Prenez la série d'Astérix, remplacez les romains par des humains, les sangliers par de petites créatures bleues et la tribu de valeureux gaulois par une tribu de trolls. Cette tribu est, comme dans Astérix, plus redoutable que les autres et aucun humain n'arrive à les exterminer.
Ajoutez un peu de magie (chaque humain est doté d'un pouvoir spécifique), des références à des films (Mission Impossible), des chansons (Rolling Stones, Beatles), des pubs et autres et vous obtenez la série Troll de Troy.
Si les gags, les dialogues et les références amusent durant les premiers tomes, l'idée a été suffisamment exploitée et ce huitième tome est donc dépourvu de toute originalité et carrément lassant. Il y a un air de déjà-vu dans de nombreux gags et le ressort comique, tout comme le scénario d'
Arleston, commencent à s'essouffler.
Quand la finesse fait place à la vulgarité et la grossièreté il est grand temps de s'arrêter !