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EAN : 9782266239721
480 pages
Pocket (14/03/2013)
3.82/5   269 notes
Résumé :
Deux villes, un seul territoire ... Besźel et Ul Qoma se partagent un labyrinthe de rues enchevêtrées, s'ignorant mutuellement. Le passage de l'une à l'autre, un simple regard même, implique l'intervention d'une milice transnationale et omnipotente. Côté Besźel, l'assassinat d'une jeune étudiante en archéologie va mettre le feu aux poudres ...
En charge d'une enquête délicate, entre secrets d'histoire et brouillard juridictionnel, l'inspecteur Borlù... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 269 notes
Bien décevant.
Un roman multi-primé (au point que je ne les citerais pas tous) d'un auteur habitué à ce genre de traitement (il n'a plus de place sur sa cheminée pour tous les mettre). Un roman d'une exceptionnelle qualité donc ? Et bien encore une fois, je ne ferais pas partie de la troupe.

Borlu, appartenant la brigade des crimes extrêmes, est chargé du meurtre d'une jeune inconnue retrouvée dans sa ville de Beszel. le souci, c'est qu'elle semble avoir été tuée à Ul Qoma, la ville voisine. Enfin voisine, tellement proche qu'elle occupe le même espace, les habitants s'évisant (ne pas voir, ignorer) tellement mutuellement qu'au moindre faux pas, une mystérieuse organisation : la rupture, intervient pour remettre les choses en ordre.

Un background indéniablement original. Et si le début du livre peut paraître nébuleux, la simple lecture de la quatrième de couverture nous renseigne sur ou dans quoi on va mettre les pieds, ou plutôt les yeux. L'auteur développe un vocabulaire spécifique à cette situation (éviser, brutopiquement, inouïr, rompre etc) que les habitants respectent scrupuleusement, éduqués, conditionnés depuis leur naissance et surveillés par la rupture. Une guerre froide des cerveaux, un apartheid mutuel, un Berlin sans le mur autre que dans la tête entre Beszel l'occidentale et Ul Qoma l'arabisante.
Le problème, à mon sens, c'est que je n'ai du tout trouvé la situation crédible. Je pensais au début à une sorte de monde parallèle avec zones tramées (à la Fringe), mais non, que du physique.
L'atmosphère du livre est sombre, lourde, pâteuse même je dirais, l'enquête mouline, on pédale dans la choucroute, baigné de surcroît dans un flou plus ou moins artistique mêlé de politique absconse et improbable. Les personnages sont aussi froids que le style.
Si l'on ajoute que je ne suis pas particulièrement adepte du roman noir, il en résulte que je suis complètement resté à l'extérieur de l'histoire et que du coup, je me suis prodigieusement ennuyé (pour rester poli).

C'est mauvais ? Non vu le nombre d'admirateurs. Est-ce que je suis totalement hermétique au roman noir vaguement sf ? Non j'ai adoré par exemple Les Racines du mal de Dantec. A l'auteur alors ? Il faudrait que je lise son autre « réussite » primée : Perdido street station, mais disons que commençant à connaître mes goûts en matière de lecture, je crains que China Mieville ne soit pas ma came.

Lu et critiqué dans le cadre de l'opération masse critique. Merci à Babelio et Pocket.
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Ça fait deux fois que je lis The City & The City, la deuxième remontant à six mois. Et jusqu'à présent, j'ai pas été foutue d'écrire une critique sur ce roman, bien que j'aie très vaguement (mais vraiment très très vaguement) essayé. Voyons si je vais m'en tirer aujourd'hui.


Pourquoi est-ce que je n'ai pas réussi à... Bon, là, j'en suis déjà à la quatrième réécriture de cette phrase, vous voyez comme j'ai du mal... Alors, qu'est-ce qui me bloque ? Je crois que j'ai beaucoup de mal à m'expliquer ce qui fait pour moi le charme de The City & The City. du coup, l'expliquer aux autres devient une torture. Car franchement, comment est-ce que je pourrais expliquer ce que je ne comprends pas ? Allez, c'est parti, on va essayer de comprendre.


