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Terre de héros tome 2 sur 3
EAN : 9782352945994
504 pages
Bragelonne (28/09/2012)
3.61/5   22 notes
Résumé :
Ringil tente d’échapper à son sinistre passé : la famille qui l’a renié et les magnats du commerce d’esclaves qui veulent sa peau. Il n’a plus qu’un endroit où se réfugier : la cité de Yhelteth, au coeur de l’empire du Sud. Il y trouve asile auprès d’une ancienne soeur d’armes, désormais haute conseillère de l’empereur.

Mais celle-ci a ses propres problèmes, et Ringil se retrouve impliqué dans des allégeances douteuses. Personne ne le sait encore, ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Chute mortelle d'intérêt.

La lecture achevée, je serais bien en peine de vous faire un pitch pour ce tome.
L'auteur nous ballade dans son univers pendant 400 pages, sans que rien de ce qui s'y passe nous semble réellement digne d'intérêt. Je sais qu'il a l'habitude de nous faire le coup, y compris en SF, mais généralement on finit par comprendre au bout d'un tome. Là, en dehors des 100 dernières pages, et de la quête bien identifiée de Ringill, on se promène et c'est d'un ennui quasi mortel.
En plus, tout ce qui faisait l'intérêt du premier opus, la vulgarité, le sexe, l'univers bien trash, semble avoir été lissé. On va finir par lire du Raymond E. Feist si ça continue…

Bref, et bien obligé, on finira par lire le tome 3, ne serait-ce que pour savoir comment cela se finit, mais franchement, ce dernier opus est relégué au fond de ma PAL, tellement abyssale, qu'il a peu de chances de refaire surface un jour.
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Autant le dire tout de suite, je suis encore très en colère contre Richard Morgan. Cela commençait fort bien avec des esclaves planifiant leur grande évasion, Archeth se rendant à mystérieux rendez-vous dans les landes kiriathes, et Egar enquêtant dans les bas-fonds d'Yheltheh sur les fanatiques religieux de la Citadelle.
Quand on apprend l'identité du Démon du Nord, on se dit que cela va être énorme ! Et bien non…
Quand on apprend l'identité du contact d'Archeth, on se dit que cela va être énorme ! Et bien non…

Il nous sort la même structure en point of view qui hache de manière lourde les histoires de Ringil, Archeth et Egar qui n'ont rien à voir les unes avec les autres pendant ¾ du roman pour se retrouver avec une mise en place de 400 pages sur un total de 500. J'ai acheté un 2e tome et j'ai l'impression de me retrouver avec une version 1.1 de Rien que l'Acier.
Chaque personnage fait son truc dans son coin :
- Archet la toxicomane lesbienne continue d'être hantée par ses origines métisses et les devoirs de sa charge
- Ringil le toxicomane gay fuit sa famille et son passé : il calme ses nerfs par du sexe et de la violence dans cet ordre ou dans l'autre
- Egar le queutard ressasse ses vieux souvenirs de guerres en attendant une occasion de maraver des tronches
Et au milieu du roman, l'auteur nous refait le coup de l'hommage à Steph Swainston avec des chapitres sous acides complètement incompréhensibles qui se finissent par l'inévitable scène de cul homosexuelle. Les personnages finissent quand même par se retrouver, et les choses s'accélèrent enfin à 100 pages de la fin.
Mais pour cela on se du farcir du tirage à la ligne avec des tonnes de dialogues complètement superflus pour ne pas dire inutile et des personnages qui apparaissent et disparaissent sans rien apporter du tout ni à l'univers, ni à l'intrigue.
Et que c'est lourdingue tous ses deux ex machina au sens strict du terme qui ne sont là que pour faire avancer l'intrigue quand l'auteur ne parvient pas à dénouer ou à renouer les fils de son histoire.

Et au bout de ces 500 pages qu'apprend-on de plus par rapport au tome 1 ? Et bien pas grand chose car la 1ère page du 20e chapitre nous en apprend plus sur l'univers que toutes les autres réunies ! Et finalement on se retrouve avec donc un gros teaser de 900 pages pour le 3e tome, bref un foutage de gueule.

Sur la forme, on est quand même dans la bonne voie : le nouveau traducteur Fred le Berre a lâché du lest sur la vulgarité des dialogues, et l'auteur sur la crudité des scènes de cul… C'est donc plus lisible que le 1er tome. Egar prend la place de Ringil et ses chapitres assument pleinement leur ascendance howardienne : c'est un vrai régal de voir un remake déguisé de la "Tour de l'Eléphant". du coup c'est Ringil qui fait pièce rapporté à l'intrigue avec une succession de péripéties sans intérêt. Et on retrouve Archeth coincée entre les intrigues de cour de l'Empire qu'elle a juré de protéger et les celles des Pilotes laissés par son peuple auxquelles elle ne comprend pas grand chose….

