Il y a des romans qu'on lit avec plaisir, mais une fois lus, on les oublie aussi vite. Celui-ci en fait partie.
Je l'ai lu il y a quelques semaines seulement, je me souviens l'avoir trouvé agréable, avec une enquête intrigante mais je serais bien incapable d'en dire davantage, si ce n'est que l'intrigue était complexe, que la victime n'était finalement pas quelqu'un de très sympathique et que la résolution de l'affaire m'avait semblé originale.
C'est un roman de la série des enquêtes de Malcolm Ivory, ça se passe toujours en Angleterre dans les milieux huppés, il n'y a presque pas de violence, ça se lit au coin du feu avec une tasse de thé à proximité ou à défaut un verre de bon whisky, breuvage dont raffole Sir Ivory.
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Une enquête de Sir Malcolm Ivory.
C'est une histoire qui se passe dans une famille bourgeoise : le père est avocat, la mère perd le nord (alzheimer), la secrétaire et maitresse et les 2 enfants un garçon et une fille.
Le père meurt empoisonné, on l'incinère et dans le testament il demande à Sir Malcolm d'enquêter et le voilà à l'ouvrage avec son ami de Scotland Yard et il va falloir que il fasse fonctionner ses petites cellules grises car cet avocat est vraiment tordu.
Mais il arrivera à prouver comment les choses se sont déroulées et croyez moi c'était bien monté et cela a faillit réussir.
J'ai trouvé que c'était une bonne lecture et je peux vous dire que j'ai passé un bon moment avec tous ces personnages.
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Un bon moment de lecture.
Le scénario est clair et bien construit, et Sir Malcom Ivory apporte une touche d'aristocratie à une enquête rondement menée.
De plus, le roman a l'avantage d'être court, ce qui me semble un avantage lorsque l'on n'a pas l'envie de s'attaquer à un pavé de plus de 600 pages !
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John Stone déplaça Wellington qu'il posa devant la ferme de la Haie-Sainte. Cet emplacement lui parut correspondre davantage à la vérité historique telle qu'elle était décrite par Wilton, le spécialiste des guerres napoléoniennes. Les carrés de l'infanterie anglaise résistaient héroïquement face aux escadrons français dirigés par Ney et à la cavalerie de Kellerman. Telles devaient être les positions des forces en présence le 18 juin 1815 vers 15 heures.
Le juriste recula afin d'admirer l'effet d'ensemble de sa reconstitution de la bataille de Waterloo qu'il avait minutieusement agencée à ses moments perdus depuis plus de deux ans. Les deux cents figurines coloriées à la main avaient décidément belle allure et donnaient une impression de réalisme tout à fait convaincante.
- Alors, Mark, que t'en semble ? demanda-t-il fièrement à son fils qui venait d'entrer.
- Vous savez, père, que la stratégie n'est pas plus mon fort que le droit.
- Hélas, je ne sais que trop...il n'y a guère que le tennis qui t'intéresse. Tu sais pourtant que tu dois te préparer à ma succession. Tu as vingt-neuf ans, que je sache, et moi soixante-cinq. A mon âge, tout peut arriver. En es-tu conscient ?
Mark se prit à rire.
- Allons, père ! Vous êtes solide comme un chêne !
- Il n'empêche que ce n'est pas le sport qui te permettra de nourrir ta famille, si tu consens un jour à en former un !
Le jeune homme était ce qu'un psychologue aurait volontiers appelé un "dilettante profond".
Né en 1931 dans les Ardennes, sous le nom de Jean-Paul Baron, Frédérick Tristan, auteur de plus de trente livres en soixante ans d'écriture, aime brouiller les pistes. Comme Fernando Pessoa, il a créé des hétéronymes qui écrivent à sa place, dont celui de Danielle Serréra, jeune poétesse suicidée à 17 ans. En 1983 il obtient le prix Goncourt avec « Les Égarés ». Membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction identifié par Jean-Luc Moreau, il a notamment publié « le Dernier des hommes » (1993), « L'Énigme du Vatican » (1995), « Stéphanie Phanistée » (1997), ainsi que des romans policiers sous le nom de Mary London. En 2000, il reçoit le Grand Prix de littérature de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre, rééditée par Fayard depuis 1997. Il a publié ses mémoires en 2010 : « Réfugié de nulle part » (Fayard, 470 p.).
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