Une ville scindée en deux, ou deux villes qui n'en forment qu'une, ou deux villes à la fois entremêlées et séparées, telles se présentent Besźel et Ul Qoma. L'une est marquée par l'uniformité et la grisaille, l'autre se distingue par son aspect plus coloré et moderne. Elles sont collées l'une à l'autre, mais parfois tramées, voire dotées de quelques espaces neutres. le tramage consiste en des lieux comprenant une savante alternance entre des espaces qui appartiennent à Besźel et d'autres appartenant à Ul Qoma. Et, tenez-vous bien, malgré ces lieux tramés, il est strictement interdit (par une loi commune ? qui viendrait d'où ? on ne sait pas) aux habitants de Besźel d'aller à Ul Qoma, et inversement. Mais pas seulement. Il est également interdit de regarder, d'écouter ce qui se passe dans l'autre ville, d'où un vocable spécifique (ce qui est une des marques de fabrique de China Miéville) utilisé par les habitants, comme "éviser" pour "éviter de regarder", ou "inouïr" pour "éviter d'écouter". Un vocable qu'on comprend vite et facilement, c'est à noter.


Tout de suite, je vous vois venir : qu'est-ce que c'est que ce foutoir que China Miéville est allé inventer, et qui ne tient pas la route une seconde ??? Parce que conduire sur une voie où il faut éviter de regarder la moitié des voitures, ça semble plus une incitation à provoquer des accidents mortels qu'autre chose, soyons clairs. du coup, je pense qu'il ne faut pas, mais alors pas du tout, s'arrêter au manque de réalisme de la chose. Impossible de lire ce roman si on ne le prend pas comme une métaphore, ou bien on risque de ne jamais finir de s'agacer à propos de tout et de rien - ce que je peux comprendre, vu que je suis un modèle en matière d'agacement qui n'en finit plus. Cela dit, l'idée d'éviser ou d'inouïr les gens qui se trouvent juste sur le trottoir d'en face, est-ce que c'est si fantasque que ça ? Est-ce qu'on n'a pas appris, en tout cas en France mais aussi dans plein d'autre pays, à ne plus voir les clochards qui font la manche et les chats errants qui crèvent la dalle ? Est-ce qu'on n'a pas appris à ne plus entendre le bruit que font les moteurs de voitures ou à ne plus voir les publicités qui s'affichent partout ?


Poursuivons. Pour corser le tout, on a un meurtre avec un corps trouvé à Besźel mais probablement perpétré à Ul Qoma, ce qui va donner du fil à retordre à notre narrateur, l'inspecteur Tyador Borlù. Ajoutez à cela des unificateurs et des nationalistes dans les deux villes pour l'aspect politique, ainsi que d'étranges objets archéologiques impossibles à dater, et une légende, celle d'Orciny, la ville des origines, qui se trouverait sous les deux autres. Car une question n'a jamais été réglée : est-ce que Besźel et Ul Qoma sont deux villes qui se sont rapprochées, ou sont-elles issues de la scission d'une seule ville ? Pour finir, il est question d'une organisation de l'ombre : la Rupture. Vous parlez à quelqu'un d'Ul Qoma alors que vous êtes de Besźel et que vous n'en avez pas l'autorisation (bah oui, il existe des dérogations, quand même) ? Ça signifie que vous "rompez", et par conséquent l'obscure Rupture s'occupe de vous.


