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EAN : 9782355841415
425 pages
Sonatine (19/01/2012)
  Existe en édition audio
2.77/5   1348 notes
Résumé :
On peut avoir un caractère de chien, un sens de la repartie assassine, un humour ravageur mais rester, même malgré soi, un mec bien.

Hugh Laurie, formidable interprète du Dr House, a largement su le prouver au petit écran. Il récidive avec ce thriller haletant dont le héros, Thomas Lang, est un ancien militaire d’élite qui, hormis sa Kawasaki ZZR1100, n’a pas grand-chose à perdre. Aussi, lorsqu’on lui propose 100 000 dollars pour tuer Mr Woolf, un ri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (238) Voir plus Ajouter une critique
2,77

sur 1348 notes
Offert par un proche pour découvrir le talent caché de Hugh Laurie, j'ai été évidemment surpris par l'objet pour le moins inattendu. Un DVD ! Non… Un CD de Jazz ! Non plus… Un roman avec un flingue énorme… donc un polar je suppose… J'ouvre le livre : un roman traduit en 2009 en français mais datant de 1996 tout de même !
Vous allez me dire que d'autres auteurs comme Winslow ou Lansdale sont également traduits avec un décalage considérable dans le temps, voire même pas sortis en France pour certains ouvrages comme pour le 1er épisode, de la série Hap Collins et Leonard Pine, "Savage Season" datant de 1990. Je ne me lancerai donc pas dans une conclusion hâtive avant d'avoir lu complètement «Tout est sous contrôle», beaucoup plus parlant en anglais sous le titre «The Gun Seller» …

Sir Laurie, Officier de l'ordre de l'Empire britannique, est un comédien british et, également pianiste et chanteur de jazz style blues à ses heures perdues. Il est évidemment connu pour incarner Dr House dans la fameuse série médicale, à l'humour caustique, que j'ai regardée avec plaisir durant pas mal d'années.

Dans ce thriller palpitant, nous dit l'éditeur, Thomas Lang, militaire retraité, refuse cent mille dollars pour liquider un riche homme d'affaire britannique, Mr. Woolf. Il décide même de contacter la supposée victime pour la prévenir du danger. Mais qui a commandité cet assassinat ? Y-a-t-il un lien avec le trafic de drogue ou d'armes ? Pour rester en vie, Lang va devoir très vite retrouver ses anciens réflexes de militaire aguerri… sinon gare au « Glaive de la Justice ». A vous de découvrir les réponses dans ce roman incontrôlable !

Comme vous l'avez compris ou deviné, nous avons affaire à un roman d‘espionnage, lié à toutes sortes de malversations possibles et imaginables. L'auteur nous conte son histoire quelque peu compliquée, parfois improbable, comme les sont les James Bond d'ailleurs, avec son humour British bien sûr. Les amateurs de guerre, de prises d'otages et autres explosions seront ravis par cet ouvrage dont l'action monte crescendo jusqu'à l'apothéose finale.

Bref, un moment de lecture sympathique, à l'humour bien trempé (je vous conseille la belle citation sur la goutte d'eau), pour ceux qui aiment les histoires de complot à la 007 avec de bonnes scènes d'actions, sans l'image et le son bien sûr. Bonne lecture aux fans inconditionnels de Dr House ou de fans de jeux vidéo de combat peut-être.
Pour les adeptes de polar ou d'intrigue policière, passez votre chemin et allez voir plutôt du coté de chez Connelly ou de Lehane. Je vous assure que, dans ce cas, vous en aurez pour votre argent et/ou votre temps.

Monsieur Laurie, sans rancune. Mais vous êtes bien meilleur à la télé...

PS : Maintenant, si on vous a offert le livre et que vous êtes dans la seconde catégorie, amateur de "vrai" polar, vous pourrez toujours rédiger une critique... comme moi !
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Voilà un bouquin qui aura rencontré un joli succès en terme de ventes, mais un succès clairement mitigé en ce qui concerne son appréciation.
Trop de gens s'y sont jetés, à la recherche de ce qui fait la célébrité de la série Dr House.
Il me semble pourtant indispensable de faire abstraction de l'acteur et de son rôle pour lire cette histoire, sous peine de ne pas en tirer grand chose de positif.
Qu'avons nous là : une histoire rocambolesque, clairement boiteuse, sans grand intérêt à proprement parlé.
Et pourtant, j'ai pris un certain plaisir à lire ce récit, grâce à son style, cet humour noir, décalé, mélange d'humour british et scabreux. En d'autres termes, je me suis assez souvent bien marré.
Un type d'humour qui ne conviendra sans doute pas à tout le monde, pour ce roman "policier" dont le côté policier n'est presque qu'un prétexte. Il faut le savoir avant de vouloir s'y plonger.
Parfois lourd, bancal, mais ludique.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Je n 'ai pas du tout aimé ce roman, a tel point que je ne l'ai pas terminé.