J'aime bien la riche phylogénie littéraire de l'auteur (Moorcock, Karl Edward Wagner, Poul Anderson, John Harrisson, Steph Swainston, Glen Cook), ses antihéros so badass, son univers moorcockien dark à souhait, cette amoralité qui transpire dans tous les chapitres, cette prose couillue et sans concession, ces chouettes scènes d'action… Mais pour l'instant en Fantasy Richard Morgan n'a rien prouvé du tout. Et c'est bien dommage !
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Après un premier tome sortant du schéma classique habituel des romans du genre et qui ne savait pas toujours savoir quelle direction prendre, ce n'est plus le cas avec ce deuxième tome. En effet, l'intrigue évite de s'éparpiller dans plusieurs directions et, se révèle vraiment dense et complexe, entraînant le lecteur, sans temps mort, dans une histoire vraiment captivante malgré un début un peu long à se mettre en place et quelques longueurs en milieu de récit.

Avec A Pierre Fendre, l'auteur commence à prendre ses marques, que ce soit dans le domaine de la fantasy ou dans la gestion de son histoire. En effet on sent que le déroulement de l'intrigue est mieux maîtrisé et moins volatile que dans le premier tome. le fil conducteur de l'histoire est efficace. L'auteur aborde des thèmes intéressants, que ce soit sur l'esclavage ou, encore sur la vengeance, tout en remaniant et modifiant les codes habituels de la fantasy.

Les personnages, à l'image de Ringil, le héros, se densifient et gagnent en complexité. Héros à la gloire perdue et qui s'épuisent avec l'âge, ils deviennent de plus en plus cyniques, amers et, posent sur le monde, un regard pas toujours très tendre sur le monde et son évolution, sur les hommes qui ne peuvent vivre sans la haine et la guerre. Ringil est le personnage qui a le plus évolué, il a gagné en charisme, mais est conjointement de venu plus sombre et plus acerbe. Archeth, se révèle elle aussi plus intéressante par son côté manipulatrice. Les nouveaux venus sont immédiatement identifiables et dotés d'une vraie voix, sans pour autant tomber dans le cliché.

Avec A Pierre Fondre, l'auteur nous offre un tome de transition, même l'intrigue se révèle plus dense et plus soignée, l'auteur prend parfois son temps dans ce deuxième qui recèle encore quelques longueurs et gratifie le lecteur de plus de questions que de réponses.

L'auteur continue à développer son univers et nous offre quelque chose de différent de ce que l'on trouve habituellement en fantasy. Une fantasy sombre, noire et violente matinée de fantastique et de SF, notamment avec les dwendas et les lieux gris. L'auteur continue à présenter les dieux de la Cour Sombre qui jouent avec les humains comme des poupées et, soulève ainsi pas mal de questions dont on espère trouver les réponses dans le tome prochain.
Le style de l'auteur se révèle toujours aussi incisif et prenant et, nous plonge vraiment dans cette histoire efficace et pleine d'action. En effet, l'auteur n'a plus à présenter ses personnages et l'univers, même s'il continue à développer ce dernier, et le récit gagne en intensité.
Avec moins de violence gratuite et de sexe, "A pierre fendre" s'impose comme une suite à la hauteur des attentes, voire des espérances des lecteurs, Richard Morgan composant un récit enlevé particulièrement bien foutu dans une histoire vraiment captivante faite d'actions, de stratégies, trahisons, et ceci malgré un début qui tarde à se mettre en place
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Après la lecture du premier volume de cette saga de dark fantasy, qui fût un régal, je ne pouvais pas attendre très longtemps avant de me replonger dans l'univers sombre et violent de Richard Morgan, las, la déception fût à la hauteur de mes attentes tellement la lecture de ce second opus de terre de héros fût laborieuse. À noter que la quatrième de couverture, qui se concentre sur Ringil en occultant les deux autres personnages, n'aide vraiment pas à se faire une idée de l'intrigue et se révèle mensongère.

Le problème tient en deux choix qu'a fait l'auteur et qui sont malheureusement courants dans l'écriture de saga fantastique. le premier est que l'auteur a réécrit le tome un sans ajouter d'éléments nouveaux qui relanceraient l'intérêt pour son univers. Les trois personnages principaux vivent leurs aventures séparément et une sombre menace diffuse se présage à l'horizon. Archeth doit à nouveau convaincre son empereur décadent que cette menace pourrait signifier la fin de la civilisation tandis qu'Egar enquête sur des compatriotes qui se retrouvent embrigadés par la religion principale. Son arc est le plus intéressant à suivre même si les révélations restent prévisibles. L'auteur a du mal à mettre en avant la lutte de pouvoir entre l'empire, l'église et la ligue et forcément cela se ressent sur l'intérêt que l'on prend à suivre ses intrigues diluées qui se révéleront assez basiques au final.