J'ai repris tous les éléments essentiels de The City & The City, dont ceux qui m'ont poussée à le lire. J'en avais entendu parler dans Mauvais Genres, l'émission de François Angelier, et rien que l'idée de ces deux villes liées l'une à l'autre et où les règles empêchaient les habitants de l'une de communiquer avec ceux de l'autre, ça m'avait accrochée. Alors quand il a été question, en cours de lecture, de mystères archéologiques et d'une autre ville mythique, j'étais aux anges. J'avoue que sur ces deux points, j'ai un tantinet déchanté : China Miéville n'est pas allé au bout, soit par volonté, soit par paresse ; je ne saurais dire. En tout cas il a un peu refait le coup avec Merfer, l'odieux fourbe !


Je vois bien, au moins en partie, ce qui a pu déplaire à d'autres lecteurs. Au-delà des lois bizarres qui régissent les deux villes, on a affaire à une intrigue policière conventionnelle, à des éléments de l'histoire peu exploités et à une métaphore de la ville double qui reste assez vague. Néanmoins... j'ai du mal à saisir pourquoi le style de China Miéville poserait problème dans The City & The City. Je n'ai pas énormément lu cet auteur, mais on s'aperçoit vite après quelques romans qu'il adapte son écriture en fonction du sujet. D'où un style parfois fantasque, baroque, ou je ne sais comment qualifier ça, voire pénible comme dans Kraken (ça n'engage que moi). Ou un style sobre, comme ici. Roman noir, style sobre, atmosphère pesante, un brin déprimante : je trouve qu'on a une combinaison réussie, et c'est probablement la raison de mon attachement à ce livre comportant des défauts certains. Je suis très sensible aux atmosphères qui se dégagent des oeuvres, dans toutes les formes d'art. Or, The City & The City, c'est ça au final : un roman d'atmosphère. Ainsi qu'une appropriation des codes de la dystopie et du roman noir dont Miéville n'a pas à rougir (pour la science-fiction, c'est en revanche bien trop effleuré pour être intéressant).


Donc, oui, je suis restée sur ma faim avec The City & The City, oui, j'ai vu venir le finale (mais est-ce un défaut ? pas ici, à mon sens) et pourtant oui, j'ai aimé lire le roman, et même le relire trois ans plus tard. Parce que The City & The City, c'est toute une ambiance dans laquelle j'ai aimé traîner mes guêtres avec le narrateur. Et puis osez me dire que ce truc de villes entremêlées, ça ne vous titille pas un peu !
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Ce roman aurait du tout avoir pour me plaire : un policier avec de la fiction et une certaine critique politique en prime... bref tout ce que j'aime en général.. mais j'aurais du me méfier ce livre a été primé plusieurs fois.. et là une fois encore (hormis de très rare exceptions) je passe plus qu'à coté d'un livre ayant reçu moulte récompenses

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire la quatrième de couverture en dit largement assez pour se faire une idée. Et pourtant elle me faisait envie cette quatrimèe de couverture, mais je me suis ennuyée, trop de stéréotype et en plus des personnages lises comme des galets, une action inexistante et un monde politique complètement incrédible à mes yeux.

Je n'ai jamais lu Miéville auparavant mais Walktapus m'en avait donné envie. Je ne resterais pas sur cette déception , j'en lirais s'en doute un autre un des ces jours.. il ne me reste plus qu'a décider lequel.
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Ce roman est un OVNI, une étoile étincelante dans l'univers souvent formaté de la littérature actuelle.
Le sujet est casse-gueule, l'intrigue improbable. Après 30 pages, je me suis demandé "c'est quoi ce truc ?", après 60 pages "eh, c'est bizarre ce machin", après 100 pages j'étais totalement hypnotisé.
Mélanger avec tant de brio une intrigue policière "classique", un environnement de SF "conceptuel" et des réminiscences politiques profondes, tient presque du génie.
Tout est dans l'ambiance ; l'intrigue, pourtant intéressante, en devient presque secondaire. On déambule un peu ahuri dans cet univers improbable qui, pourtant, prend vie au fil des pages. Une sorte de Berlin de la guerre froide, version contemporaine.
Sans doute pas facile d'accès de prime abord, ce roman risque fort de subjuguer le lecteur qui trouvera l'envie de s'y plonger totalement.
Mention spéciale à la traductrice, le boulot ne devait pas être de tout repos, tant l'auteur aime jouer avec les mots.
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Ce livre me laisse un sentiment partagé. Il a remporté tous les prix majeurs de science-fiction anglo-saxon (prix Hugo, Locus, World fantasy award...). Je m'attendais donc à avoir une révélation. Hélas cela n'a pas été le cas. J'avais déjà calé auparavant sur Perdido street station. Mais face à tant d'éloges il faut mettre ses préjugés de côté et se frotter au texte pour se faire une opinion.