J'aime beaucoup la série Docteur House et je me disais que j'allais peut-être retrouver l'humour de la série : en fait, j'ai trouvé le livre très ennuyeux :
au moment où deux personnages traitent d'un sujet sérieux dans le roman, l'auteur balance effectivement quelques vannes pas drôles et mal placées qui font que le lecteur décroche et perd le fil de l'histoire. Lourdingue !

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Tout est sous contrôle me laisse l'impression d'avoir « lu » un film de James Bond. le personnage principal, Tom, retraité de l'armée, se balade de bagarres en accidents de moto sans grandes conséquences physiques. Il assiste à des meurtres de sang froid sans grandes conséquences psychiques. Ce flegmatique protagoniste se retrouve embrigadé à son insu dans une sombre histoire où les intérêts commerciaux des lobbies d'armement jouent le rôle du méchant.
Il y a de belles femmes malheureuses, qui ne demandent qu'à tomber dans les bras de Tom, un supérieur un brin idiot, des méchants monolithiques, mais aussi, heureusement, il y a Sal, un collègue ange gardien, qui vient relever le niveau de cette foule de personnages stéréotypés.
L'intrigue est alambiquée, l'atmosphère un brin désuète : le roman a été écrit en 1996, et finalement, … c'est assez loin 1996. Plus de posters de Stefan Edberg sur les murs des chambres d'adolescentes, et un peu plus de smartphones dans nos vies de tous les jours…
Une lecture sous forme de curiosité, qui ne laissera pas beaucoup de traces.
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Encore un livre découvert en fouillant youtube. Je connais l'auteur, puisque je l'aime bien dans son rôle du Dr House, avec son humour acide. Ça fait malgré tout un bon moment que je n'en ai pas vu.

Le début de ce roman est vraiment décapant, c'est dans la même veine que le Dr House mais en thriller. L'auteur s'amuse avec les mots et les situations. Par contre, quelques fois, on dirait que l'auteur essaye de nous perdre dans du blabla interminable et inutile. Généralement, mon cerveau décrochait, ne revenant à l'histoire uniquement quand celle-ci était logique. Au bout de 4h d'écoute, j'ai fini par jeter l'éponge, l'humour de l'auteur ne fait pas tout. Je ne comprends rien à l'histoire, elle est partie sur les chapeaux de roues pour ensuite s'emberlificoter sur elle-même. On dirait qu'il n'y a aucune logique derrière, à part faire tourner en bourrique les services secrets de sa Majesté (petit rappel au fait que l'auteur est anglais)…

Comme vous l'aurez compris, malgré un début piquant à souhait, l'histoire a fait un flop total, ça tourne dans tous les sens. Tant pis pour moi, heureusement que je ne l'avais pas acheté… Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue à écumer youtube pour trouver des pépites et de nouveaux auteurs à suivre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
Miss Sarah a considéré mon appartement avec un sourcil sceptique.
- Vous avez une femme de ménage ?
- Ouais, je sais, ai-je admis. Il ne faut pas lui en vouloir, elle n'est plus toute jeune. Elle fait de l'arthrite et ne nettoie jamais rien en dessous de ses genoux ou au-dessus de ses épaules. J' essaie de laisser mes saletés à hauteur de sa taille, mais parfois...
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Imaginez que vous deviez casser le bras de quelqu'un.
Le gauche ou le droit, aucune importance, la question étant de passer à l'acte, faute de quoi... enfin, qu'importe également. Disons seulement que, sinon, ça risque d'aller mal.
Le problème est en réalité le suivant : allez-vous au plus vite — crac ! oh, désolé, laissez-moilaissez-moi vous mettre une attelle, monsieur — ou faites-vous traîner l'affaire pendant huit bonnes minutes, en procédant par minuscules poussées, certes de plus en plus fortes, jusqu'à ce que la douleur devienne verte et rose, glacée, brûlante, et finalement insupportable au point de le faire gueuler comme un veau ?
Eh oui, bien sûr. C'est évident. La chose à faire, la seule chose à faire, c'est d'en finir le plus rapidement possible. Cassez-moi ce bras, payez la tournée, soyez un bon citoyen.
À moins que.
Que, que, que...
Et si vous détestiez la personne au bout dudit bras ? Ou, plus précisément : si vous la haïssiez grave ?
Je devais maintenant y réfléchir.
Je dis maintenant, mais en réalité je veux parler d'un moment passé ; le moment situé une fraction de seconde — quelle fraction, cependant ! — avant que mon poignet arrive aux environs de ma nuque, et que mon humérus gauche se brise en deux éléments plus ou moins faciles à recoller. Deux, voire beaucoup plus.

