutes les caractéristiques d'un tome d'introduction : l'arrivée dans un nouveau pouvoir, l'adieu à l'ancien, l'intégration nécessaire et vitale, etc. Michael Green et Mike Johnson, qui assument en duo le scénario, misent sur les errements de cette femme perdue, loin de chez elle et ayant un vrai trop-plein de pouvoirs. À leur travail, Mahmud Asrar tente de suivre le rythme et réussit plutôt bien.
Que retenir de ces premiers chapitres ? de l'action à gogo, surtout ! du premier au dernier épisode, il y a une ou plusieurs bastons dans chacun d'eux : contre Superman, contre l'armée, contre d'autres extraterrestres, il y en a pour tous les goûts ! Mais malheureusement, un peu jusqu'à outrance… D'ailleurs, que ceux qui trouvent qu'il y a trop de dégâts matériels dans Man of Steel regardent ce genre de comics : avec autant de pouvoirs de destruction, c'est évident qu'il doit y avoir du dégât à la pelle (ou au bulldozer même plutôt) !
Malgré cela, peut-être est-ce l'effet « petite demoiselle en détresse », mais on peut légitimement se prendre d'affection pour ce personnage attachant. En effet, au départ, nous sommes perdus autant que cette jeune fille à l'abandon, et en plus le redesign d'Asrar adopté par la super-héroïne à l'occasion de la Renaissance de DC Comics est très agréable à l'oeil. Enfin, ce premier arc mène à la création d'un véritable super-vilain, digne d'un futur Dark Vador, selon ses prochaines apparitions : c'est efficace, et ça pourrait même être subtil s'il est bien réutilisé par la suite, tellement il paraît intéressant et calculateur. Supergirl aura donc son super-vilain et son univers propre, plus ou moins séparément de Superman, et ce n'est pas un mal.

Cela fait donc du bien d'avoir des aventures super-héroïques féminines de qualité lors des « chochotteries » et frivolités que l'on avait pu avoir autre part

Supergirl, alias Kara Zor-El, est l'un des nombreux personnages de l'univers DC à "renaître" dans le cadre des "New 52". L'occasion pour moi de partir à leur découverte.

Kara est donc une adolescente sur Krypton, cousine de Kal-El (alias Superman) qui n'est alors que dans les premières années de sa vie. Mais sa vie, comme celle de toute sa famille sera chamboulée puisque Krypton se meurt. Son père, un brillant scientifique, fait tout ce qui est en son pouvoir (à l'instar de Jor-El) pour sauver son enfant.
C'est ainsi que Kara se réveille bien plus tard, après s'être crashée sur Terre. Complètement perdue, sa mémoire lui faisant défaut, elle se met alors sur la défensive et attaque les étranges machines venues à sa rencontre avant d'affronter ni plus ni moins que Superman, son cousin.

Supergirl est donc le pendant féminin de Superman. Contrairement à ce dernier, elle n'a pas grandi sur Terre. Pour elle, son cousin n'est qu'un bébé qu'elle gardait et elle foulait encore Krypton la veille. C'est un personnage en pleine confusion, qui a tout perdu le temps d'un long sommeil.

Évidemment, on devine au fur et à mesure qu'elle part en quête de réponses, affrontant différents ennemis, que sa famille et plus particulièrement son père, dissimulait de nombreux secrets.

Jusqu'à récemment, je n'avais lu que les Action Comics, les Superboy et les Justice League dans lesquels on retrouve les membres de la famille des "Super" . Il ne me restait donc que Supergirl et Superman comme série.
Ce premier tome lu ne m'a pas donné envie de poursuivre plus loin l'aventure avec Kara. Ce qui au fond n'est peut-être pas plus mal au vu du nombre de séries intéressantes que contient les New 52.

Supergirl est pour moi l'une des révélations des New 52. Urban comics à eu le bon réflexe de publié cette série qui devrait trouver son lot de fan dont je fais d'or et déjà parti.

Ce comics possède toute les qualités d'une nouvelle série, à savoir un scénario (assuré par Michael Green & Mike Johnson) adapté pour les débutants et nouveau arrivant dans le monde du DC Univers puisqu'ici on revient au origine de Kara Zor'El. Intelligemment nommer "la dernière fille de Krypton" ce premier tome est excellent et multiplie les coups d'oeil à la série Superman.
Le scénario reste en revanche un peut faiblard sur la diversité, légèrement redondant et néanmoins original. de plus des ennemis inédit (je crois) font leur apparitions pour cette renaissance de la Kryptonienne. de beaux jour devant elle en perspective si vous voulez mon avis.

De plus, le dessin est assuré d'un bout l'autre par Mahmud Asrar. Un véritable Picasso pour Supergirl. Une révélation de plus pour moi. (je crois savoir qu'il a quitté la série en Amérique, mais rien de grave puisque le tome 2 devrait lui aussi être dessiner par lui).

Bref, on se retrouve là encore avec une petite perle magnifiquement édité par Urban comics. Une série qui promet, et qui par la même occasion renforce l'écurie féminine (excusé l'expression) des héros du DC Univers en France.

Ce premier tome contient les volumes 1 à 6.
Kara arrive sur Terre désorientée, d'autant plus qu'elle se retrouve face à Kal-el, son cousin. Or, elle était avec lui il y a 3 jours sur Krypton, et il n'était encore qu'un bébé. La jeune femme partira en quête de réponse, tout en découvrant les pouvoirs que lui confère le soleil de la Terre, et la venue d'ennemis.
L'histoire de ce premier tome est vraiment prenante, je suis conquise !
L'illustrateur a le coup de crayon assez brut et sur les gros plans je ne suis pas fan de ce que cela donne. Toutefois, dans l'ensemble, « Supergirl » est graphiquement très réussi. L'illustrateur a très bien sur retranscrire les émotions sur les visages des personnages et nous offre également de belles scènes de combat.
Vivement la suite !

Il y a quelques super-héros qui ne m'intéressent pas et Supergirl en fait partie. Mais bon, depuis le fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics, j'ai dû sérieusement revoir ma copie. Grâce à cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l'univers DC, qui propose une nouvelle porte d'entrée à tous les néophytes, je me suis même mis à apprécier des héros tels qu'Aquaman. Alors autant poursuivre sur ma lancée en m'attaquant, avec un peu de retard, aux sept premiers épisodes de Supergirl.

Ce sont Mike Johnson et Michael Green qui s'attaquent à la revisite des origines de la cousine de Superman. Dès les premières pages, le lecteur découvre une héroïne désorientée, tentant de maîtriser ses nouveaux pouvoirs, qui a du mal à trouver sa place sur cette Terre dont elle ne parle même pas la langue. Si l'arrivée de Supergirl, alias Kara Zor-El, sur Terre s'accompagne de beaucoup d'action, l'histoire a tout de même du mal à séduire. le rebondissements ont du mal à convaincre et l'ensemble manque de crédibilité, notamment au niveau du comportement de Superman. La seule chose que je retiens, sont les quelques flashbacks sur le passé de Supergirl, qui permettent d'en apprendre plus sur l'histoire de Krypton.

Quant aux dessins de Mahmud Asrar, ils ne sont certes pas mauvais, mais ils ne me laisseront pas non plus un souvenir inoubliable.

Bref, un tome rythmé par beaucoup d'action, assez divertissant, mais une héroïne qui n'a pas réussi à me séduire.
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