Le problème majeur avec ce livre est que je ne trouve pas son postulat de base crédible.

Ce roman évoque deux villes (Beszel et Ui Qoma), qui partagent un même espace géographique mais qui s'ignorent l'une l'autre pour des raisons historiques et politiques obscures. Ainsi les habitants d'une ville doivent faire semblant de ne pas voir les habitants de l'autre ville (Cela s'appelle "éviser") alors même qu'ils se croisent tous les jours dans la rue. Ces rues sont "tramées" c'est à dire séparées en deux et aucune interaction ne doit se produire entre les deux villes. Si c'était le cas il y aurait "Rupture" et donc intervention d'une force mystérieuse et toute puissante pour rétablir l'équilibre et l'étanchéité entre les deux villes. Les habitants sont donc condamnés à êtres schizophrènes.

Cette idée de base, pour peu crédible qu'elle soit, est néanmoins originale et permet à l'auteur de développer un univers complexe en construisant une intrigue policière intéressante.

J'ai quand même fini le livre, mais je pense qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Suffit-il aujourd'hui d'avoir une idée originale et non traitée par d'autres auteurs pour remporter le prix Hugo?
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critiques presse (2)
LeSoir
17 janvier 2012
Le tour de force de China Miéville, c'est d'avoir mené l'ensemble jusqu'au bout de ses logiques avec une superbe maestria. Voilà un cadre inédit : deux villes imbriquées, entremêlées, mais dont les habitants ont appris à ne pas voir l'autre, à « l'éviser », sous peine d'avoir affaire à la Rupture. C'est totalement incroyable, et on y croit totalement.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Elbakin.net
28 novembre 2011
Qu’ils aiment ou non le fantastique et la fantasy, ils découvriront un roman original, vraiment original, une porte d’entrée sur l’un des auteurs les plus importants de l’Imaginaire, qu’il soit classé dans les littératures de même nom, ou en littérature générale, comme c’est le cas pour cette traduction français qui fait le pari du policier. Bref, une idée comme on en rencontre tous les dix ans, pour un œuvre vertigineuse, éblouissante, le chef-d’œuvre de China Miéville – enfin
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Quelqu'un m'observait. On aurait dit une vieille femme. Je la distinguais à peine dans l'obscurité, en tout cas aucun détail de son visage, mais il y avait quelque chose de curieux dans sa posture. J'ai embrassé du regard sa tenue, mais impossible de décider dans quelle ville elle se trouvait. De tels moments d'incertitude sont fréquents, seulement, celui-là s'est étiré beaucoup plus longtemps que la normale. Et, loin de refluer, mon inquiétude a augmenté, comme la localisation de cette personne refusait de se clarifier.
J'en ai vu d'autres parmi des ombres similaires, pareillement difficiles à débrouiller, émergentes, en quelque sorte : ne m'approchant pas, ne se déplaçant même pas - mais leur immobilité les rendait plus nettes. La vieille a continué à me dévisager, puis fait un ou deux pas dans ma direction : soit elle était à Ul Qoma, soit elle rompait.
Ça m'a fait reculer. Une fois, puis, deux. Il y a eu une pause malsaine, puis finalement, comme par un écho décalé, elle et les autres m'ont imité et nous avons soudain disparu dans une obscurité commune.
