AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Matt Scudder tome 15 sur 18

Étienne Menanteau (Traducteur)
EAN : 9782020579414
432 pages
Seuil (14/02/2003)
3.75/5   28 notes
Résumé :
En rentrant d'un concert, l'avocat Byrne Hollander et sa femme Susan, une romancière, surprennent deux inconnus venus cambrioler leur riche demeure et se font assassiner. Grâce à certains indices, la police identifie les coupables qu'elle retrouve morts plusieurs jours après dans un taudis. Ils se sont entretués. L'affaire est classée.

Pourtant, Matt Scudder, le privé sans licence, ne tarde pas à s'y intéresser. Tout commence par une réflexion de son... >Voir plus
Que lire après Trompe la mortVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Matt Scudder 15: Trompe la mort (2001)
A la soixantaine passée, Matt est amené à enquêter sur un double meurtre particulièrement sordide. Pourtant, les coupables sont retrouvés morts dans un taudis deux jours plus tard, et les flics ont bouclé le dossier. TJ est toujours là, sans son argot de rappeur à casquette (c'est heureux), ainsi qu'Elaine, au second plan. le privé pépère fait preuve d'une puissante force de déduction, et fait parler des faits à première vue insignifiants. Scudder se métamorphoserait-il en Colombo ? En 360 pages qui se dévorent, ce superbe épisode réaffirme le talent de Block à faire vieillir son personnage. Et l'épilogue est une première dans la saga du détective… si je vous dit : "vivement la suite" ?
Commenter  J’apprécie          40
Un prix du Quai des Orfèvre des plus satisfaisant : un serial killer sanguinaire à la psyché tortueuse, un flic en quête de revanche, une chasse à l'homme tonique dans une Irlande entre légende et réalité pragmatique...un polar captivant au dépaysement garanti même s'il n'échappe pas toujours à certains clichés un peu redondant (âme Irlandaise, fierté ancestrale, indépendantistes, etc...) le plus ? le tueur sanguinaire est un libraire visiblement trop épris de littérature.
Commenter  J’apprécie          50
Pourquoi, lorsque Lia Parkman, cousine de Kristin Hollander dont les parents viennent d'être assassinés, demande à Scudder d'enquêter, celui-ci accepte-t-il alors que la police a clos le dossier et bien fait son travail ? Bien sûr, il y a que Scudder vient de perdre sa première femme, celle qu'il a abandonnée du temps où il buvait comme un trou. Il y a aussi qu'un de ses fils paraît se conduire comme lui à cette époque : il boit, il est incapable de garder un boulot et, plus grave, il pique dans la caisse. Culpabilité ? C'est indéniable, mais il y a plus. Lia Parkman est jalouse de sa cousine qui va hériter, mais elle n'en fait pas mystère et devant sa sincérité, Scudder est prêt à écouter. Plus sérieux encore, n'y aurait-il pas que la disparition des deux meurtriers est trop belle pour qu'on se contente des explications absolument convaincantes de la police ?
On retrouve ici avec plaisir, un des héros récurrents de Lawrence Block. Matt Scudder, ex-flic pourchassé par le remords d'une vieille bavure et ex-alcoolique traqué par le souvenir du bonheur du coma éthylique, traîne son mal-être. Notre privé sans licence, c'est pourtant inscrit aux Alcooliques anonymes, il a tout fait pour se sortir de son addiction et pourtant celle-ci parfois le rattrape.
C'est, je crois, quelque chose comme sa quinzième enquête et jamais on ne s'en lasse. Alors est-ce l'écriture de Block, son style, les atmosphère qu'il installe, son personnage plus qu'attachant, qu'est ce qui fait que l'on y revient toujours avec autant d'intérêt et de plaisir. Peut-être tout cela à la fois. Alors pourquoi s'en priver ? !!!


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
Une nouvelle enquête résolue par Matt Scudder malgré tous ses problèmes familiaux !
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Un cambrioleur expérimenté est capable de crocheter une serrure à broche et gorge sans que ça se voie trop. Ça ne prend que quelques minutes. Ce n’est pas aussi facile qu’au cinéma, mais il n’y a pas non plus besoin d’être Houdini. Et si on ne se sent pas de taille à crocheter une serrure, il existe d’autres façons d’ouvrir une porte sans la défoncer. Cela laisserait-il des traces ? Sans doute, mais il faudrait un bon éclairage et une loupe pour les détecter.
Commenter  J’apprécie          40
Le double meurtre ne se contentait pas de faire les manchettes, c’était comme disent les journalistes, une affaire en or. Les victimes, un avocat en vue et un écrivain publié, étaient des gens respectables et cultivés qu’on avait sauvagement assassinés chez eux. On l’avait violée, ce qui est toujours un plus pour ceux qui lisent la presse populaire, et fini par abuser d’elle avec le tisonnier. A une époque moins crue que la nôtre, on aurait passé sous silence ce dernier détail. En général, la police ne divulgue pas ce genre d’informations pour pouvoir détecter plus facilement les aveux fantaisistes, mais cette fois la presse en avait eu vent. Le New York Times n’en souffla mot, peut-être par décence, et au journal télévisé l’on fit état d’un second attentat à la pudeur, sans donner de précisions, mais le News et le Post n’eurent pas cette tenue.
Commenter  J’apprécie          10
L’affaire éclata trop tard pour les journaux du matin, mais elle fut le plat de résistance des informations régionales. Nous apprîmes donc la nouvelle au déjeuner, Elaine et moi. La fille de la chaîne New York One expliquant que les malheureux étaient allés écouter un concert au Lincoln Center ce soir-là, nous sûmes que nous avions entendu la même musique qu’eux ; ce que nous ne savions pas à ce moment-là, c’est qu’ils avaient également assisté à la réception et au dîner en l’honneur des bienfaiteurs. Déjà que nous étions mal à l’aise à l’idée que nous nous étions trouvés dans la même salle de concert qu’eux, en compagnie de milliers de gens… ç’aurait été encore pire de comprendre que nous avions tous participé à une réunion beaucoup plus intime.
Commenter  J’apprécie          10
Guère bavarde elle non plus, c’était une jolie fille qui était devenue une belle femme. Parsemés de mèches rouges, ses cheveux bruns mi-longs et tirés en arrière lui dégageaient le visage. De six ans sa cadette, elle mesurait quinze centimètres de moins que lui, ce qu’elle compensait en portant des talons hauts. Elle avait pris quelques kilos en une vingtaine d’années de mariage, mais aussi maigre qu’un mannequin au départ, elle était restée très bien
Commenter  J’apprécie          20
- Je n’ai jamais connu de Sylvan, m’expliqua-t-il et il me fallait sans cesse faire attention à ne pas l’appeler M. Fields, à cause de l’expression « Sylvan Fields » qui me trottait dans la tête et visiblement continue de me hanter. Je ne suis même pas sûr qu’il se souvienne de moi.
- Quand a-t-on vu quelqu’un oublier Ray le Dur-à-Cuire ?
- D’accord, tu as raison. Je peux lui téléphoner, si tu veux, pour le prévenir que tu vas sans doute le contacter. Mais je ne sais pas si ça te facilitera les choses ou si ça l’incitera à rester sur ses gardes.
- C’est juste pour que le concierge me laisse entrer, dis-je.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Lawrence Block (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lawrence Block
Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (111) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..