Parce que le bras dont on discute, voyez, c'est le mien. Pas le bras abstrait de quelque philosophe. L'os, la peau, les poils, la petite cicatrice blanche à la pointe du coude, cadeau d'un radiateur à accumulation de l'école primaire de Gateshill — tout ça, c'est à moi. C'est aussi le moment où je me demande si cet homme dans mon dos, qui me serre le poignet et le pousse avec un zèle quasi érotique en haut de ma colonne vertébrale... eh bien, si cet homme ne me haïrait pas. S'il ne me hait pas carrément.
Car il n'en finit pas.
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Le Carl me jaugeait.
- Je vais être franc avec vous, lui ai-je dit. Vous êtes costaud, et je suis sûr qu'en matière de pompes, vous êtes meilleur que moi. J'en suis d'ailleurs tout ébloui. Le monde a besoin de gens qui font des pompes. C'est capital.
Il a levé un menton menaçant. Cause toujours, tu m'interesses. j'ai donc causé:
- Mais se battre n'est pas la même chose. C'est très, très différent, et je suis bien meilleur à ce jeu-là. Je ne veux pas dire plus solide ou plus viril que vous, rien de tout ça. Mais je sais très bien me battre.

A l'évidence, ce discours le mettait mal à l'aise. On l'avait certainement formé à l'école du "je vais te pulvériser la gueule, pauvre nase", et il ne savait répondre qu'à ça.
- Plus précisement, ai-je ajouté aussi aimablement que possible, si vous tenez à vous éviter une déconvenue embarassante, vous prenez simplement la porte et vous cherchez un endroit correct pour déjeuner.


Lang ne se dégonfle pas devant ces deux armoires à pompes...
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- Monsieur Lang, savez-vous bien où vous êtes? a-t-il demandé avec une moue très entrainée.
- Mais oui, Monsieur O' Neal, pièce C188.
- Au ministère de la Défense.
- Ah, ça, c'est rudement chouette. [...]

O'Neal a plié un instant sa lèvre inférieure entre le pouce et l'index.
- Me voilà confronté à un dilemme, Monsieur Lang, non?
- Un dilemme?
- Oui, le terme est approprié.

Il a laché sa lèvre, qui a continué à pendre, boudeuse, sinon bulbeuse, comme si elle ne voulait pas reprendre sa forme initiale.
- Soit vous êtes un meurtrier, a-t-il dit, soit quelqu'un s'évertue à vous faire endosser le rôle. Mon problème est que toutes les preuves dont nous disposons peuvent nous faire penser l'un comme l'autre. C'est un cas difficile.

J'ai haussé les épaules.
- Ça doit être pour ça qu'on vous a confié un si grand bureau.
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(suite de la conversation entre Thomas et Ronnie initiée dans la précédente citation)

Thomas, je peux te poser une question ?
- Bien sûr.
- Tu es gay ?
Mais en fin, quoi ? C’est à peine le début de la partie. On est sensé parler de films, de pièces de théâtre et de pistes de ski. Toute cette sorte de choses.
- Non, Ronnie, je ne suis pas gay. Et toi ?
- Non plus.
Elle avait les yeux dans son thé. Comme j’avais utilisé des sachets, elle ne trouvait pas de réponse dans le marc. […]

- Je peux dormir avec toi, ce soir ?
J’ai sursauté. Et pour m’assurer que ce n’était pas le fruit de mon imagination, j’ai sursauté encore.
- Tu veux dormir avec moi ?
- Oui.
- Tu veux dormir dans le même lit, pas seulement en même temps que moi ?
- Je t’en prie.
- Ronnie…
- Je reste habillée, si ça t’arrange. Thomas ne me force pas à te demander deux fois. C’est très mauvais pour l’ego, quand on est une femme.
- Mais très bon pour celui d’un homme.
- Oh, tais-toi, a-t-elle dit en se cachant derrière sa tasse. Tu m’énerves déjà.
- Ha. Ça a marché.

Nous avons fini par nous lever, direction la chambre.


Le Thomas, il est trop fort !
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