Et Ringil dans tout ça ? Et bien le grand guerrier amateur de torses poilus et d'empoignades virils, dans tous les sens du terme, est à nouveau exilé. Son parcours est le plus introspectif des trois personnages mais également le plus laborieux à suivre. Il soliloque avec des entités divines et magiques, et même un peu plus que cela, sans que cela n'apporte grand-chose à son personnage et sa psychologie, à part une puissance magique sortit un peu de nulle part, comme si son épée gigantesque n'était pas suffisante à faire de lui un ennemi redoutable. L'auteur tente de lancer une réflexion sur la notion de héros sans que cela ne porte ses fruits car trop timide et noyé dans des chapitres où l'onirisme sombre le dispute à l'ennui. Les dialogues où Ringil envoie paître l'empereur et les conventions sociales restent toujours aussi plaisant à suivre mais sont beaucoup trop rares pour constituer un élément principal de l'intrigue.

On se retrouve donc avec un tome un bis repetita sans éléments nouveaux significatifs qui permettraient d'enrichir l'univers. Mais qui plus est ce second volume n'est qu'une longue introduction au troisième et dernier volume de la saga, second choix qui handicape ce volume. le choix de l'auteur d'en faire une trilogie a dû s'imposer suite au succès du premier livre mais cela fait de cet opus un tome bâtard victime d'un surplace narratif, de longueurs fatales au rythme de lecture et globalement d'une faiblesse au niveau de la mise en place des enjeux.

Reste à voir comment l'auteur parviendra à conclure sa saga dans le troisième volume même s'il me faut bien reconnaître que mon intérêt pour son univers s'est effrité à la lecture de ce second volume poussif.
Lien : https://culturevsnews.com/20..
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En Résumé : Un second tome qui se révèle vraiment un cran au-dessus du premier et qui m'a fait passer un bon moment de lecture. L'intrigue de ce second tome évite de s'éparpiller dans plusieurs directions et se révèle vraiment dense et complexe, entrainant le lecteur sans temps mort dans une histoire vraiment captivante malgré un début un peu long à se mettre en place et quelques longueurs en milieu de récit. L'univers continue à se développer et à dévoiler son originalité mélange de Fantasy, Fantastique et SF. Les personnages sont toujours aussi intéressants à suivre et se révèle vraiment denses, complexes et travaillés. Des personnages cyniques, des héros à la gloire perdue qui posent un regard sur le monde vraiment intéressant. le style de l'auteur se révèle toujours aussi incisif et prenant et nous plonge vraiment dans cette histoire efficace et pleine d'action. Dommage que ce soit un tome de transition ce qui se ressent parfois un peu tant les questions s'accumulent, mais rien de vraiment dérangeant, car je lirai le troisième tome avec grand plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
12 octobre 2012
Certains passages sont sacrément spectaculaires et le final tire son épingle du jeu, en donnant vraiment envie au lecteur de découvrir une suite que l’on espère ne pas devoir attendre aussi longtemps que ce tome 2.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Brutalement privé des attentions d’Imrana, le Tueur de Dragons avait été cherché la bagarre, n’importe quelle bagarre avec n’importe qui. Conséquence naturelle d’une paire de couilles engorgées, et d’une vie passée à tuer d’autres hommes.
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Vers la fin, il avait fallu l'intervention d'Archeth pour le sauver, pour lui faire ouvrir les yeux sur le fait qu'ils avaient sauvé l'humanité des lézards pour que cette même humanité puisse directement retourner se vautrer dans son auge d'ignorance et d'oppression où elle s'était tant complu jusqu'alors.
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The Emperor's lip curled. "I pay a mercernary cut-throat by forgiving the murder of an imperial war hero at the hands of a steppe barbarian who can't keep his dick in his breeches. Hardly the stuff of heroic legends, is it?"
Ringil shrugged. "I don't doubt the palace has poets on staff that could embellish the tale to suit, my lord. If a more inspiring account is ever required, for more public consumption."
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- Tu veux mourir ? demanda-t-il sur le ton de la conversation.
- Je suis l'Allonge du Roi, répliqua l'homme en criant. Je suis la main de Jhiral Khimran et du Trône Bruni. Je suis la puissance impériale incarnée dans la chair.
- Et, moi, je suis Ringil Eskiath. Massacreur de dragons et pédale.
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"And how exactly did you come by that murderous little item?"
Ringil reached up and touched the pommel of the Ravensfriend, where it rose at his shoulder. "It was forged for me at An-Monal by Grashgal the Wanderer."
"Yes-actually, I was talking to the sword."
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