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Il existait des exceptions et des échappatoires pour les relations éducatives et culturelles. Les fouilles archéologiques sont constantes à Ul Qoma, les projets de recherche y pullulent. Le sol y est beaucoup plus riche que le nôtre en objets singuliers, pré-Clivage. Auteurs et conférenciers ergotent pour savoir si cette primauté de nos voisins relève d'une pure coïncidence ou constitue la preuve de quelque spécificité (ce que soutiennent évidemment mordicus les nationalistes ulqomans). Mahalia Geary était associée à un chantier au long cours : Bol Ye'an, dans l'ouest d'Ul Qoma, un site aussi important que Tenochtitlan ou Sutton Hoo, et activement exploré depuis sa découverte il y a près d'un siècle.
Tramé, il aurait plu aux historiens de mes compatriotes, mais, si le parc au bord duquel il se trouvait l'était, très légèrement, le tramage parvenant à deux pas de la terre criblée et de ses trésors (au sein même du périmètre de fouilles, une fine bande de Besźel séparait même certains pans d'Ul Qoma), le site proprement dit était plénier. Certains Besź vous diront que cette disproportion est une bonne chose ; que, si nous avions disposé d'un filon aussi riche qu'Ul Qoma en termes de vestiges historiques - approchant un tant soit peu leurs mélanges d'obscenæ, de reliefs d’engrenages, de débris de mosaïques, de têtes de hache et de fragments de parchemins cryptiques, consacrés par des rumeurs d'entorses aux lois de la physique ou d'effets improbables -, nous nous serions contentés de les vendre. Grâce à son sentimentalisme moralisateur (qui compense à l'évidence le rythme coupable sur lequel elle change, la vigueur vulgaire de presque tout son développement récent), Ul Qoma, avec ses archivistes nationaux et ses restrictions à l'exportation, parvenait au moins à préserver un tantinet son passé.
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En me retournant, j'ai aperçu l'extrémité de GunterStrász entre les immeubles de brique sale, par-delà les limites de la cité. Le vent soulevait des immondices. On aurait pu se trouver n'importe où. Une vieille dame s'y éloignait lentement, d'un pas bancal, pataud. Elle a tourné la tête vers moi. Comme sa démarche m'avait frappé, j'ai croisé son regard. Voulait-elle me dire quelque chose ? D'un coup d’œil, j'ai évalué sa tenue, sa façon d'avancer, de se tenir, de me fixer...
Un sursaut violent : je m'étais rendu compte qu'elle n'était pas du tout sur GunterStrász, et que je n'aurais jamais dû la voir.
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— Ça doit faire un effet bizarre, non ? m’a-t-il demandé.
Le fait est. J’ai regardé ce qu’il me montrait. Tout en évisant, bien sûr (mais comment ne pas les percevoir), tous les lieux familiers que je traversais brutopiquement : ces rues que je parcourais à intervalles réguliers, à présent situées à toute une ville de distance ; tel ou tel café que je fréquentais et que nous longions maintenant, mais dans un autre pays. Je les maintenais en toile de fond, désormais, à peine plus présents que ne l’était Ul Qoma quand je me trouvais chez moi.
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- Ils l'ont coffre?
- Tyad, écoutez-moi. Ils ne peuvent pas. C'est bien ça le problème.
- Qu'est-ce qui se passe?
- Ils... Ils pensent qu'il n'est pas à Ul Qoma.
- Il a traverse? Il faut appeler la police des frontières de Beszel, alors.
- Non, écoutez. Ils n’arrivent pas à déterminer où il est.
- Hein? Hein? Qu'est-ce que c'est que cette connerie?
- Il se contente de... Il s'est juste planté devant l'entrée au vu et au su de tous, quand ils se sont avancés vers lui, il s'est mi à marcher... Mais à sa façon de se déplacer... aux vêtements qu'il porte... Ils ne réussissent pas à se rendre compte s'il est à Beszel ou à Ul Qoma.
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